La criminalisation du cannabis ne sert à rien. Ni la loi, ni la répression, ni l'obligation de soins n’ont permis de réduire durablement la demande et l'offre. Cette politique n'a que des conséquences néfastes.
Des budgets et des moyens colossaux sont investis en pure perte. Des centaines de milliers d’usagers sont victimes de la répression, de la violence induite par le marché noir et participent aux nuisances dans l’espace public, au blanchiment et à la corruption générés par le trafic. La prohibition du cannabis est devenue une source majeure d’insécurité.En conséquence, nous demandons :
- La réforme de la politique française en matière de cannabis et l'ouverture d'un débat public sur la loi du 31 décembre 1970
- Une régulation de la production, de la distribution et de la consommation de cannabis protégeant aussi bien le consommateur que l'ensemble de la société
- La dépénalisation de la consommation, de la possession et de l’autoproduction pour l'usage personnel- Une prévention pragmatique et ciblée en direction des mineurs et des usagers problématiques.
- Une information cohérente et objective sur les effets et les pratiques de consommation réduisant les risques- La possibilité pour les usagers de se regrouper et d'organiser des filières courtes de production, de distribution, ainsi que l'usage social dans des lieux adéquats .
MARCHE MONDIALE DU CANNABIS, SAMEDI 7 MAI 2011, 14h, PARIS-BASTILLE Premiers signataires du Comité ad'hoc pour l’organisation de la Marche Mondiale du Cannabis 2011 : ASUD, Cannabis Sans Frontières, CIRC et le Collectif Principes Actifs
[Source:Facebook-Circ]
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