Cannabis Médical : Casser la loi pour sauver des vies

Dans la plupart des pays, l'utilisation du chanvre est interdite même dans un but médical. L'automédication au cannabis a poussé un grand nombre de citoyens généralement respectueux des lois à entrer en conflit avec le système légal.

Savages : Lutte entre hippies et cartels

Dans Savages, le cinéaste américain Oliver Stone met en scène le combat implacable mais encore «hypothétique» entre des néo-hippies californiens et un cartel de la drogue mexicain cherchant à s’implanter de l’autre côté de la frontière.

INTERVIEW DE JORGE CERVANTES, LE GOUROU MONDIAL DU CANNABIS

Soft Secrets interview Jorge Cervantes, un des grands experts mondiaux du cannabis et collaborateur de Soft Secrets.

Cannabis : les bons plants du Colorado

Depuis 2000, cet Etat américain a légalisé l'usage médical du cannabis. De la culture des fleurs au commerce des produits dérivés, les business se multiplient. Une économie très profitable, y compris pour les finances locales.

La France accro à la prohibition

Publication en juin dernier à New York du rapport de la Commission mondiale sur la politique des drogues (Global Commission on Drug Policy) signé par une kyrielle de personnalités de stature mondiale qui constatent l'échec de la guerre à la drogue...

Les Coffee Shop d’Amsterdam


Une des destinations touristiques les plus fréquentées en Europe Occidentale est, sans aucun doute, la ville d’Amsterdam, la capitale des Pays-Bas. Patrimoine riche en histoire et en culture, il s’agit de la 6ème plus grande aire urbaine d’Europe. Une des attractions préférées d’Amsterdam sont ses « coffee shop ». Leur naissance remonte au début des années 70, lorsque les autorités ont fini par réaliser que la guerre contre la drogue était inutile si les hollandais s’en mêlaient.



Si vous n’avez jamais entendu parler des coffee shop d’Amsterdam, ne vous attendez pas au menu d’un bar traditionnel. On y vend du Cannabis, drogue connue sous le nom de marijuana. Aujourd’hui, Amsterdam compte plus de 300 coffee shop. La plupart propose une grande variété de marijuana que vous pouvez fumer devant un bon café. Ce qui est le plus intéressant, c’est que vous pouvez le faire en toute légalité grâce à la culture hollandaise que l’on peut qualifier de laxiste. Voici une liste des coffee shop que je vous conseille de découvrir pendant votre séjour à Amsterdam.

Coffeeshop Rockies – situé juste à côté de Leidseplein, cet établissement est à la fois un hôtel et un coffee shop. Il attire de nombreux expatriés, hollandais et touristes à l’intérieur d’un grand salon pour fumeurs et dans une ambiance décontractée. C’est sans doute un des coffee shop les plus fréquentés d’Amsterdam.

Coffeeshop Abraxas – avec deux points de vente dans le centre ville, ces coffee shop sont décorés en mosaïques et meublés de grands fauteuils pour se détendre en goûtant aux articles proposés dans le menu. La plupart des hollandais vous dira que les Coffeeshop Abraxas vous accueillent dans une ambiance joyeuse et détendue.

Coffeeshop Pinkfloyd – ce coffee shop prend son nom du grand groupe de rock et un gros cochon vous donne la bienvenue à l’entrée. Les chansons des Pink Floyd sont mises en boucle, le menu propose de très bons sandwichs, et vous pouvez vous connecter à Internet.

Café Dolphins – situé près de Leidsplein, il s’agit d’un des coffee shop les plus animés d’Amsterdam. Mis à part la bière et le café, vous pouvez accompagner votre « joint » par une grande variété de boissons. Une connexion gratuite à Internet sans fil est également disponible.

Coffeeshop Little – un tout petit coffee shop situé dans la cave de l’immeuble qui se trouve au n°47 de la Vijzelgracht. Le personnel étant accueillant et les prix raisonnables, l’établissement est très fréquenté par les gens du coin et les touristes.

Coffeeshop Mellow Yellow – Le plus ancien coffee shop d’Amsterdam, véritable temple des consommateurs de Cannabis dans les années 70. Ici, l’ambiance est plus paisible, surtout par rapport aux coffee shop bondés du centre ville.

Coffeeshop Choice Exact – situé juste à côté de la Place du Dam, dans une rue très fréquentée par les touristes, il s’agit d’un des coffee shop les plus traditionnels de la ville. Il attire de nombreuses personnes qui veulent boire une bière et regarder les matchs de foot.

Se loger à Amsterdam : 3 petites suggestions
Hôtel Hem – Hôtel 3 étoiles à Amsterdam, situé à proximité du quartier de la mode. Prix à partir de € 37/£ 31/$ 45
Westcord City Centre – Situé tout près du centre ville d’Amsterdam. Prix à partir de € 85/£ 73/$ 105
Luxer Hôtel Amsterdam – Chambre double à partir de € 49/£ 42/$ 60

Photo d’un Coffee Shop par Arthur40a
[Source:venere]

Royaume Uni: Le cannabis devrait être vendu sous licence.

Le cannabis devrait être vendu dans les magasins sous licence, selon les experts

Conduisant des recherches sur le cannabis ils appellent à la légalisation avec des contrôles similaires à l'alcool et au tabac.

Le cannabis à usage récréatif devrait être disponible dans les magasins avec des restrictions similaires à celles utilisées pour contrôler la vente d'alcool et de tabac, selon l'expert de premier plan du Royaume-Uni sur la drogue.

Selon un scénario, les gens seraient en mesure de demander un permis pour acheter des produits dérivés du cannabis une fois atteint l'âge de 21 ans, à condition d'avoir l'approbation d'un médecin, dit-il.

La drogue serait réglementée par un organisme qui assure la qualité et la sécurité des produits avant leur mise en vente.

Une refonte de la législation entourant le cannabis et des produits dérivés sera nécessaire pour reprendre le cannabis aux mains de criminels, a déclaré Roger Pertwee, professeur de neuropharmacologie à l'Université d'Aberdeen.

Dans les années 1970, Pertwee était le co-découvreur de THC, l'ingrédient actif du cannabis.

Prenant la parole avant son allocution cette semaine au British Science Festival de à Birmingham, Pertwee a déclaré: "À mon avis, nous n'avons pas encore une solution idéale pour le cannabis récréatif. Nous devrions envisager l'octroi de licences et encadrer le marché du cannabis et de ses produits dérivés comme nous l'avons fait avec l'alcool et le tabac."


Le cannabis n'est pas plus dangereux que le tabac ou l'alcool, selon le professeur Pertwee. Photo: David Bebber / Reuters

"À l'heure actuelle, le cannabis est dans les mains de criminels, et c'est insensé. Nous sommes autorisés à prendre de l'alcool, à fumer des cigarettes. Le Cannabis, si il est bien gérée, ne devrait probablement pas être plus dangereux que ça."

Le gouvernement à reclassé cannabis en drogue de classe B la fin de l'année dernière, contre l'avis du Conseil consultatif sur l'abus des drogues. Le président du Conseil, le professeur David Nutt, a été licencié après avoir critiqué la politique sur la drogue du gouvernement, un geste qui a poussé cinq autres à démissionner en signe de protestation.

La possession de drogues de classe B, qui comprennent les amphétamines, le speed et les barbituriques, est passible d'une peine maximale de cinq ans de prison et d'une amende. En faire commerce peut entraîner une peine de 14 ans de prison. Les chiffres les plus récents du Home Office montrent qu'il y a 158.000 condamnations pour possession de cannabis par an.

Pertwee déclare qu'il voulait rouvrir le débat sur le cannabis, en disant qu'il était favorable à une légalisation si la drogue est réglementée. Il a ajouté que des alternatives plus saines pour consommer du cannabis étaient disponibles.

Proscrire la drogue contraint les utilisateurs à cultiver de façon illicite ou à l'acheter chez un dealer. "Ils n'ont pas idée de la composition, de ce qui a été ajouté, et ils risquent d'être incités à prendre d'autres drogues" dit-il.

Les tentatives visant à assouplir l'interdiction du cannabis ont été contrées par la préoccupation du fait qu'il peut provoquer la schizophrénie chez une minorité de personnes prédisposées. Pertwee dit qu'il pourrait être possible pour les médecins d'évaluer les antécédents des personnes et le risque de problèmes de santé mentale avant de leur permettre d'acheter une licence de cannabis.

"Il faudrait un âge minimum de 21 ans, mais je voudrais aller plus loin: Vous devrez avoir une licence. Vous devez avoir un permis de conduire, vous devez avoir unpermis pour certains chiens, pourquoi pas une licence de cannabis, de telle façon que vous ne pourriez consommer que si c'est médicalement sûr pour vous de le faire? " a t-il dit.

Nutt, professeur de neuropsychopharmacologie à l'Imperial College de Londres, a déclaré: "Je me félicite de cette tentative par un expert de premier plan au Royaume-Uni sur le cannabis pour amener de la rationalité dans le débat sur son statut juridique.

"Comme le cannabis est nettement moins nocif que l'alcool, la criminalisation des personnes qui préfèrent cette drogue est illogique et injuste. Nous avons besoin d'une nouvelle approche réglementaire du cannabis. Le modèle des coffee-shop néerlandais en est un qui a fait ses preuves, mais certaines des nouvelles suggestions du professeur Pertwee peuvent très bien avoir des avantages supplémentaires et doivent être activement débattue. "

[Source: The Guardian]

Des Activistes mexicain protestent contre la prohibition en fumant

Avec la nation contre une guerre violente des drogues, plus de 200 personnes se sont concentré dans le centre de la ville de Mexico pour fumer de la marihuana et exiger qu'elle soit légalisée, rapporte un reporter de l'AFP.

Image sans texte alternatif.


Les manifestants ont résisté à la pluie pour rester dans le lieu touristique très connu de résistance de l'Alameda pour fumer de la marihuana, qui reste illégale au Mexique, même si le pays se trouve dans un groupe de nations d'Amérique Latine qui permet la possession d'une petite "dose personnel" de drogue.

Beaucoup de participants ont fumé dans des pipes décoré de têtes de mort, elles font allusions aux traditions culturel pré-hispanique. Sur fond de musique une pétition à circuler réclamant la légalisation.

L'appuie pour légaliser ce qu'on appelle " drogue douces" au Mexique, à grandit, spécialement dans les partie de gauches comme une forme de freiner la violence dut aux narcotrafiques qui a laisser un compte de 28 000 personnes morte dans les 4 dernières années.

Héctor Aguilar Camín, éditeur de la revue mexicaine Nexos, et Jorge G. Castañeda, un ancien ministre des relations extérieur mexicain et actuel professeur à l'Université de New-York, écrit dans une colonne du Washington Post que les bandes de drogues du Mexique pourrait voir perdre 60 % de leurs revenues si la marihuana arrêtais d'être un produit de contrebande.

"Pendant que leurs immense bénéfices seront réduit, les leaders de la drogue seraient privé de l'argent quasi illimité qu'ils utilisent en ce moment pour financer les recrutements, acheter des armes et dessous de tables", écrivent-ils.

Les arguments de Camín y Castañeda s'unissent a ceux de l'ex gouverneur républicain du Nouveaux Mexique, Gary E. Johnson, qui le vendredi avait écrit dans le blog FireDogLake, que la dépénalisation de la marihuana est " probablement la seul voie pratique pour affaiblir les cartels de drogues".

"La politique des États-Unis depuis quasiment 70 ans à essayer de maintenir confiner le marche illégale- qu'on pourrait qualifier de pas plus
préjudiciable (nuisible) que celui de l'alcool qui est consommé par plus de 15 millions d'américains du nord chaque mois- ce qui signifie que nous avons donner aux criminels un monopole virtuel sur quelques choses que l'enquêteur d'amérique du nord Jon Gettman qu'il estime être une industrie de 36 milliards par an, plus que l'industrie du mais et du blé réunis", a écrit Johnson.

L'ex président mexicain Vicente Fox, qui a été à la tête du partie conservateur de l'actuel président Felipe Calderón, a rapidement manifesté son appuie pour une tel mesure.

Source:Aporra.org

traduit par Jahlow

Source: en anglais: Manila Times

Californie : la prohibition en sursis?

La Californie est à huit semaines d'un vote qui fera probablement date dans l'histoire de la prohibition. Le 2 novembre 2010, ses électeurs seront appelés aux urnes pour choisir deux nouveaux gouverneur et sénateur, mais ils devront également se prononcer sur la désormais célèbre proposition 19 : le Regulate, Control and Tax Cannabis Act of 2010. Décryptage.

En cas d'adoption, cette proposition initiée par un groupe de citoyens (433 000 signatures requises, plus de 700 000 récupérées) aura selon les juristes de l'état de Californie, plusieurs conséquences.

Tout d'abord la consommation de cannabis pour usage personnel sera légalisée. Les personnes majeures de plus de 21 ans, auront le droit de posséder sur eux jusqu'à une once (28g) de marijuana, de la consommer dans les lieux privés et dans les lieux publics possédant une license, et de la cultiver au domicile privé sur une surface allant jusqu'à 750 cm2.

Par ailleurs les gouvernements locaux (villes et comtés), auront la possibilité de réguler tous les aspects de la commercialisation du cannabis : taxes, conditions de culture et de transport, réglementation sur les emplacements des points de vente et leurs horaires d'ouverture.

Le volet repressif n'est pas oublié, puisqu'il sera interdit de vendre du cannabis aux mineurs, de conduire un véhicule sous influence, et de transporter du cannabis vers d'autres états ou pays. Les contrevenants s'exposeront à des peines de prison pouvant aller jusqu'à 7 ans. De plus, un employeur aura le droit d'interdire l'usage du cannabis à un employé dans le cas où celui-ci verrait ses performances diminuées dans son travail.

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On le voit, cette proposition est très loin d'une légalisation sauvage et incontrolée. Elle est officiellement promue par le groupe "Vote Yes on 19" (http://yeson19.com/). Pour convaincre les californiens de la nécessité de basculer d'une prohibition à une régulation, ils s'appuient principalement sur trois arguments.

Premier d'entre eux : en Californie il est aujourd'hui plus simple pour les mineurs d'acheter du cannabis que de l'alcool. Sortir la vente de cannabis de la clandestinité, par nature sauvage et invisible, vers une régulation controlée et visible, permettrait ainsi de mieux protéger les enfants.

Deuxième argument : la prohibition a créé un marché criminel et violent, dirigé par des mafias internationales. Aux USA, 60% des revenus des cartels est tiré du marché du cannabis : une régulation contrôlée aurait pour effet d'assécher significativement cette source de profit et de diminuer les violences liées aux trafics.

Troisième argument : la fin de la prohibition permettrait de récupérer pour l'état de Californie plusieurs centaines de millions de dollars par an. Par les taxes tout d'abord : avec un marché estimé à 14 milliards de dollars, elles pourraient rapporter 1,4 milliard chaque année. Par les économies ensuite : la police gaspille aujourd'hui de précieuses ressources à poursuivre de simples consommateurs. En 2008 elle a procédé à plus de 60 000 arrestations pour consommation illégale de cannabis.

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Les opposants à cette loi, les "No on Prop19" ont une vision diamétralement opposée. Selon eux la proposition 19 amenera une banalisation du cannabis, provoquant une augmentation de la consommation chez les jeunes. Par ailleurs ils pensent que l'on ne verra aucune baisse de la violence, et que le nombre d'accidents de voiture liés à la prise de cannabis augmentera dramatiquement. Enfin ils estiment que l'argent public économisé d'un côté sera dépensé de l'autre pour la prise en charge des nouveaux usagers nécessitant des traitements. En conséquence ils demandent le maintien pur et simple de la prohibition.

Il est frappant de voir à quel point les deux camps souhaitent exactement la même chose : protection des enfants, baisse de la violence, préservation des finances publiques. Même objectifs donc, mais une interprétation des faits différente, amenant à des positions opposées.

Les promoteurs de cette proposition ont pour eux un fait solidement établi. C'est un point difficile à contester : après 50 années de guerre contre la drogue, la prohibition est un échec cuisant. Elle n'a empêché ni la consommation, ni l'enrichissement et le développement des mafias, ni la baisse du prix des drogues. La situation ne cesse même d'empirer. S'il y a 20 ans les pays membres de l'ONU se fixaient encore comme objectif l'éradication totale des drogues dans le monde, aujourd'hui l'ONUCD ne se fixe plus comme but que la stabilisation de la consommation. La guerre contre la drogue ne sera jamais gagnée, les états l'ont compris.

Enfin, la Californie a prouvé sa capacité à faire exister le cannabis au sein de la société de façon légale et régulée. En effet, en 1996 elle fut, grâce à une consultation populaire de ce type, le 1er état des Etats-Unis à légaliser le cannabis médical (13 autres ont suivi depuis). Les Californiens disposent donc de 14 années de recul pour se forger une opinion sur la dangerosité supposée de toute autre politique que celle de la prohibition.

Et justement, où en est l'opinion? Le débat est vif, et à moins de 2 mois du vote, le oui fait la course en tête. D'après un sondage USA Survey, au début de ce mois 47% des votants étaient certains de voter oui à la proposition 19, pour 43 % de Non, et 10% d'indécis (marge d'erreur +- 4,2%). A noter qu'en avril 2010, lors du 1er sondage après validation de la proposition, le oui l'emportait avec 56%, et oscille depuis entre 44 et 52%. Le non est lui parti de 42%, et est monté jusqu'à 48%.

Si les républicains de Californie se sont clairement exprimés contre la proposition 19, les démocrates ont eux décidé de ne pas prendre position. Une façon de s'en remettre aux électeurs. Ces derniers feront-ils preuve d'autant d'audace qu'en 1996? Réponse très prochainement.

[source:mediapart]

Le cannabis thérapeutique autorisé en Israël


Le ministère israélien de la Santé vient d’autoriser cinq établissements médicaux à stocker et à délivrer du cannabis thérapeutique aux malades souffrant notamment de cancer. Les hôpitaux concernés comptent parmi les plus connus du pays : Rambam (Haïfa), Zief (Safed), Assaf Harofé, Shiba-Tel Hashomer et Ichilov (Tel-Aviv). On se souvient que durant l’été, l’Allemagne avait déjà autorisé le recours à ce type de traitement pour combattre la douleur dans des cas de cancers et de sclérose en plaque. Par ailleurs, quatorze Etats américains, ainsi que les Pays Bas ont déjà légalisé cette pratique. En Israël, l’usage légal de cannabis restera sous contrôle médical strict avec des doses évidemment surveillées et même des périodes clairement définies. A l’avenir, la Suisse s’apprête également à rejoindre les pays qui permettent l’usage de cannabis dans un but thérapeutique. En France toutefois ce remède demeure interdit malgré quelques autorisations ponctuellement.

Kestrel : la voiture en cannabis


Après les voitures qui carburent aux algues, whisky et même excréments, c’est la carrosserie qui passe à l’écolo, et même en mode hippie. Une société canadienne aurait ainsi mis au point un concept électrique, dont la coque serait en partie réalisée avec du chanvre.

Pour faire des voitures écolos, les industriels ont imaginé tous les types de carburants, de l’électricité aux algues, en passant par les déchets organiques et même le whisky ! Il y eut aussi l’EcoF3, dont le volant était fait à base d’un polymère dérivé de carottes et de racines de légumes, le siège en lin et soja, le châssis en bouteilles recyclées, ou encore les rétroviseurs à base de déchets de pomme de terre…

Motive Industries va plus loin, en créant une carrosserie « bio », à partir de matériaux « bio-composite » dont des… nattes de chanvre ! Il fallait oser penser à cette plante - généralement davantage utilisée dans le textile (ou la fumette…) - pour remplacer l’acier, l’aluminium ou le plastique, plus couramment utilisés dans la fabrication de carrosseries automobiles !

Made in Canada

Baptisé Kestrel, le concept électrique à quatre places est 100% canadien – et non indien,donc - puisque le chanvre en question est cultivé à Alberta, berceau de Motive Industries. Un moyen de construire un véhicule écologique mais aussi de créer de nouveaux emplois et de soutenir et développer le secteur automobile canadien.

Cultiver du chanvre offrirait bien des avantages, à en croire les dirigeants de Motive Industries : il ne consommerait que très peu d’eau et de pesticides, s’adapterait bien au climat canadien… et sa culture étant illégale chez le voisin américain, cela offrirait un bel avantage au Canada en cas de production en grande série. Les ingénieurs ont également travaillé sur ce nouveau matériau pour garantir la même résistance et la même solidité que les matériaux classiques, tout en réduisant le poids et les coûts de fabrication. La fiche technique du concept indique par ailleurs que le Kestrel ne pèserait que 850 kilos qu'il serait capable capable d’atteindre les 135 km/h maximum et que ses batteries offriraient une autonomie d’environ160 km.

Motive Industries croit en une production en série dès 2012 de son Kestrel. Resterait alors quand même une question : passerait-elle les douanes ?

[source:autonews]

STIGMATISÉS PERSÉCUTÉS EXCLUS


Parmi les catégories de population « jetées à la vindicte publique » et trop souvent montrées du doigt : Les usagers de cannabis, une population hétéroclite regroupant des citoyens de tous les âges et de toutes les classes sociales !

Certains d’entre vous pensent que les amateurs de cannabis fuient la réalité et ruinent leur santé, qu’il ne tient qu’à eux d’arrêter une pratique réprouvée par la morale et par une partie de la population « intoxiquée » aux campagnes de prévention caricaturales de la Mission Interministérielle de Lutte contre la Drogue et la toxicomanie (MILDT). Si le cannabis remporte un tel succès (nous sommes quelques millions à en user), c’est sans doute parce que de toutes les drogues, elle est une des plus « douces » comme le soulignent de nombreux rapports. Consommé pour le plaisir qu’il procure, le cannabis l’est aussi pour ses vertus thérapeutiques reconnues et acceptées dans tous les pays voisins du nôtre…

À peine élu président, Nicolas Sarkozy nommait à la tête de la MILDT Etienne Apaire, un de ses fidèles au ministère de l’intérieur et l’artisan de la « loi relative à la prévention de la délinquance » de mars 2007, loi qui instaure « les stages de sensibilisation aux dangers de l’usage des produits stupéfiants ».

Nous ne sommes ni des délinquants, ni des malades, mais des citoyens ! Nous ne voulons plus vivre dans la crainte permanente d’un contrôle sur la voie publique ou sur le bord des routes, d’autant plus — et toutes les enquêtes le démontrent — que la répression de l’usage est parfaitement inutile. Nous ne serons pas les boucs émissaires faciles de la politique sécuritaire de Nicolas Sarkozy. En 2009, 174 870 infractions à la législation sur les stupéfiants ont été constatées dont 90 % concernent le simple usage et les policiers, sommés de faire du chiffre par leur hiérarchie, traquent les « fumeurs de joints » et s’en prennent avant tout aux jeunes des quartiers populaires.

Le gouvernement, en caricaturant les dangers de cette plante et en préférant, à la prévention et à l’éducation, le coup de matraque, occulte le débat sur la loi de 1970, une loi qui pénalise l’usage en privé, qui assimile le trafiquant à un terroriste et qui punit la « présentation sous un jour favorable des stupéfiants », une loi inappliquée et inapplicable.

par JP Galland

[source:Cannabissansfrontiere]

Un Parisien avait un appartement entier dédié à ses plants de cannabis


PARIS — Un homme qui avait dédié un appartement entier dans le XVe arrondissement de Paris à la culture de plants de cannabis, avec un système permettant de brasser l'air en permanence, a été interpellé et déféré devant le parquet, a annoncé vendredi la préfecture de police de Paris (PP).

L'homme, par crainte de fuite d'eau dans son appartement, n'avait pas installé de système d'arrosage automatique et venait chaque jour arroser ses plants, a expliqué la préfecture.

Ce sont ses allées et venues dans l'appartement, et les lumières en permanence allumées, qui l'ont trahi. Il a été interpellé le 26 août devant son domicile.

Lors de la perquisition, les policiers ont retrouvé 53 plants de cannabis ce qui, "au terme de la croissance", équivaut à 19 kg et "une valeur marchande de 110.000 euros", a précisé la PP.

L'homme a néanmoins affirmé aux policiers qu'il ne s'agissait que de pourvoir à sa consommation personnelle.

[source:AFP]

Lettre au Los Angeles Times


Ndlr: Le 25 août 2010, le Los Angeles Times a publié un éditorial ouverte rédigée par 6 anciens policiers de la lutte anti-drogue aux États-Unis se référant aux politiques de cannabis aux Pays-Bas. Le 2 Septembre 2010, ENCOD Fredrick Polak président a envoyé la lettre ouverte suivante au LA Times.

Pour les rédacteurs en chef du Los Angeles Times:

La récente Op-Ed rédigé par les actuels et anciens policiers américains de la lutte anti-drogue une fois de plus dénature l'expérience néerlandaise avec le cannabis" coffee shops "comme un avertissement aux Américains sur la suppression de cannabis du marché noir.

Tout d'abord, ils se réfèrent aux chiffres de ventes de marijuana des coffee shop d'Amsterdam . Les coffee shop ne se limitent pas à Amsterdam. Les conseils locaux ont le droit de décider d'autoriser ou non les coffees, ils peuvent être trouvés dans plus de 50 villes et villages à travers le pays et pas seulement dans les centres touristiques, comme la capitale. Certaines villes ont même des coffeeshops qui ont été mis en place par les conseils locaux, parce que la situation de refusé l'accès au cannabis pour les adultes été pire.

À l'heure actuelle, seule la vente au détail de cinq grammes est tolérée,Si la production du marché noir reste un problème, tout comme il est aux États-Unis. Les maires de la majorité des villes qui accueille un coffee-shops ont exhorté le gouvernement national aussi dépénaliser la culture , le stock en gros et le transport - de l'offre.

Un sondage effectué plus tôt cette année a indiqué que quelque 50% de la population néerlandaise pense que le cannabis devrait être légalisé , alors que seulement 25% souhaitaient une interdiction totale.

Il est vrai que le nombre de coffees shops a beaucoup chuté . Ont en dénombrés 2.500 dans tout le pays, à présent ont en trouve 700 - si ce n'est que quelques «centaines» .

Les problèmes avec les "touristes de la drogue" sont essentiellement limités aux villes et villages à proximité de nos frontières avec l'Allemagne et la Belgique. Ces problèmes sont principalement dû aux embouteillages . Sont ils dû a la prohibition dans les pays voisins ou le résultat de la tolérance néerlandaise ?

Pour ce qui est des «problèmes de nuisance publique» avec les coffee shops , ils sont minimes par rapport aux bars, comme le montre la rareté des appels à la police pour des problèmes dans un coffee.

Il est vrai que la demande a augmenté dans les années 70 et 80 , mais les policiers , ont déclarer
honteusement qu'il y avait des demandes et des augmentations de la consommation de cannabis plus importantes dans les etats voisins qui continue l'interdiction complète.

Les policiers de la lutte anti-drogues , La plupart outrageusement,ont ignorer les bien connu et incontesté statistiques qui montrent que l'utilisation du cannabis au Pays-Bas reste à peu près la moitié de celle des États-Unis et est comparable à celle de nos pays voisins avec leurs politiques plus répressives. En outre, les taux de consommation d'héroïne aux Pays-Bas sont eux aussi , la moitié des taux américains. Nous attribuons ce fait à ce qu'on appelle la "séparation des marchés" pour les drogues dures et douces.

Mon organisation, ENCOD, la Coalition européenne pour une politique des drogues juste et efficace . les écarts de l'expertise scientifique que la théorie de l'interdiction a été falsifié par l'expérience néerlandaise avec la dépénalisation du cannabis.

C'est ma ferme conviction que le peuple américain, et certainement Californiens, Serait d'accord pour la dépénalisation de la drogue et la régulation des marchés de la drogues, si seulement ils savaient que le problème de la drogue dans leur pays est bien pire que dans les pays avec des politiques plus libérales. Le problème est que les Américains ne savent pas que leur pays a un sérieux problème avec la drogue, mais ils croient aussi ou sont convaincus que, aux Pays-Bas et d'autres pays européens, la situation est encore pire. C'est ce qu'ils ont entendu de leurs gouvernements et policier anti-drogue.

Il existe une serie de mensonges qui ont été cité par les autorités américaines, en particulier sur les Pays-Bas. Un policier de la lutte anti drogue , je crois que c'était Lee Brown, a averti qu'en visite a Amsterdam ont trébuché sur des junkies dans le centre ville. En 1998, juste avant le début d'une mission «d'enquête» aux Pays-Bas, puis US Drug Czar général Barry McCaffrey a fait valoir que la politique néerlandaise sur les drogues été un «désastre total». Il a affirmé que les Etats-Unis avait moins de la moitié du taux assassiner des Pays-Bas - 8.22 meurtres pour 100.000 habitants en 1995, contre 17,58 aux Pays-Bas. "C'est la drogue", at-il expliqué.

Le Bureau central Néerlandais de statistique a publié un communiqué de presse spéciale expliquant que le taux réel d'assassiner néerlandais est de 1,8 pour 100.000 habitants, soit moins d'un quart du taux de personne assassiner aux États-Unis.

On ne sait pas si McCaffrey a compris le lien qui il a laissé entendre entre le taux d'assassiner et la politique des drogues pour la situation américaine.

J'espère que le peuple américain aura au moins l'accès à des informations précises quand ils décideront d'une politiques sur le cannabis qui fonctionne mieux. Les Américains n'ont pas cessé d'être pragmatique. Ils ont été systématiquement induit en erreur. Si ils peuvent avoir la connaissances sur l'état du problème dans leur propre pays et ailleurs, je ne peux pas imaginer qu'ils continueront à soutenir la prohibition des drogues.

Dr. Frederik Polak
Amsterdam psychiatre
Président de ENCOD, la Coalition européenne pour les politiques des drogues juste et efficace
[Source:EncoD traduction Cannactus]