Cannabis Médical : Casser la loi pour sauver des vies

Dans la plupart des pays, l'utilisation du chanvre est interdite même dans un but médical. L'automédication au cannabis a poussé un grand nombre de citoyens généralement respectueux des lois à entrer en conflit avec le système légal.

Savages : Lutte entre hippies et cartels

Dans Savages, le cinéaste américain Oliver Stone met en scène le combat implacable mais encore «hypothétique» entre des néo-hippies californiens et un cartel de la drogue mexicain cherchant à s’implanter de l’autre côté de la frontière.

INTERVIEW DE JORGE CERVANTES, LE GOUROU MONDIAL DU CANNABIS

Soft Secrets interview Jorge Cervantes, un des grands experts mondiaux du cannabis et collaborateur de Soft Secrets.

Cannabis : les bons plants du Colorado

Depuis 2000, cet Etat américain a légalisé l'usage médical du cannabis. De la culture des fleurs au commerce des produits dérivés, les business se multiplient. Une économie très profitable, y compris pour les finances locales.

La France accro à la prohibition

Publication en juin dernier à New York du rapport de la Commission mondiale sur la politique des drogues (Global Commission on Drug Policy) signé par une kyrielle de personnalités de stature mondiale qui constatent l'échec de la guerre à la drogue...

Danemark: Copenhague, le maire qui veut légaliser le cannabis


Afin d'étouffer les réseaux criminels qui en tirent profit, l'édile de la capitale danoise veut légaliser le commerce des drogues douces. A titre expérimental, l'Etat se chargerait de leur vente. 

Danemark: Copenhague, le maire qui veut légaliser le cannabis

NOVATEUR - Le projet de Frank Jensen se heurte encore au refus du gouvernement, mais est soutenu par la majorité de ses administrés.
S. Carsten/Polfoto

Frank Jensen n'a rien d'un hippie. Avec ses cheveux courts et sa mise soignée, cet amateur d'opéra et de Jean-Sébastien Bach a plutôt l'air d'un premier de la classe. Pourtant, le maire (social-démocrate) de Copenhague, la capitale danoise, a bien de quoi effrayer le bourgeois. Dès son élection à l'hôtel de ville, il y a un peu plus de trois ans, ce pilier du Parti social-démocrate - il fut ministre de la Recherche, puis de la Justice - a fait approuver par le conseil municipal un projet visant à légaliser la vente du cannabis. En septembre 2012, un deuxième texte, adopté à 43 voix contre 12, prévoit la légalisation de cette "drogue douce" à titre expérimental, pour une durée de trois ans, afin que l'Etat puisse contrôler sa distribution et sa commercialisation. 

Rapprocher les pouvoirs publics des consommateurs

"Notre idée n'est pas de faire en sorte que davantage de gens consomment une substance aussi nuisible que le cannabis, explique l'édile à L'Express. Mais nous voulons couper l'herbe sous le pied des criminels qui amassent des fortunes avec ce business." Pour la seule ville de Copenhague, le chiffre d'affaires dégagé par la vente du haschisch (résine de cannabis) et de la marijuana (herbe de cannabis) est en effet estimé à plus de 150 millions d'euros par an. 


La majorité des Copenhaguois est favorable au projet, selon un sondage de l'institut TNS: 53% sont pour, tandis que seuls 25% sont contre (22% se disent indifférents). Mais le gouvernement danois, également dominé par les sociaux-démocrates, s'y oppose fermement et bloque sa mise en oeuvre. 
Le veto gouvernemental ne décourage pas la municipalité, qui organise, le 15 mars prochain, une grande conférence sur la légalisation du cannabis, en présence d'experts venant d'Amsterdam ou de l'Etat de Washington (Etats-Unis), lequel vient de dépénaliser l'usage du cannabis. L'objectif est d'alimenter le débat et de promouvoir le projet expérimental de Frank Jensen. Bref, de faire bouger les lignes. "Il faut entrer dans le vif du sujet et aborder les modalités d'application de notre plan", explique Mikkel Warming, maire adjoint (Parti rouge-vert) chargé des affaires sociales.  


Certaines pistes sont déjà explorées. Première solution: la municipalité pourrait ouvrir une trentaine de points de ventes à travers la capitale ; ce réseau fonctionnerait comme un monopole public, à la manière de la distribution des vins et spiritueux en Suède, où la filière alcool est entièrement contrôlée par l'Etat. Variante: le cannabis serait vendu en pharmacie, sur présentation d'une carte d'assuré social prouvant la nationalité danoise de l'acheteur. Selon la mairie, ce système présenterait l'avantage de rapprocher les pouvoirs publics des consommateurs, afin d'informer ceux-ci sur les dangers de la fumette. Spécialiste des questions d'addiction, le psychiatre Henrik Rindom approuve: "Depuis vingt-cinq ans que je travaille sur les questions de drogue, je n'ai jamais vu une seule étude qui montre une corrélation entre la répression et la baisse de la consommation", souligne-t-il.  

Vers un contrôle total de la filière

Seule certitude: le Danemark ne veut pas imiter le modèle néerlandais, où la vente du cannabis est autorisée dans les coffee shops. "Bien que les fumeurs de cannabis soit moins nombreux aux Pays-Bas que dans d'autres pays européens, ce système n'a pas permis de diminuer la puissance des réseaux criminels qui contrôlent toute la filière en amont des coffee shops", argumente Mikkel Warming. Pragmatique, la mairie de Copenhague s'oriente vers un contrôle total de l'ensemble de la filière du cannabis - y compris, s'il le faut, sa culture sous serres. Seul un monopole de ce genre permettrait de priver le crime organisé d'une partie de son chiffre d'affaires. Irréaliste? Peut-être pas. 
En tout cas, il ne serait pas surprenant que cet audacieux projet finisse, un jour, par se concrétiser. Car, en matière de moeurs, le Danemark est depuis longtemps imprégné d'une mentalité libérale. Le petit royaume scandinave (4 millions d'âmes) est, par exemple, l'un des premiers au monde à avoir accordé le droit de vote aux femmes (en 1915) et à avoir légalisé l'avortement (en 1939). Il est aussi le tout premier où la pornographie est devenue légale (en 1969). Quant au cannabis, il fait partie du paysage depuis 1971. Cette année-là, des hippies danois avaient envahi le quartier de Christiania, un terrain militaire en friche, pour en faire aussitôt le plus grand squat d'Europe. Aujourd'hui encore, il abrite 1000 foyers, une crèche, des boutiques et une dizaine de bars, où plane toujours une acre odeur de cannabis.  


Dans les années 1970, les nouveaux habitants de Christiania avaient transformé leur lieu de vie en une "république" autogérée, peuplée d'artistes, de musiciens, de pacifistes, d'antimilitaristes et autres "babas cool" aux cheveux longs, souvent amateurs de musique planante. Désormais moins hippie que bobo, le quartier s'est installé dans le paysage, au point de devenir un passage obligé pour les touristes en quête d'encanaillement. Mais les petits dealers à l'ancienne ont été remplacés par des membres de réseaux mafieux. 
Surtout, le trafic de drogue s'est propagé à d'autres secteurs de la capitale, où la guerre pour le contrôle du marché fait rage entre les gangs de Hells Angels et ceux de la "seconde génération", selon l'expression employée par la police pour qualifier les trafiquants danois d'origine étrangère. Ces dernières années, les règlements de comptes par arme à feu sont devenus monnaie courante dans la ville de la Petite Sirène d'Andersen. "En 2008-2009, on a dénombré 40 échanges de tirs", précise Johan Reimann, patron de la police de Copenhague, qui constate l'influence croissante des gangs, lesquels compteraient 1700 membres au total. 

"La politique de tolérance zéro ne marche pas"

"J'ai du mal à comprendre le sens d'une politique qui permet au crime organisé d'amasser des fortunes sur le marché noir du cannabis, insiste Frank Jensen. L'actuelle politique de tolérance zéro ne marche pas: de plus en plus de Danois se sont mis à fumer des joints ces dernières années." Selon le maire de Copenhague, l'heure est venue d'aborder la question avec un autre état d'esprit: "Il faudrait qu'au moins une ville en Europe puisse essayer autre chose afin que l'on juge sur pièces..."  
Et si l'expérience de la légalisation échouait, la municipalité saurait se montrer magnanime. D'une pirouette, Mikkel Warming, maire adjoint chargé des affaires sociales, l'assure: "Au bout de trois ans, si cela ne marche pas, il nous suffira de rétrocéder le commerce du cannabis au crime organisé. En l'état actuel, il gère cela parfaitement!" 

Source:L'express

Valls et le cannabis "On peut dialoguer sauf de l’interdit"


Ce matin, dans la partie Interactiv’ du 7/9 de Patrick Cohen sur France Inter, vers 10’15, Farid Ghehiouèche, porte parole de Cannabis Sans Frontières interpelle le Minisinistre de l’Intérieur, Manuel Valls.
Pour entendre directement la question et les commentaires de l’animateur de CSF :

Egal à lui-même, comme ses prédécesseurs, Valls préfère la politique de l’autruche... pour ne rien changer aux problèmes de santé et de sécurité publiques que la politique de prohibition engendre à grande échelle.
Pire on se rappellera qu’un certain Charles Pasqua, alors Maxisinistre de l’Intérieur avait proposé un grand débat national en 1994, qui avait débouché sur le rapport de la Commission Henrion (lui même renforcé par l’analyse des réponses au "questionnaire Balladur à la Jeunesse")... Bref, depuis 20 ans, le débat n’existe pas... la preuve Manuel Valls commence par répondre "Non, on peut avoir un débat sauf sur l’interdit" !
Il ne reste plus qu’aux millions d’usagers du cannabis à se montrer solidaires, pour sortir de l’hypocrisie et des mensonges.
Pour la petite histoire, Farid Ghehiouèche était candidat pour les élections législatives 2012 avec l’étiquette politique "Cannabis Santé-Libertés-Justice", en 2009 avec la liste pour les élections européennes "Cannabis Sans Frontières (alternative écologique)"

Cannabis thérapeutique: un malade du sida se fait applaudir au parlement européen




Il y a plus d’un an, nous vous parlions de Jako et de son combat contre le sida depuis 30 piges. Dame justice venait de l’épargner alors qu’il avait été arrêté en possession de 415g d’herbe de cannabis, “son traitement”. Ce mois-ci, ce sont les députés du Parlement européen qui l’ont applaudi après avoir écouté son histoire. Faites de même.



Source:LesInrocks

Canada : Recours constitutionnel des Clubs Compassion


Les dispensaires ou Clubs Compassion distribuent du cannabis... (PHOTO OLIVIER JEAN, LA PRESSE)
Les dispensaires ou Clubs Compassion distribuent du cannabis thérapeutique à des personnes atteintes de divers troubles de santé. En règle générale, ils exigent une note du médecin qui recommande ce moyen de traitement.
PHOTO OLIVIER JEAN, LA PRESSE

(Ottawa) Des Clubs Compassion de Montréal sont engagés dans une nouvelle bataille constitutionnelle. La Presse a appris que 4 des quelque 38 personnes arrêtées lors de raids policiers de juin 2010 ont demandé aux tribunaux d'invalider des dispositions de la loi sur les drogues et le règlement sur la marijuana médicale.

Marc-Boris St-Maurice et Charles Michael McKenzie, qui géraient le Centre Compassion du boulevard Saint-Laurent à Montréal, ont déposé à la Cour supérieure en janvier un «Avis d'intention de soulever l'inconstitutionnalité» du règlement fédéral sur la marijuana médicale et de certaines dispositions la Loi règlementant certaines drogues et autres substances.
Ces procédures s'ajoutent à celles déposées quelques semaines plus tôt par deux administratrices d'un autre groupe, le Club Compassion de la rue Papineau. Marianita Hamel et Geneviève Simon-Potvin affirment elles aussi que ces règles sont contraires à la Charte canadienne des droits et libertés, et demandent qu'elles soient déclarées inconstitutionnelles.
«Le Programme d'accès à la marijuana à des fins médicales ne remplit pas sa mission tant les démarches d'obtention de l'exemption sont laborieuses, et donc que les malades n'ont pas accès à leur médication, les privant ainsi de leur droit à la vie, la sécurité et la liberté», peut-on lire dans la requête de Mmes Hamel et Simon-Potvin.
«En privant les malades de centres de distribution de cannabis à des fins médicales, se trouvent violés leur droit à la vie, la sécurité et la liberté, en contravention aux principes de justice fondamentale, ainsi que leur droit à l'égalité.»
Le gouvernement fédéral est intervenu dans le dossier depuis le dépôt de ces avis, dont le volet constitutionnel risque d'être regroupé en un seul dossier. On peut s'attendre à ce que ces procédures durent plusieurs années.
Une quinzaine de plaidoyers
Le 3 juin 2010, les forces policières ont arrêté près d'une quarantaine de personnes dans quatre Clubs Compassion de Montréal et un de Québec. Les accusations déposées incluaient la possession et le trafic de cannabis. À l'époque, les gens de l'industrie avaient accusé les pratiques trop permissives du centre Culture 420, à Lachine, d'avoir attiré l'oeil des policiers.
Près de trois ans après la rafle, une quinzaine de personnes ont plaidé coupable et ont reçu une absolution assortie d'un don de charité. En tout, une vingtaine d'accusés restent dans l'engrenage judiciaire, dont les quatre coaccusés du centre de Québec.
Les dispensaires ou Clubs Compassion distribuent du cannabis thérapeutique à des personnes atteintes de divers troubles de santé. En règle générale, ils exigent une note du médecin qui recommande ce moyen de traitement.
La pratique n'est pas légale au Canada, mais elle est souvent tolérée par la police ou les gouvernements. Il arrive que des perquisitions soient tout de même menées, comme celles de 2010. Auxquels cas, il n'est pas rare de voir la constitutionnalité des règles sur la marijuana contestée.
C'est d'ailleurs ce que l'un des accusés, Marc-Boris St-Maurice, a fait au début des années 2000. Le fondateur du Bloc Pot et du Parti marijuana s'était fait accuser avec un collègue de possession et de trafic de marijuana, en lien avec les opérations du même Club.
Le juge Gilles Cadieux, de la Cour supérieure, avait tranché que l'absence de source légale d'approvisionnement en marijuana brimait certains droits constitutionnels. Mais il avait préféré ordonner un arrêt des procédures plutôt que d'invalider les règles en vigueur.
À noter que ces nouvelles procédures en inconstitutionnalités s'appliquent au règlement tel qu'il était en vigueur lors des arrestations. Ottawa prévoit adopter un nouveau règlement sur la marijuana médicale ce printemps. La distribution de cannabis dans des Clubs Compassion ou les dispensaires devrait toutefois demeurer interdite en vertu des nouvelles règles.
Source:Lapresse

Cannabis Sans Frontières : Le pouvoir politique français montre son vrai visage


Dominique Broc, le coordinateur national des Cannabis Social Clubs Français vient de sortir de sa garde-a-vue, ce vendredi 22 février 2013.
Alors qu’il devait être hospitalisé hier matin pour une série d’examens importants, les forces de l’ordre sont intervenues à son domicile jeudi 21 février à 7h50 pour l’interpeller et saisir les plantes de cannabis ainsi que le matériel de culture du Cannabis Social Club dont il est membre.
Comme pour lui signifier qu’il commettait de graves infractions, la police a également saisi son matériel informatique et son téléphone portable, ses outils indispensables pour assurer la coordination nationale du mouvement des Cannabis Social Clubs Français.
Le pouvoir politique a-t-il peur ? De quoi exactement ?
En faisant cette démonstration de force, le gouvernement Valls – Ayrault – Hollande montre son vrai visage, celui de l’intolérance et de la répression bête et méchante...
Le pouvoir fait une erreur grave en s’attaquant à Dominique Broc, parce que cela concerne aussi les membres de son Cannabis Social Club, et plus largement l’ensemble du mouvement des Cannabis Social Clubs Français Car nous ne nous attendons pas à ce que nos décideurs politiques reconnaissent une erreur d’appréciation en agissant de la sorte.
L’initiative entreprise par Dominique Broc avec la constitution de Cannabis Social Clubs Français visait à démontrer qu’une évolution du cadre de la loi est possible.
Il n’en est rien, la même logique perdure... Mais elle n’entame pas la détermination des usagers du cannabis qui le cultivent pour ne plus recourir aux produits frelatés que l’on trouve au marché noir.
Cette démarche d’adultes responsables réclamant d’être protéger -à terme- par les autorités est aujourd’hui mise à mal. Nous dénonçons vivement cette attaque qui vise à décapiter notre mouvement, peut-être aussi pour démotiver certains éléments à quelques jours de la déclaration en préfecture de l’association fédérative des Cannabis Social Clubs Français.
Si le pouvoir politique voulait donner le bâton pour se faire battre, il ne s’y serait pas pris autrement : c’est maintenant au peuple de l’herbe en France, au mouvement anti-prohibitionniste français de démontrer qu’il n’y aura pas de procès au Tribunal correctionnel le 8 avril prochain, mais que c’est bel et bien une « association de criminels en bande organisée » qu’il faut poursuivre près la cour d’Assises pour que la loi s’applique vraiment.
Dans les prochaines heures, nous indiquerons les démarches que nous allons entamer pour que Dominique Broc récupère son matériel, et ne supporte pas seul les conséquences de la répression policière.
Contact presse :
Farid Ghehiouèche 06 14 81 56 79 – Dominique Broc : 09 82 61 13 54
Nota Bene : Le collectif Cannabis Sans Frontières, membre de l’ENCOD, soutient l’initiative des Cannabis Social Clubs Français, et adhère aux Amis du CSCF.
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CdP N°75 : le Pouvoir politique montre son vrai visage
A télécharger et diffuser partout

Le HuffingtonPost à la pointe de l’info ?

Alors que le Groupe Horizontal Drogues de l’Union européenne se réunira à Dublin le 25 février pour adopter finalement la stratégie de lutte contre les drogues dans l’espace européen, et définir les principaux axes de son premier plan d’actions, on se demande quand l’UE osera rebondir pour changer la donne internationale ?
Et on remerciera le HuffPost international d’avoir repris cette interview, en attendant d’en trouver une traduction intégrale... http://www.huffingtonpost.com/2013/02/11/gil-kerlikowske-marijuana_n_2664469.html
Mais depuis le vieux continent que retirera-t-on des déclarations de Gil Kerlikowske, le directeur de l’agence anti-drogues aux Etats Unis ?
Cet ancien chef de la Police de Seattle, de 2001 à 2009, s’était opposé en 2003 au référendum local à Seattle pour que la possession de cannabis par un adulte pour usage personnel ne soit plus considérée comme une priorité par la police, au motif que c’était déjà le cas selon lui. Dix ans plus tard, l’Etat de Washington est en train de légiférer sur le cannabis en adoptant un régime de régulation similaire à celui de l’alcool.
En 2009, lors de sa nomination par Barack Obama à la tête de l’agence US de lutte contre la drogue, il avait rassuré les opposants à la prohibition, en déclarant que les termes "guerre à la drogue" n’étaient plus appropriés et que les Etats Unis n’étaient pas en guerre contre leur propre population.
Aujourd’hui, il reconnait que "l’administration n’a pas su bien gérer le problème, primo sur les questions de santé publique relative au cannabis, et deuxio sur ce que nous devrions faire et dans quel sens notre politique des drogues devrait aller" et d’ajouter qu’"il existe suffisamment de données scientifiques à propos des risques liés au cannabis pour la santé, sans idéologie. Même si je ne crois pas que la légalisation des drogues et le fait de les rendre accessible soit une bonne chose, je ne crois pas qu’enfermer tout le monde soit une bonne solution".
Dans la veine du chef de l’UNDCP, un autre protagoniste est mis en avant. Il s’agit de Kevin Sabet, dernier rempart de la prohibition US... L’ennemi N°1 de la légalisation du cannabis. Un prohibitionniste de la pire espèce qui peut imposer sa rhétorique, en tant qu’expert, notamment parce qu’il a réussi à se maintenir en tant que conseiller de la Maison Blanche de la politique en matière de drogues sous l’administration Clinton puis Bush puis Obama... Le parfait caméléon pour contrecarrer les efforts des organisations citoyennes telles NORML, SSDP, DPA... etc.


Cannabis Médical : IACM - Bulletin du 17 Février 2013


International Association for Cannabinoid Medicines (logo)


Science/Homme: la consommation de cannabis n’est pas associée statistiquement à un atistically increased risque de mortalité accru chez les patients victimes d’attaque cardiaque

Des chercheurs de l’Harvard Medical School ont déclaré dans l'American Heart Journal que les patients atteint de maladie coronaire et victimes d’une attaque cardiaque (infarctus du myocarde) « ne courent pas statistiquement plus de risque de mort s’ils sont consommateurs de cannabis. » L’étude dirigée par le Dr Murray Mittleman, Professeur Associé au Département d’épidemiologie, incluait 3886 patients suivis depuis l’âge de 18 ans.
Pendant la période de l’étude, 519 patients sont décédés, dont 22 sur les 109 qui avaient indiqué consommer du cannabis l’année précédant l’attaque cardiaque. Le taux de mortalité, comparé aux non-consommateurs, est plus élevé de 29 %, mais cette petite différence n’est pas statistiquement significative. Les scientifiques ont indiqué que « des études plus larges avec des mesures répétées de la consommation de cannabis sont nécessaires pour établir définitivement si fumer du cannabis a des conséquences cardiovasculaires néfastes sur les patients atteints de maladie coronarienne. »

Science/Homme: une étude clinique indique que le THC réduit l’apnée du sommeil

Des scientifiques du Department of Medicine de l’université de l’Illinois, Chicago, ont indiqué dans le journal Frontiers in Psychiatry, que, lors d’une étude clinique où il a été administré du THC à 17 patients qui souffraient d’apnée du sommeil (pauses de respiration pendant le sommeil) celui-ci a amélioré leur condition. Les patients inclus dans l’étude présentaient un niveau au moins modéré d’apnée/ hypopnée de 15 par heure. L’index SAAH en mesure l’intensité. Les pauses de respiration doivent durer au moins 10 secondes et sont associées à une diminution de l’oxygénation du sang. Pour commencer, il a été administré 2.5 mg THC par jour, puis les doses ont été augmentées jusqu’à atteindre 10 mg par jour.
Les mesures de l’index de l’apnée étaient réalisées les nuits 7, 14 et 21 du traitement au dronabinol. L’index de changement a été significatif la nuit 21 avec une réduction moyenne de 14 par heure. Il n’a été noté aucune dégradation du sommeil ou d’évènement sévère contraire. Les scientifiques ont conclu que le THC, à des doses de 2,5 à 10 mg par jour, est bien toléré par les patients et réduit significativement le SAAH sur le court terme. Ils recommandent une étude plus large pour mieux identifier les patients qui pourraient bénéficier de ce traitement.

République tchèque: le parlement approuve l’usage thérapeutique du cannabis

La chambre haute du Parlement a approuvé la législation qui rend légal en République Tchèque l’usage thérapeutique du cannabis. En décembre, la chambre basse avait déjà approuvé le projet. L’approbation présidentielle est maintenant nécessaire.
Les législateurs, le 30 janvier, ont décidé que le cannabis, dans un premier temps, serait importé, puis qu’il serait cultivé localement dans un cadre défini par la loi. Une ordonnance sera nécessaire pour obtenir ce médicament en pharmacie, et l’assurance maladie ne remboursera pas son coût. Les patients n’auront pas le droit de faire la culture du cannabis à leur domicile.

En bref

Etats-Unis: Conférence
Du 22 au 25 février 2013, l’association Americans for Safe Access tiendra à Washington D.C. la National Medical Cannabis Unity Conference.
Pour plus d’information :
Conference Website.
Etats-Unis: Des citoyens américains s’opposent à ce que des consommateurs de cannabis soient arrêtés dans les Etats où le cannabis est légal.
Les citoyens du Colorado et de Washington, en novembre, ont permis la légalisation du cannabis, mais le cannabis reste, selon la loi fédérale, illégal. Une enquête réalisée par Reason Foundation-Rupe indique qu’un nombre majoritaire d’Américains pensent que les gens devraient être libres de consommer, cultiver et vendre du cannabis, dans la mesure où l’Etat dans lequel ils vivent a légalisé ce produit.
Reason Foundation-Rupe of 30 January 2013
Etats-Unis: deux législateurs démocrates cherchent à décriminaliser et imposer le cannabis
Earl Blumenauer de l’Oregon et Jared Polis du Colorado, proposent de présenter deux propositions de loi à la chambre des représentants. Les Etats seraient libres de réguler le cannabis comme la bière et le vin, en accord avec la loi fédérale.
Reuters du 5 février 2013
Science/Animal: un traitement local avec du THC réduit la pression intraoculaire de l’œil
Il a été administré des gouttes d’huile d’olive contenant 2 % de THC chaque douze heures, neuf fois, à 21 chiens. Puis il a été administré pendant 7 jours seulement de l’huile d’olive. Une baisse modérée de la pression intraoculaire a été observée après le traitement à base de THC. Les scientifiques ont écrit « que de plus amples recherches sont nécessaires pour déterminer l’efficacité du traitement sur les chiens atteints de glaucome. »
College of Veterinary Medicine, University of Tennessee, Knoxville, USA.
Fischer KM et al Am J Vet Res, 2013;74(2):275-80.
Science/Animal: le cannabidiol (CBD) augmente la durée du sommeil des rats
Le cannabinoïde CBD issu du chanvre augmente la durée totale de sommeil ainsi que le temps de latence, le temps nécessaire pour s’endormir, pendant la période diurne du rat. Le sommeil des animaux qui ont reçu la plus forte dose dans la phase de sommeil profond a augmenté.
Ribeirão Preto Medical School, University of São Paulo, Brazil.
Chagas MH, et al. J Psychopharmacol. 23 janvier 2013. [in press]
Science/Homme: les consommateurs de cannabis sont plus ouverts à de nouvelles expériences et à l’extraversion
Une étude portant sur différents groupes de personnes a montré que les consommateurs de cannabis sont verbalement plus créatifs et obtiennent de meilleurs résultats aux tests sur l’ouverture d’esprit et à l’extraversion.
Institute for Psychology, Karl-Franzens-University Graz, Austria.
Bliem B et al. Neuropsychiatr. 2013 Jan 29. [in press]
Science/Homme: fumer du cannabis augmente le risque de caries dentaires
Une étude incluant 66 941 adolescents montre que fumer du tabac ou du cannabis fait augmenter le risque de caries dentaires.
University of Nevada, Las Vegas, School of Dental Medicine, USA.
Ditmyer M, et al. J Adolesc Health. 23 janvier 2013. [in press]
Science/Animal: un antagonisme du récepteur CB1 augmente la microcirculation des intestins
L’inhibition du récepteur CB1 par un antagoniste synthétique a amélioré la micro circulation du sang dans les intestins lors d’une endotoxémie (présence de certaines toxines dans le sang) expérimentale, pouvant conduire à un choc septique. Les scientifiques ont conclu que « les composés visant les récepteurs CB1 pourraient présenter un potentiel thérapeutique dans les cas d’inflammation systémique, tels que les infections. »
Department of Pharmacology, Dalhousie University, Halifax, Canada.
Kianian M, et al. Clin Hemorheol Microcirc. 18 janvier 2013. [in press]

Strain Hunters : Les expeditions de Green House Seed



Strain Hunters est une série de documentaires réaliser par Green House Seed visant à informer le grand public sur la recherche pour la conservation de la plante de cannabis sous forme de variétés locales particulièrement vulnérables originaires des régions les plus pauvres de la planète

Strain Hunters Expedition au Maroc :






Strain Hunters Expedition Inde :






Strain Hunters Expédition La Trinité et Saint-Vincent :






Source: StrainhHunters

Cannabis: moins dangereux que l'alcool pour les Français


Cannabis: moins dangereux que l'alcool pour les Français, qui restent cependant opposés à une dépénalisation [Sondage YouGov]

Cannabis Alcool
SONDAGE - Les Français estiment que l'alcool est plus dangereux que le cannabis, mais ne semblent pas enthousiastes à l'idée d'un allègement de la répression, selon un sondage exclusif YouGov* pour Le HuffPost.
La question de la dépénalisation du cannabis revient ces derniers temps sur le devant de la scène. Alors que nous vous révélions début février sur Le HuffPost le coup de force du Cannabis Social Club Français, Libération fait sa Une sur ce phénomène, ce samedi 16 février.
Mais les Français ne semblent pas convaincus par cette solution, selon ce sondage YouGov*, réalisé sur Internet entre le 6 et 12 février. Pourtant, quand on les interroge sur la question du système actuel de lutte contre le cannabis, la grande majorité des sondés (77%) l'estiment inefficace. Ainsi, 41% des Français l'estiment plutôt inefficace et 36% très inefficace.
Si on peut y voir une différence entre l'âge des sondés (69% des 18-34 contre 81% des 55 ans et plus), le consensus règne sur la question.
L'alcool perçu comme plus dangereux que le cannabis
Plus intéressant encore: à la question "laquelle de ces trois substances vous paraît la plus dangereuse: alcool, cannabis ou tabac?", les Français placent en tête l'alcool, pour 41% d'entre-eux. Suit ensuite le cannabis (35%) et le tabac (14%). Enfin, 10% des sondés ne se prononcent pas.
Les Français semblent donc du même avis que Francis Cabrel. Le chanteur avait affirmé en octobre dernier: "le cannabis ne me paraît pas beaucoup plus nocif que le pastis".
Il est intéressant de noter que l'écart est plus faible chez les 55 ans et plus (39% pour l'alcool, 37% pour le cannabis) que chez les 18-34 ans (47% contre 27%).
Et, comme tout est politique, la proximité partisane semble aussi changer la donne. A gauche, on considère l'alcool comme beaucoup plus nocif (50% pour les sympathisants d'extrême gauche, 45% et 47% pour ceux du PS/EELV et du centre) que le cannabis (respectivement 20%, 32% et 38%). Par contre, à droite, les courbes s'inversent: 35% des sympathisants UMP et FN estiment l'alcool comme la plus dangereuse des trois substances, contre 48% pour le cannabis.
Les Français ne croient pas à la dépénalisation
Si les Français semblent estimer que les moyens de lutte contre le trafic sont insuffisants, en revanche, les avis divergent concernant les solutions éventuelles pour y mettre fin.
Commençons par les points qui font consensus. Sur les 5 solutions proposées, aucune ne satisfait la majorité de sondés. La lutte contre les trafiquants de drogue reste l'option la plus plébiscitée, avec 43% des Français la jugeant efficace (45% la jugent inefficace).
Vient ensuite le renforcement de la prévention auprès des consommateurs, jugée à 40% efficace (mais seuls 12% des sondés l'estiment très efficace). Cette solution semble d'avantage plébiscitée par les sympathisants PS/EELV, qui la jugent à 53% efficace. Les partisans du FN l'estiment à l'inverse inefficace à 68%.
Concernant la dépénalisation du cannabis, les Français ne suivent pas l'avis de Francis Cabrel, cette fois-ci. Alors que le chanteur estimait que cette solution permettrait de "court-circuiter les mafias parallèles", les sondés ne sont que 28% à la trouver efficace contre 58% à la juger inefficace.
Ici aussi, les différences politiques se font sentir: plus de 40% de la gauche estime que cette solution aurait du succès, contre 9% pour les partisans de l'UMP et 15% pour le FN. Sur cette question, on note aussi un petit clivage générationnel: 33% des 18-34 ans jugent la dépénalisation efficace contre 22% des plus de 55 ans. La légalisation pure et simple obtient des scores très similaires (28% la jugent efficace contre 57% inefficace).
Lire aussi » Les cannabis social clubs révèlent les détails de leur coup de force
Enfin, les Français ne croient pas vraiment à la solution des cannabis social club. Ils ne sont que 30% à estimer cette solution comme efficace contre 56% pensant le contraire.
Mais encore une fois, les avis sont partagés. 36% des 18-34 ans croient en cette alternative contre seulement 25% des 55 ans et plus. Le clivage politique est ici encore présent: si 52% des sympathisants d'extrême gauche trouvent efficace cette solution (41% pour le PS/EELV), seuls 10% des sympathisants de l'UMP la jugent plutôt efficace (13% pour les électeurs FN).

États-Unis : une fac dédiée au cannabis


Le Colorado lance la THC University, une fac dédiée au cannabis

Culture, commercialisation, comptabilité... Deux étudiants de Denver, dans le Colorado, ont ouvert la THC University, d'un genre très spécial.

En France, consommer du cannabis n'est pas légal, mais, aux États-Unis, petit à petit des États l'autorisent. Cette dépénalisation a donné une idée à deux étudiants de Denver. À la fin de l'année dernière, à la suite de la dépénalisation de ce produit dans leur État, Matt Jones et Freeman LaFleur ont ouvert la THC University, du nom du tétrahydrocannabinol, la molécule contenue dans le cannabis, et délivrent des diplômes jusqu'au master. Leur idée remporte déjà un certain succès. Cependant, la vente et la consommation du cannabis restent très encadrées, les consommateurs ne peuvent fumer comme ils l'entendent.

Trois certificats et déjà des "élèves"

"Je sais que certains vont rire ou dénigrer ce cours, mais beaucoup prendront ce diplôme au sérieux", explique Jones devant les caméras de 9News. Une vingtaine d'étudiants ont assisté aux premiers cours samedi dernier sur le campus d'Auraria, à Denver. "Ce n'est pas donné à tout le monde de faire pousser des plants de marijuana en bonne santé et productifs", détaille Matt, "beaucoup de gens pensent qu'il suffit de planter une graine pour que ça pousse". Bien que les étudiants n'aient pas encore de crédits universitaires pour cette formation, les deux acolytes espèrent étoffer leur offre de formation.
Matt et Freeman proposent déjà des cours à distance et essayent de créer des certificats reconnus par les dispensaires et les professionnels du secteur.

"Master" en culture

En mars, pour la deuxième session de cours, les deux jeunes ont créé trois certificats. Le premier apprend aux élèves à tenir une boutique de marijuana, à bien conseiller les clients, le deuxième est destiné a ceux qui veulent apprendre à cultiver leurs plants en intérieur, et le plus poussé est le "master" en culture. "Pour exceller rapidement dans l'industrie du cannabis" en 14 leçons, il faut néanmoins y mettre le prix, plus de 1 000 euros.

Etat-Unis : Le maire de New York adopte la marijuana

Un fumeur de marijuana dans le Colorado.


Michael Bloomberg a annoncé jeudi un adoucissement des mesures à l'encontre des détenteurs de marijuana: «une personne présentant une pièce d'identité et un chèque de garantie sera relâchée».

Le maire de New York Michael Bloomberg a promis jeudi quelques initiatives marquantes pour ses derniers temps à la tête de la ville. Il a évoqué un adoucissement dans la répression pour possession de marijuana et l'interdiction des gobelets en polystyrène.
Le maire aux trois mandats, qui quittera en janvier prochain le siège qu'il occupe depuis 2002, a profité de son discours sur l'état de la ville au Barclays Center, siège de l'équipe de base-ball des Brooklyn Nets, pour évoquer son bilan.
Pour le milliardaire, New York City «se porte mieux que jamais» mais «nous avons encore du pain sur la planche et 320 jours pour finir le travail. Tous les jours vont compter à l'horloge de la mairie», a-t-il lancé.
Parmi les initiatives annoncées, un adoucissement des mesures à l'encontre des détenteurs de marijuana. «Les personnes arrêtées pour détention de petites quantités de marijuana passaient souvent une nuit au poste. On va changer ça», a-t-il dit, «à partir du mois prochain, toute personne présentant une pièce d'identité et un chèque de garantie sera relâchée immédiatement».
Attentif à l'environnement
Le maire, très attentif aux questions de l'environnement, a par ailleurs indiqué que les gobelets en polystyrène, omniprésents dans les bars, restaurants et chez les vendeurs ambulants de la ville, étaient dans son collimateur.
«Un produit qu'il est quasi impossible de recycler et qui ne se dégrade jamais est le Styrofoam (polystyrène extrudé). Ce n'est pas seulement horrible pour l'environnement, ça l'est aussi pour le contribuable. Le Styrofoam augmente le coût du recyclage de 20 dollars la tonne, parce qu'il faut s'en débarrasser», dit-il. «Nous allons travailler à l'adoption d'une loi interdisant les emballages de nourriture en Styrofoam dans nos magasins et restaurants».(ats/Newsnet)
Source:Lematin

Jésus Ier aimait le cannabis...


Jésus était vraisemblablement un consommateur de cannabis et l'un des premiers hommes à vanter les vertus médicinales de cette drogue. Il semblerait même que lui et ses disciples s'en soient servis pour opérer leurs guérisons miraculeuses.

Selon un article de Chris Bennett paru dans le magazine spécialisé High Times sous le titre "Was Jesus a stoner ?" (Est-ce que Jésus se camait ?), l'huile d'onction qu'ils utilisaient contenait une substance appelée kaneh-bosem, qui a été identifiée comme un extrait de cannabis. L'encens employé par le Christ lors des cérémonies renfermait lui aussi un extrait de cannabis, poursuit Bennett en citant des universitaires à l'appui de sa thèse.


"Le cannabis a sans aucun doute joué un rôle dans la religion judaïque",déclare Carl Ruck, professeur de mythologie classique à l'université de Boston. A propos de sa présence dans les huiles d'onction, il ajoute :"Compte tenu des possibilités d'accès au cannabis et de sa longue tradition dans le judaïsme de l'époque [...], c'est une substance qui ne pouvait qu'être présente dans les mélanges [chrétiens]."


Bennett écrit que les individus oints des huiles utilisées par Jésus"baignaient littéralement dans cette puissante mixture. [...] Bien que la plupart des gens préfèrent aujourd'hui le fumer ou l'ingérer, le cannabis peut être aussi absorbé par la peau quand ses substances actives sont introduites dans un composant huileux."


Citant le Nouveau Testament, Bennett écrit que Jésus enduisait d'huile ses disciples et les invitait à en faire autant avec les autres fidèles, ce qui pourrait expliquer les guérisons des maladies des yeux et de la peau mentionnées dans les Evangiles. "Si le cannabis était l'une des principales substances de l'ancienne huile d'onction [...] et s'il a permis à Jésus de devenir le Christ et à ses disciples de devenir les chrétiens, alors on pourrait considérer la persécution des consommateurs de cannabis comme contraire au christianisme", conclut Bennett.


Source:CourrierInternational 

Sur le même sujet : La Plante de la Gentillesse : Cannabis et Chrétienté

Canada : Un gagnant du Lotto Max veut décriminaliser la marijuana

Le gros lot du Lotto Max n'ayant pas été remporté vendredi, il sera offert à nouveau pour le tirage du 4 mars prochain.
B.-C. – Le gagnant d’une cagnotte de 25 millions $ au Lotto Max en novembre dernier veut utiliser une partie de son gain pour lutter contre la criminalisation de la marijuana en Colombie-Britannique.
Robert Erb, 60 ans, travailleur de la construction de Terrace, dans le nord-ouest de la province, a promis de faire un don de 500 000 $ à l’organisme Sensible BC, qui fait du lobby en faveur de la décriminalisation de la marijuana.
«L’interdiction et la criminalisation du cannabis sont les plus grandes injustices que j’ai connues dans toute ma vie», a-t-il dit au réseau CTV, vendredi.
Sur son site, Sensible BC explique qu’il travaille «à décriminaliser la simple possession de cannabis en Colombie-Britannique» en faisant modifier la loi, et en permettant aux forces de l’ordre de ne plus avoir à mener des perquisitions ou à arrêter des adultes suspectés d’être simplement en possession de marijuana.

Cannabis: la génération H s'exprime

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CANNABIS - Ils sont chefs d'entreprises, ingénieurs, traders, étudiants, infographistes, responsables de magasins, vendeurs, musiciens, électriciens, pâtissiers.
Ils sont mariés ou non, croyants ou non, hétérosexuels ou non, ont des passions comme tout le monde: sport, musique, littérature.
Ils paient leurs impôts comme vous et moi, ne partent pas s'exiler en Russie ou en Belgique ou ailleurs quand il s'agit de participer à l'effort national.
Ils font partie des classes moyennes, populaires et aisées. Ils votent, ou pas, s'impliquent, ou non, dans la vie sociale ou culturelle de leurs cités, s'engagent dans des luttes justes que bien souvent l'État a abandonnées. Ils s'engueulent le dimanche dans les repas de famille et se réconcilient comme toujours à l'heure de la sieste.
Ils sont citoyens français, ont été à l'école de la République et en ont intégré les préceptes et les valeurs. Ils sont responsables de leurs actes et sont totalement insérés dans la société française, mais pourtant tous les jours ils sont dans l'illégalité parce qu'ils fument un joint ou qu'ils cherchent à s'en procurer.
Ils ont entre dix-huit et soixante dix-huit ans et ils appartiennent à la Génération H dont on ne parle jamais si ce n'est pour la décrire comme un groupe homogène d'êtres passifs, lobotomisés par leur consommation de cannabis, caricatures post-baba-cool ou néo hippies bourgeois bohèmes.
Ils ne le sont pas, ou pas tous, en tout cas ils le sont autant que le reste de la population de ce pays.
Fumeurs réguliers ou occasionnels, ils ne veulent convaincre personne d'essayer le haschisch, mais souhaiteraient juste que la société dans laquelle ils vivent leur permette d'éviter de devoir prendre des risques en achetant de l'herbe dans des endroits improbables et glauques pour ne pas dire dangereux, les dispense du stress de se sentir continuellement dans l'illégalité alors qu'ils ne font de mal à personne, leur garantisse la qualité du cannabis qu'ils achètent, ou tout au moins les laisse cultiver de quoi fumer tranquillement chez eux.

Ils ne demandent rien d'autres qu'un peu de respect et de compréhension pour leur pratique et leur culture, car il s'agit bien de culture cannabis. Des milliers d'artistes et d'intellectuels ont écrit ou chanté leur amour ou leur intérêt pour la marijuana. Des médecins et des scientifiques réputésévoquent ses vertus médicinales. Des millions de Français ont testé ses qualités récréatives, festives ou méditatives. Des spécialistes de la question évoquent les centaines de variétés d'herbe et de shit existantes, l'importance du terroir dans sa production, l'essentialité de l'acclimatation des graines à leur environnement. Il existe des foires internationales où l'on déguste ces produits et ou les meilleurs produits sont récompensés, comme on peut l'observer dans nos foires de l'agriculture pour le fromage, le pain ou le vin.
Qu'on le veuille ou non, la consommation de cannabis s'est massifiée en France depuis quarante ans. On peut fermer les yeux pour ne rien voir, se cacher la vérité qui dérange, faire preuve de mauvaise foi ou de rhétorique habile, la ganja appartient désormais à la culture française, au même titre que le vin rouge ou le pastis. C'est un fait qu'il faut savoir traiter avec mesure et responsabilité. La Génération H ne demande qu'une chose: continuer à vivre sa vie tranquillement, à participer à la construction de la nation dans un système autre que celui de la prohibition et de la répression contre les simples consommateurs de shit et d'herbe.
Elle n'attend donc qu'une chose: l'autorisation des Cannabis Social Clubs et la permission de pouvoir produire chez soi de quoi satisfaire sa consommation.
Cette fin de la prohibition raisonnable et raisonnée permettrait de contrôler la qualité des produits circulant sur le territoire français. Elle permettrait d'en terminer avec le cannabis coupé au caoutchouc, au henné ou à la résine de pins, ou l'herbe vendue de piètre qualité. Elle porterait un coup dur aux trafics en tout genre et à l'économie informelle. Elle libérerait du temps pour les services de police qui pourraient se concentrer sur la lutte contre les mafias et les dangereux criminels. Elle créerait même un peu d'emplois et donnerait une nouvelle passion à des centaines de milliers de Français: le jardinage.
Il paraît que cette activité apaise. Il est temps que nos gouvernants l'entendent et se réconcilient avec une grande partie de sa population.