Cannabis Médical : Casser la loi pour sauver des vies

Dans la plupart des pays, l'utilisation du chanvre est interdite même dans un but médical. L'automédication au cannabis a poussé un grand nombre de citoyens généralement respectueux des lois à entrer en conflit avec le système légal.

Savages : Lutte entre hippies et cartels

Dans Savages, le cinéaste américain Oliver Stone met en scène le combat implacable mais encore «hypothétique» entre des néo-hippies californiens et un cartel de la drogue mexicain cherchant à s’implanter de l’autre côté de la frontière.

INTERVIEW DE JORGE CERVANTES, LE GOUROU MONDIAL DU CANNABIS

Soft Secrets interview Jorge Cervantes, un des grands experts mondiaux du cannabis et collaborateur de Soft Secrets.

Cannabis : les bons plants du Colorado

Depuis 2000, cet Etat américain a légalisé l'usage médical du cannabis. De la culture des fleurs au commerce des produits dérivés, les business se multiplient. Une économie très profitable, y compris pour les finances locales.

La France accro à la prohibition

Publication en juin dernier à New York du rapport de la Commission mondiale sur la politique des drogues (Global Commission on Drug Policy) signé par une kyrielle de personnalités de stature mondiale qui constatent l'échec de la guerre à la drogue...

Revenir sur la prohibition de la drogue ?


Cette question n’est pas celle d’un libéral (donc supposé illuminé) comme le prix Nobel de Littérature, Mario Vargas Llosa (qui a tout de même concouru à la présidence de la république du Pérou), mais celle de hauts dignitaires sud américains comme César Gaviria (Colombie), Ernesto Zedillo (Mexique) et Fernando Henrique Cardoso (Brésil).

En France, un ancien ministre de l’Intérieur, Daniel Vaillant a osé dire il y un an dans notre pays d’arrière garde qu’il recommandait qu’on tente « le pari de la réglementation du cannabis pour faire baisser sa consommation« , ajoutant : « On peut imaginer un contrôle des approvisionnements extérieurs et une production en France. Tout se ferait dans la transparence et la règle comme pour le tabac et l’alcool. Pas de produits frelatés, pas d’économie souterraines et une vente en des endroits précis et contrôlés interdits aux mineurs de moins de 16 ans« . Cette proposition systématiquement rejetée par la droite fait de moins en moins sourire. Elle devient même chaque année plus sérieuse, crédible… et légitime.

The Financial Times, The Economist, Slate et d’autres journaux très sérieux publient les tribunes de grandes personnalités qui mettent leur crédibilité en risque sur cette question sensible. Le tabou tombe progressivement. Certes, le referendum californien a rejeté (de peu, et pour le moment) la légalisation du cannabis pourtant appelé de ses vœux par le gouverneur Arnold Schwartzenegger (jusqu’au 3 janvier 2011).

Récemment, la mort d’un adolescent de 16 ans et les balles reçues par un enfant de 11 ans ont ravivé ce débat. Si notre pays reste loin derrière le Mexique et son sinistre score de 28.000 morts dû aux règlements de compte entre trafiquants, nous voyons une violence meurtrière croitre chaque année à cause du même fléau : le business illicite de la drogue.

La prohibition d’un produit de consommation de plus en plus courante a engendré une économie parallèle particulièrement innovante et robuste, malheureusement fondée sur la fraude et la violence. Là où les produits échangés pourraient rapporter des taxes consistantes à l’Etat français et subir des contrôles de qualité, nous payons au prix fort la chasse aux trafiquants, tant sur le plan financier qu’humain.

L’éternel débat de savoir si fumer du haschisch relève d’une question de liberté individuelle ou de santé publique reste bloqué par la politique hygiéniste des gouvernements successifs, de droite comme de gauche. Comment libéraliser les drogues sous prétexte de laisser les individus choisir et assumer leurs risques alors qu’ils mènent depuis des décennies une guerre infantilisante contre la cigarette (dont la consommation remonte depuis plusieurs années), contre l’alcool, contre le jeu et contre tout ce qui pervertit l’âme et nuit au corps ?

Pourtant, les responsables de cette logique étroitement répressive devraient mettre en balance les risques présentés par les drogues, déjà largement réels, face aux victimes des guerres des gangs, ainsi que face aux risques sanitaires de consommateurs qui ne savent pas ce qu’ils fument, sniffent, avalent ou s’injectent. La question ne concerne pas seulement le cannabis, produit de plus en plus terroir dont la production se relocalise en France et gagne des parts de marché dans la rude concurrence agricole internationale (et ce, sans un kopeck d’aide de la PAC), mais aussi la cocaïne, hélas de plus en plus prisée à l’ouest (c’est la 2eme drogue la plus consommée) comme l’analyse l’Observatoire européen des drogues et toxicomanies (OEDT), notamment par l’emblème de l’ouest parisien (et non, pas en Seine Saint Denis).

La cocaïne a tristement gagné une image glamour avec la multiplication des cas de consommation par des stars du show business et de secteurs économiques plutôt porteurs. Si Delarue a été pris la schnouffe dans le pif, c’est que le PAF reste la voie royale du rail. Derrière ces anecdotes people (qui choisissent de mettre en santé leur santé comme ils l’entendent, leur espérance de vie reste supérieure à celle d’un ouvrier), il y a tous ces drames qui tuent chaque année des dizaines d’innocents victimes de balles perdues des règlements de compte, la mise en jeu de la vie de policiers à qui nous pourrions confier d’autres missions socialement plus performantes. L’argent de la fiscalité sur ces drogues pourrait financer la prévention et les centres de désintoxication. Le débat avance, mais il avance malheureusement lentement, dans le sang et les larmes.
Combien de Lenny nous faudra-t-il pour aboutir à une politique intelligente, c’est à dire respectueuse de nos exigences sanitaires, de l’ordre public et des libertés individuelles ?

[source:contrepoint]
Article repris du blog d’Aurélien Véron.

Rappaz, cultivateur de chanvre en grève de la faim, « en danger »

Depuis le mois de mai, Bernard Rappaz ne se nourrit plus. Ce cultivateur suisse, condamné à cinq ans et huit mois de prison pour violation grave de la loi sur les stupéfiants, est en grève de la faim pour protester contre son jugement. Militant pour la dépénalisation du cannabis, il a cultivé et vendu du chanvre pendant des années.

Il est arrêté une première fois en 1996 pour avoir fabriqué une tisane au chanvre. Depuis, son combat pour dépénaliser le cannabis n'en finit plus de le mener devant les tribunaux.

En mars 2010, après quinze années ponctuées de grèves de la faim et d'incarcérations, Bernard Rappaz est emprisonné. Il entame une nouvelle grève de la faim qui entraîne, au bout de 40 jours, une suspension de peine. Quinze jours plus tard, au mois de mai, il retourne en prison et reprend son jeûne.

Il réclame une révision de son procès puis une interruption de peine qui lui sont refusées. Au mois d'août, son état de santé étant de plus en plus critique, il est transféré à l'hôpital de l'Ile à Berne. Puis, en octobre dans l'aile pénitentiaire des Hôpitaux universitaires de Genève.

Les hôpitaux suisses refusent de nourrir Rappaz de force

Son cas divise le pays : la Suisse va-t-elle laisser mourir Bernard Rappaz ? La justice, refusant de céder, a imposé à l'hôpital de le nourrir, mais les juges et les médecins sont en désaccord sur l'alimentation forcée.

Les hôpitaux universitaires de Genève, qui risquent une amende de 10 000 francs suisses, ont lancé un recours au Tribunal fédéral pour réaffirmer leur refus de nourrir Bernard Rappaz de force. (Voir la vidéo d'un débat consacré à Bernard Rappaz sur la TSR)


Contacté par Rue89, Aba Neeman, son avocat, avoue que son client est aujourd'hui dans une impasse. Bernard Rappaz a fait une ultime proposition : il s'est dit prêt à cesser sa grève de la faim s'il obtient une interruption de peine de six mois.

Son avocat s'apprête donc à déposer une troisième requête allant dans ce sens auprès du département valaisan de la justice. L'état physique du chanvrier l'inquiète :

« Le dernier certificat médical établi le 16 novembre révèle 45 battements cardiaques par minute. C'est faible. Il est en train de perdre la vue et ne pèse plus que 58 kilos. Mais il est déterminé à continuer si sa peine n'est pas interrompue, il la juge excessive.

Bernard Rappaz est en danger depuis un mois et demi. Il dit faire confiance à son corps mais il est faible. Il boit de l'eau et son urine. »

Un jugement plus clément dans un autre canton ?

Selon lui, le fait que le jugement ait été prononcé dans le canton du Valais a aggravé son cas :

« Bernard Rappaz est effectivement très mal perçu dans le Valais. Le chanvre est considéré quasiment comme une drogue dure ici. A Zurich et en Suisse Romande, c'est différent. S'il avait été jugé là-bas, il aurait eu une peine moins importante, je pense.

Il ne faut pas non plus oublier qu'à l'époque des faits, on discutait beaucoup de la libéralisation du chanvre en Suisse. Le contexte n'est pas le même. »

Sa dernière chance lui a été refusée le 19 novembre. Le Grand Conseil valaisan a refusé de le gracier par 113 voix contre 14. La demande peut être renouvelée une fois pas an. Pas sûr qu'il sera toujours en vie, protestent ses proches.

Photo : Bernard Rappaz dans sa ferme en juillet 2010 (Denis Balibouse/Reuters)

De plus en plus de Belges cannabiculteurs


De nombreux consommateurs de cannabis cultivent désormais à domicile par économie et par sécurité! Les Belges ont de plus en plus la main verte. La multiplication des potagers ici et là ne se dément pas. Mais basilic, persil, estragon et autres herbes aromatiques ne sont pas les seules à avoir la cote.

L’herbe, non pas celle qui pousse dans votre jardin, mais celle qui se fume, fleurit aussi de plus en plus à domicile. La cannabiculture fait fureur chez les consommateurs de cette drogue douce qui, jadis, se procuraient uniquement du cannabis en provenance d’Afrique du Nord, des Pays-Bas,…

Désormais, l’herbe made in Belgique concurrence fortement ces importations. Preuves en sont les saisies de plantation de cannabis effectuées par la police ces trois dernières années. 466 découvertes en 2007, contre 666 en 2008 et 738 en 2009, soit plus de deux cultures de cannabis découvertes par jour. “On constate effectivement une augmentation de la culture de cannabis en Belgique”, précise la police fédérale qui, sur les 738 plantations découvertes l’an dernier, en comptait 212 destinées à la production de massae et 526 de type artisanal, de petite taille.
De petites plantations, souvent à usage personnel, pour lesquelles les consommateurs se fournissent en matériel dans ce qu’on appelle les growshops. Ces magasins spécialisés en système adapté à la culture de cannabis fleurissent un peu partout aux quatre coins du pays.

Le patron d’une de ces boutiques qui ne connaît pas la crise voit défiler devant son comptoir des cannabiculteurs en herbe de tous les profils. “Il y a des jeunes, beaucoup de jeunes, mais aussi des pères de famille, des cadres, des policiers, des femmes, des personnes malades, des cancéreux, des mamies de 80 ans. Il y a ceux qui consomment du cannabis pour le plaisir mais il y a aussi tous ceux qui l’utilisent comme antidouleur pour soulager leurs souffrances physiques.”

Et si ces consommateurs sont de plus en plus nombreux à préférer cultiver leur herbe chez eux, c’est par souci d’économie mais de sécurité aussi. “La qualité du cannabis importé s’est considérablement détériorée. C’est une catastrophe. La résine et l’herbe sont coupées avec plusieurs produits chimiques, c’est très néfaste pour la santé. Les dealers sont prêts à tout pour vendre des quantités moindres au même prix.

Ils trichent de plus en plus. Les consommateurs sont également confrontés à des dealers de plus en plus dangereux. Se promener dans les mauvais quartiers à la recherche de quelques grammes de cannabis vous expose à de nombreux risques. Vous ne savez pas sur qui vous tombez. C’est donc aussi par sécurité que de plus en plus de consommateurs préfèrent cultiver chez eux.”

Le patron de ce growshop ne vend que le matériel nécessaire aux plantations. Les graines elles, sont interdites de vente en Belgique. Et là, les consommateurs se tournent vers le Net, où il suffit d’un clic pour s’en procurer par colis de l’étranger.


Nawal Bensalem
© La Dernière Heure 2010
[source:Dh.be]

Cannabis : Made in France

Les plants de cannabis poussent dans des hangars, sous lumière artificielle.

L'herbe pousse désormais en banlieue, faisant de l'ombre à la résine marocaine. Et les dealers sont plus intégrés que l'on croit.

A l'heure où les rivalités entre les bandes de dealers s'exacerbent, comme à Marseille, deux équipes de criminologues publient aujourd'hui, dans le cadre du rapport annuel de l'Observatoire national de la délinquance et des réponses pénales (ONDRP), un portrait saisissant du trafic de stupéfiants en France.

Première étude et première révélation : «l'émergence de la culture du cannabis dite indoor» dans l'Hexagone. En clair : le cannabis cultivé directement dans les banlieues, au plus près du consommateur. Ce produit va révolutionner le marché. Et il explique peut-être en partie les tensions sur le terrain.

Selon David Weinberger, de l'Institut national des hautes études de sécurité et de justice (INHESJ), «une nouvelle variété made in Europe s'installe durablement en France et tend désormais à rivaliser avec la résine marocaine».

Le chercheur décrit les étapes de cette mutation : «En l'espace de quinze ans, s'est opérée une diffusion concentrique de la culture en intérieur dont le centre se situe à Amsterdam. Cette diffusion s'est essentiellement reposée sur le partage des savoir-faire au travers des ouvrages et des sites Internet, puis des semences et des matériels facilement accessibles en ligne.»

Aujourd'hui, la «culture» s'est professionnalisée. L'herbe pousse dans des hangars, sous lumière artificielle. Le «cannabiculteur» français est passé du stade artisanal à la production de masse. Avec une multitude de groshops, ces chaînes de magasins qui fournissent sur la Toile de quoi monter sa propre exploitation, pour participer à une sorte de franchise de la production de stups. Pas moins de «400 growshops existent désormais en métropole», assure David Weiberger, la plupart se présentant astucieusement sous une activité anodine de jardinerie.

Selon lui, «l'herbe représente désormais 40 % du marché français alors que la résine constituait 90 % du marché jusqu'au milieu des années 1990». Or, précise-t-il, «l'herbe française est la plus fréquente sur notre marché, puisqu'un usager sur deux (47,7 %) estime consommer de l'herbe made in France». Autres chiffres avancés : 2 106 plantations démantelées par la police et quelque 56 000 plants de cannabis détruits en 2009.

Certes, les cannabies factories à la française n'ont pas encore atteint la taille des plantations du sud de l'Italie, par exemple, où la police a dû incinérer dans l'une d'elles plus d'un million de plants. Mais David Weiberger met en garde : «C'est l'idée même que la France puisse abriter des plantations de grande ampleur financées par des groupes criminels organisés qui s'impose désormais, battant en brèche l'image inoffensive du cultivateur hippie du Larzac.»

Autre étude, autres surprises : «Le profil socio-économique des trafiquants interpellés» . Deux chercheurs, Nacer Lalam (INHESJ) et Franck Nadaud (CNRS), ont pu accéder, pour la première fois, à la base de données Osiris de l'Office central de répression du trafic illicite de stupéfiants (OCRTIS) nourries par l'ensemble des procédures et messages de la police, de la gendarmerie et des douanes liées à cette matière. Or, à en croire le fichier déclaré à la CNIL, «plus de 85 % des trafiquants internationaux ou locaux occupent un emploi. En contradiction avec nombre d'analyses et de représentations qui tendent à valider la thèse que le trafic est le fait, en grande partie, d'individus désinsérés» , déclarent les deux chercheurs.

Des chiffres inédits

Selon eux, «l'âge moyen du trafiquant interpellé se situe à 27,8 ans». Si parmi les trafiquants français, la part de ceux d'origine étrangère n'est pas révélée dans leur étude, ils sont, en revanche, catégoriques concernant les origines des trafiquants étrangers (un quart du total des interpellés) : «Les Nord-Africains représentent 51 % des étrangers impliqués dans le trafic local de cannabis», écrivent-ils.

Et d'ajouter : «Les communautés nord-africaine et africaine sont, parmi les étrangers interpellés pour trafic local de drogues, les plus nombreuses, à savoir 3 865 individus entre 2005 et 2009, correspondant à 70,2 % des trafiquants locaux de nxationalité étrangère interpellés.» Des chiffres totalement inédits.

Jean-Marc Leclerc

[source:lefigaro]

Succès d'un médicament a base cannabis


GW Pharmaceuticals bondit en Bourse mardi à la publication de résultats en forte hausse liés au lancement de son médicament Sativex à base de cannabis en Grande-Bretagne.

L'action GW Pharma, après avoir gagné un moment 10%, limitait ses gains à 6% en fin de matinée en Bourse de Londres. Ce traitement, un spray à diffuser sous la langue, est utilisé dans le cadre du traitement contre la sclérose en plaques. Il a été commercialisé cette année en Grande-Bretagne et devrait être disponible en Espagne début 2011.

Le groupe souhaite aussi que Sativex soit prescrit pour traiter la douleur liée au cancer.
GW Pharmaceuticals a publié un bénéfice avant impôt de 4,6 millions de livres (5,4 millions d'euros) sur l'exercice clos le 30 septembre, contre 1,2 million de livres l'année précédente.

Les ventes de Sativex ont bondi de 64%, générant 2,8 millions de livres de chiffres d'affaires contre 1,7 millions de livres en 2009. Sur l'année, le chiffre d'affaires total du groupe a progressé de 27% à 30,7 millions de livres .

[source:lefigaro]

Décriminaliser l’usage du cannabis?

Le député Jean-Yves Laforest dépose une pétition à la Chambre des communes

L’intervention n’a pas fait grand bruit mais Jean-Yves Laforest a déposé le 27 octobre dernier la première pétition demandant au gouvernement de suivre les recommandations du Rapport du comité spécial du Sénatsur les drogues illicites dont l’une des conclusions est de décriminaliser l’usage du cannabis.

Vérification faite auprès de son personnel de bureau à Grand-Mère, le député fédéral de Saint-Maurice/Champlain n’a fait que soumettre à la Chambre des communes une pétition que lui a acheminée l’un de ses électeurs. «C’est de la responsabilité du député d’agir ainsi, explique son attachée politique, Amélie Désaulniers. Ça ne veut pas dire qu’il cautionne le contenu de la pétition.» Celle-ci est l’initiative d’un résident de Notre-Dame-de-Montauban, Gérard Godbout, qui décrit son action comme une première étape qui sera suivie de d’autres.

Dans le préambule de la pétition, il est écritDans une société libre et démocratique comme la nôtre, les citoyens devraient avoir le droit de prendre des décisions éclairées quant à leurs comportements, à condition qu'ils ne causent pas de préjudices significatifs aux autres. Nous croyons fermement que l'usage du cannabis entre dans cette catégorie de comportements. Comme cette drogue n'est pas plus nocive que le tabac ou l'alcool, qui sont tous deux légaux, pourquoi ne pas la traiter de la même façon?

Il s’agit en fait d’un extrait du Rapport du comité spécial du Sénat sur les drogues illicites publié en 2003 mais qui est demeuré lettre morte depuis. En entrevue à L’Hebdo, Gérard Godbout refuse d’évoquer la décriminalisation du cannabis, préférant plutôt parler de l’obligation pour le gouvernement de suivre les recommandations du rapport. Celles-ci sont nombreuses, techniques et complexes mais ultimement, suggèrent d’utiliser les fonds dédiés à la lutte contre la consommation de drogues douces et de les transférer pour des fins d’éducation et de santé.

Selon les règles en vigueur à la Chambre des communes, une pétition doit comporter un minimum de 25 signatures pour être valide. Celle du résident de Notre-Dame-de-Montauban en comportait 33. Toujours selon ce règlement, le gouvernement est obligé de fournir une réponse à chaque pétition dans les 45 jours civils suivant sa présentation. Après ce délai, un comité de la Chambre est dans l’obligation d’étudier l’absence de réponse.

Interrogé sur la réaction du député Laforest lorsqu’il lui a présenté son projet de pétition, Gérard Godbout souligne qu’il était «curieux et intéressé» mais qu’il demeurait toutefois «réservé» sur le sujet. «C’est une patate chaude politique», convient celui que L’Hebdo avait rencontré il y a trois ans alors qu’il construisait sa maison à Notre-Dame-de-Montauban, une résidence faite de… chanvre.

[Source:lechodelatuque]

Le cannabis, un produit d’avenir!

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Ainsi donc 50 tonnes de chanvre ont été saisies à l’époque dans les entrepôts de Bernard Rappaz, et sont à l’origine d’une partie importante de sa condamnation. Ces 50 tonnes auraient valu sur le marché environ 35 millions de francs.Il faut quand-même préciser deux ou trois choses que le public ignore généralement en ce qui concerne le chanvre.



Multiples usages

Cette plante, cultivée depuis de millénaires, a de tous temps servi à fabriquer des vêtements ainsi que de la corde et des voiles de bateau. Cet usage est passé de mode à cause entre autres du coût de fabrication, pas compétitif avec les techniques et matériaux modernes.

Mais il reste de nombreux débouchés:

- dans la construction, le chanvre est un excellent isolant, imputrescible et inoffensif pour les habitants;
- l’huile de chanvre est utilisée en soins cosmétiques ou en alimentation pour sa grande richesse en acides gras insaturés; en friction elle a aussi une action anti-inflammatoire;
- l’alimentation animale ainsi que les litières;
- on trouve aussi un usage combustible, en biocarburant, ou encore associé au plastique pour réduire la facture pétrole;
- en usage thérapeutique comme j’en ai déjà parlé;
- et bien sûr l’usage récréatif.


Cannabis Sativa

La variété la plus cultivée en Suisse est le Cannabis sativa sativa. Assez adapté au climat il est la variété par excellence pour un usage industriel. De teneur assez faible en THC il peut être utilisé médicalement et à but récréatif.

La plus grande partie de la plante est destinée à l’industrie, à l’alimentation et à la cosmétique. Voire aux fertilisants sous forme de compost. La partie à usage récréatif ou thérapeutique de représente qu’environ 2% du total d’un plant. Soit par exemple, sur 50 tonnes, environ 1’000 kilos, vendus à l’époque autour de 5.- Frs le gramme, soit environ 5 millions de francs brut (hors charges) et non 35 millions comme estimés par la police valaisanne dans le cas de Rappaz. 1’000 kilos: de quoi fournir à peine quelques milliers de consommateurs moyens.

Quand on sait que le nombre de consommateurs réguliers ou occasionnels en Suisse est de plusieurs centaines de milliers, les mafias ont encore une belle part de marché!

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Culture ouverte

Pour cultiver 50 tonnes il faut de l’espace, du plein champs, et de grands entrepôts. Cela suppose de cultiver ouvertement, sans se cacher. On est loin des productions dans des caves avec des taux de THC réellement dangereux. On n’est pas non plus en Colombie où des cohortes de trafiquants armés défendent les cultures contre la police. Ici on est dans la culture assumée aux yeux de tous, visible, connue.

On ne peut non plus entreposer cette quantité sans de grands entrepôts. Il est évident que les autorités locales et cantonales ont toujours su ce que Bernard Rappaz cultivait, d’autant qu’il avait un site internet et ne se cachait pas.

Donc quand on parle de gros trafiquant il faut revenir à la raison.


De l’avenir

Actuellement le chanvre est toujours incorporé dans les usages industriels, cosmétiques et autres. On ne sait en quelle quantité ni pour quelles sommes. C’est de l’argent perdu pour le pays.

En tous cas le chanvre, autrefois si prisé dans la fabrication textile, est promis à un bel avenir commercial et écologique.

Et grâce à la prohibition dont on sait pertinemment l’inefficacité, il va encore assurer longtemps des revenus aux mafias avec la mise en circulation de produits incontrôlés.


En attendant, ceux qui appellent à la fin de la prohibition ne pouvaient espérer une plus grande publicité pour le chanvre grâce à la justice valaisanne.

Et il y en a que cela fait bien rigoler, là-haut, au paradis des addictions: ce sont les 3’500 morts par l’alcool et les 9’000 morts par le tabac chaque année en Suisse. Il sont bien contents que l’on puisse se suicider légalement grâce à ces deux drogues dures: ils sont rejoints par une trentaine de copains chaque jour!

Youpie...

[source:HommesLibre]

Drogue : état des lieux en Europe


La consommation de drogue s'est stabilisée en Europe. Le cannabis reste la drogue la plus consommée devant la cocaïne. De nouveaux produits apparaissent néanmoins et la modification des modes d'approvisionnement rend de plus en plus difficile la lutte contre les trafics. Lundi 15 novembre, l'Observatoire européen des drogues et des toxicomanies a présenté son rapport annuel aux députés européens.

Quatre millions d'Européens consomment quotidiennement du cannabis et 23 millions en ont consommé au cours de l'année passée. La cocaïne continue, elle, son ascension. Quatre millions d'Européens en ont pris l'année dernière et 1000 en sont morts, rappelant les enjeux de santé publique.

L'année 2009 se distingue également par un nombre record de nouvelles drogues mises sur le « marché ». Cela met à l'épreuve les mécanismes de contrôle et de surveillance en Europe. Par exemple, certains médicaments utilisés pour traiter des problèmes neurologiques comme Alzheimer, les troubles du déficit de l'attention ou certains troubles du sommeil (narcolepsie) sont consommés illégalement et hors de tout contrôle médical.

Au cours de sa présentation aux députés européens de la commission parlementaire des libertés civiles, le directeur de l'Observatoire européen des drogues et des toxicomanies a souligné les dangers liés à la conduite sous l'emprise de drogues. On ne peut réduire les risques à l'overdose. Par ailleurs, dans le contexte économique actuel, il a mis en garde contre les coupes budgétaires, appelant les politiques à réfléchir aux conséquences financières à long terme. En d'autres termes, la réduction des crédits alloués à la lutte contre la drogue pourrait s'avérer coûteuse en termes de santé publique.

Les consommateurs de drogues en Slovaquie


Le nombre de consommateurs de cannabis en Slovaquie marque une tendance à la baisse. Selon le directeur du Centre pour le traitement des dépendances à la drogue et le spécialiste du Ministère de la santé en charge du traitement de la dépendance à la drogue Monsieur Ľubomír Okruhlica, auteur de cette communication à la presse lors d’une récente conférence, la raison de cette évolution est principalement le viellissement de la population. De plus, il est typique chez les consommateurs de cannabis âgés de 17 – 18 ans de constater une réduction de la consommation progressive de cette drogue après avoir atteint l´âge de 20 ans. Dans le cadre d´un contexte socioculturel, la tendance est pour beaucoup d´entre eux d’une consommation occasionnelle ou ils remplacent la consommation du cannabis par celle de l´alcool. Par contre, le nombre de ceux qui s´adonnent au cannbis tout au long de leur vie est très restreint. Selon Ľubomír Okruhlica, la principale raison de la montée de la consommation du cannabis il y a quelques années était une question de mode. « Tout ce qui est nouveau devient facilement très populaire, les gens ont tendance à l´essayer, puis ça se stabilise à un certain niveau. L´évolution démographique de notre société apportera la diminution de la consommation du cannabis », a-t-il déclaré. Affaire de mode était également une consommation en croissance de l´héroïne dans les années 90 du siècle dernier. À cette époque, il s´agissait d´une sorte d´épidemie que les addictologues ont eu beaucoup de mal à contenir.

Actuellement, selon Ľubomír Okruhlica, il y a un tout petit nombre de personnes dépendantes de l´héroïne, cette drogue est vraiment celle des exclus de la société, des marginaux. En dépit de la baisse considérable de la consommation de cette drogue, elle reste l´une des plus fréquentes en termes de dépendance et des cas traités. C´est essentiellement au cours des six dernières années que la situation s´est stabilisée en ce qui concerne l´héroïne, mais parrallèlement le nombre de personnes dépendantes d’autres drogues s´est accru. C´est le cas de la cocaïne où la situation se présente de manière différente dans la mesure où la période de latence est plus longue et que sa consommation s’étend sur une durée plus longue avant que la personne se rende compte avoir besoin d´une assistance médicale et une psychotérapie appropriée. Ľubomír Okruglica a confirmé le fait que la cocaïne de par son prix élevé, reste la drogue des riches. Cependant, avec la hausse du niveau de vie de certains Slovaques, les spécialistes ont enregistré une augmentation du nombre de personnes dépendantes.

Prison avec sursis pour avoir drogué ses canards

L'herbe un excellent vermifuge pour les bêtes ? Un argument qui n'a pas convaincu le tribunal correctionnel de Rochefort qui a condamné un éleveur de canards à un mois de prison avec sursis et 500 euros d'amendes pour avoir donné du cannabis à ses bêtes.

A l'audience, le sexagénaire, éleveur à la Gripperie-Saint-Symphorien, un village du marais Rochefortais, a avoué qu'il fumait lui-même "un peu". "Y'a pas meilleur vermifuge pour eux, un spécialiste me l'a conseillé", a affirmé l'éleveur herboriste, sans préciser qui était ledit spécialiste pour justifier ses plantations de chanvre indien qui auraient servi à purger ses 150 canards. Son avocat, maître Jean Piot, a fait remarquer que toutes les bêtes de l'éleveur étaient en excellent santé et que pas une n'avait de vers. Ces arguments n'ont toutefois pas convaincu le tribunal de l'intérêt pour les canards de consommer de la drogue.

Début octobre, lors d'une visite au domicile de l'éleveur après un vol, les gendarmes étaient tombés sur douze plants de cannabis et une poche de 5 kilos d'herbe. Placé en garde à vue, le sexagénaire avait tenté une première fois de justifier de l'usage vétérinaire du cannabis. "C'est la première fois qu'on nous raconte une chose comme ça", ont noté dans leur procès verbal les gendarmes, pourtant habitués aux justifications oiseuses en matière de stupéfiants.

[source:tf1news]

Shit ! Les Pays-Bas las d'être le coffee shop de l'Europe

Ah, Amsterdam. Ses bicyclettes, ses grands blonds, ses tulipes… et ses coffee

shops. Ces établissements, où l'on peut consommer en toute légalité du cannabis et qui assurent la renommée fumeuse des Pays-Bas, pourraient bientôt d'être réservés aux seuls autochtones. Et donc interdits aux hordes de lycéens européens qui viennent s'embrumer sur les polders depuis la fin des années 70.

Ivo Opstelten, ministre de la Justice, veut transformer les coffee shops en clubs réservés à leurs seuls membres, ce qui reviendrait à en interdire l'accès aux touristes. Seuls les locaux, munis d'une carte, pourraient y pénétrer.

Le but de cette décision un rien xénophobe ? Repousser les criminels qui seraient attirés par ces établissements et ne plus faire de la drogue un potentiel d'attraction touristique. Ivo Opstelten a en effet déclaré à la télévision néerlandaise :

« Pas de touristes de ce type, nous n'aimons pas ça. »

En 2009, l'ancienne coalition de centre gauche alors au pouvoir, avait déjà annoncé vouloir mettre en place un système de carte à l'entrée des coffee shops.

Le cannabis, toléré mais pas légalisé aux Pays-Bas

L'annonce n'inquiète pas outre mesure les cafetiers, pour qui ce projet semble difficilement réalisable. Interrogé par ABC, Michael Veling, porte-parole du Syndicat des détaillants de cannabis, explique :

« Il va être difficile pour le gouvernement de prouver l'utilité d'une régulation de l'activité des coffee shops sans passer par une légalisation de la marijuana. »

Car, contrairement à une idée reçue, si la loi autorise les fumeurs à acheter cinq grammes par jour de cannabis, cette drogue douce n'est pas légalisée pour autant. Sa production et son transport à grande échelle sont prohibés. Seul son usage est toléré.

Une discrimination envers les fumeurs de joints étrangers

L'opposition à la vente de drogue aux étrangers gagne progressivement du terrain aux Pays-bas. La ville de Maastricht, située à la frontière avec la Belgique, avait déjà pris un arrêté pour interdire l'entrée des coffee shops aux étrangers. Le gouvernement local ne veut plus des quelque 4 000 touristes qui envahissent la ville chaque jour à la recherche de cannabis, expliquait Slate cet été.

En juillet, la Cour européenne de justice avait cependant appuyé cette décision. L'affluence des touristes de la drogue serait une menace à l'ordre public hollandais selon la Cour.

Marc Josemans, propriétaire d'un café et président de l'Association des coffee shops officiels de Maastricht, a fait appel. Selon lui, l'interdiction entrerait en contradictionavec la libre circulation des biens et des personnes au sein de l'Union européenne.

La législation des 27 interdit pourtant d'établir une différence de traitement entre les
différents membres de l'Union : traiter différemment les
fumeurs de joints locaux et étrangers équivaut bien à une discrimination.


Pays-Bas : les étrangers privés de coffee shops ?
envoyé par BFMTV. - Regardez les dernières vidéos d'actu.

Rue89 dédie le titre de cet article au riverain Alain Pacifique et à son humour.

Par Marie Kostrz pour rue89

[Source:Rue89]


Près de 7000 plants de cannabis saisis ..


Les policiers de la Sûreté du Québec (SQ) ont saisi une impressionnante quantité de plants de cannabis - entre 6000 et 7000 plants - au cours de la journée de mardi, dans un secteur industriel de Dorval, sur l’île de Montréal.

En fin d’avant-midi, les enquêteurs se trouvaient toujours à l’intérieur du 75, avenue Lindsay, entre la 55e avenue et l’avenue Lalonde.

C’est une information du public qui a permis aux enquêteurs de la SQ de se rendre à l’intérieur de l’entrepôt et de découvrir le pot aux roses.

En début d’après-midi, la police n’était pas en mesure de fournir davantage de détails au sujet de l’intervention. Aucun suspect n’avait été arrêté.

Le Service d’identité judiciaire de la SQ s’est rendu sur les lieux afin de recueillir un maximum d’éléments pouvant faire avancer l’enquête. Des arrestations pourraient donc être à venir.

[source: Canoé ](Agence QMI)

Les coffeeshops toujours moins nombreux

Le nombre d'établissements où la vente et la consommation du cannabis est toléré est en baisse constante aux Pays-Bas. A la fin de l'an dernier il en restait 666.

Le nombre de coffeeshops tolérés aux Pays-Bas est en constante diminution. A la fin de l'an dernier, 666 de ces lieux de consommation de drogue étaient encore en activité chez nos voisins du nord, contre 702 en 2007.

Et la diminution est de plus en plus importante par rapport aux années précédentes. C'est ce que font apparaître des chiffres publiés samedi par le bureau Intraval, en collaboration avec l'université de Groningue. Rien qu'à Rotterdam, seize coffeeshops ont été fermés l'an dernier parce qu'ils étaient installés trop près d'écoles.

Les localités de Bergen op Zoom et Roosendaal ont quant à elles opté l'an dernier pour une politique de tolérance zéro dans le domaine ce qui a entraîné la fermeture de huit établissements. D'autres coffeeshops ont été contraints à la fermeture parce qu'ils avaient enfreint des réglementations communales.

[Source:20minutes]

Benigno Fitial en faveur du cannabis médicinal


Le Gouverneur du Commonwealth des Mariannes du Nord a donné son soutien à un projet de loi controversé sur la légalisation de l’usage médical du cannabis.
M. Fitial a déclaré : « Cet usage uniquement médical du cannabis est quelque chose de nouveau aux Mariannes du Nord, alors essayons. »

Sur la question de la légalisation du cannabis pour les plus de 21 ans, le Gouverneur a répondu qu’il n’était pas qualifié pour en parler étant donné qu’il n’avait jamais fumé.

Ralph Torres, représentant de Saipan, est lui opposé à la légalisation de l’usage médical du cannabis. M. Torres affirme comprendre que de nombreux patients en phase terminal de cancer ont éventuellement besoin de cannabis mais que dans ces cas-là, il faut l’ordonnance d’un médecin aux États-Unis.
Obtenir du cannabis depuis les États-Unis est une chose, a-t-il souligné, mais faire pousser de la marijuana dans les îles en est une autre.
Le Président du sénat est contre ainsi que la majorité des sénateurs.

[Source:24hdanslepacifique]

Des cartes à gratter parfumées au cannabis distribuées aux Pays-Bas



ROTTERDAM (Pays-Bas) — Trente mille cartes parfumées au cannabis sont distribuées à partir de lundi aux habitants de La Haye et de Rotterdam dans le cadre de la lutte contre les plantations illégales, ont annoncé les autorités néerlandaises.
"Les habitants doivent être au courant des dangers qu'ils courent à cause de ces plantations et s'ils voient une situation suspecte, ils doivent la dénoncer", a déclaré Arnie Loos, un porte-parole du Groupe de travail sur la culture organisée du cannabis, mis en place par le gouvernement néerlandais, au cours d'une conférence de presse à Rotterdam.

"Aidez à lutter contre les cultures de cannabis", proclame la carte verte, d'environ 20 cm sur 10 cm, qui donne notamment un numéro de téléphone de la police et sur laquelle deux zones à gratter libèrent l'odeur de la plante, dont la culture de cinq plants seulement est tolérée.
Au dos de la carte figurent les indices qui doivent alerter les habitants : bruit de ventilateurs, rideaux constamment fermés, odeur de cannabis et raccordements suspects au tableau électrique.

Cette opération est une première aux Pays-Bas, selon ses organisateurs. "Si les gens appellent le numéro mentionné sur les cartes, nous pourrons entreprendre une action à l'échelle nationale", a souligné Arnie Loos, au milieu d'une plantation de 200 pieds de ce qu'il qualifie d'"or vert", dans les combles d'un immeuble de Rotterdam.
"Une plante donne 50 grammes de cannabis, cinq fois par an. Un kilo se revend 3.500 euros. Cette plantation rapportait donc plus de 100.000 euros par an", a expliqué à l'AFP M. Loos.

Les murs de la pièce où était installée la plantation démantelée lundi matin étaient recouverts de papier aluminium afin de conserver les 27° nécessaires à la culture du cannabis. Des fils électriques alimentant les lampes chauffantes installées au-dessus des plants pendaient juste à côté d'un tonneau rempli d'eau, a constaté une journaliste de l'AFP.

"Quand on bricole sa propre installation électrique, on risque l'électrocution, l'incendie, des inondations ou des courts-circuits", a averti Jeroen de Swart, directeur de la société publique de transport de gaz et d'électricité Stedin, qui participe à cette opération.

Les Pays-Bas, où la culture de cinq plants maximum est tolérée, comptent, selon une estimation, environ 40.000 plantations illégales de cannabis, aménagées dans des greniers, des appartements ou des hangars. Cinq à 6.000 sont découvertes chaque année, selon les autorités néerlandaises.
Les Pays-Bas ont décriminalisé en 1976 la possession et la consommation de moins de cinq grammes de cannabis. La culture et la vente en gros, contrôlées par des groupes criminels, sont interdites.

[Source:AFP]

Après l'échec de la légalisation du cannabis en Californie, quelles perspectives?


Dans un exercice exemplaire de démocratie directe, les Californiens se sont prononcés début novembre contre la proposition 19 qui visait à abolir la prohibition du cannabis, et à réglementer sa commercialisation. Décryptage.



Après que le Oui ait caracolé en tête durant de nombreux mois, les sondeurs avaient observé un retournement de tendance quelques semaines avant le vote, jusqu'au résultat final : la victoire du Non par 53,9% contre 46,1%. Sur 17,3 millions de votants inscrits, le Oui a récolté 4 209 662 voix, quand le Non en recevait 4 909 154. Ce résultat a été accueilli avec dépit par la jeunesse californienne qui a dans sa très grande majorité voté pour le Oui. Pourtant, malgré cette défaite, un certain optimiste régnait parmi les partisans de la légalisation.



Tout d'abord, la campagne pour le Oui a eu un effet concret : l'idée est passée dans la société que criminaliser les consommateurs de cannabis était inefficace et absurde. Quelques temps avant les élections, une des dernières lois votées par Arnold Schwarzenegger aura donc été de décriminaliser la consommation de marijuana : désormais un simple consommateur ne risque plus la prison mais une amende de 100 dollars, soit l'équivalent d'un excès de vitesse. A noter que cet assouplissement de la loi a probablement permis d'amener vers le Non de nombreux indécis.



Par ailleurs, cette campagne a été riche d'enseignements, qui seront utiles pour les initiatives à venir. En effet, malgré sa pondération et une réglementation très éloignée d'une légalisation sauvage, la proposition 19 a pati de certaines failles, exploitées par les partisans du Non. Bien qu'elle interdisait la conduite d'un véhicule sous influence du cannabis, cette interdiction n'était pas assez précise et encadrée. Les nonistes ont donc eu beau jeu de répéter en boucle que si la proposition passait, il serait impossible de refuser un emploi de conducteur de transport scolaire à un fumeur de cannabis, tout comme il serait difficile de vérifier si cet employé fumait juste avant de prendre le volant, conséquence de la relative inefficacité de tests anti-cannabiques.

De plus le Non a reçu un soutien inattendu de la part de l'industrie du cannabis médical : notamment les propriétaires de dispensaires (lieux où sont distibués sur ordonnance des sachets de cannabis thérapeutiques) et certains producteurs, avaient publiquement désapprouvé la proposition 19, arguant d'un marché incontrôlable si celle-ci passait. En bref : la peur de voir fondre leurs revenus.

Autre enseignement de la campagne : les soutiens à la proposition 19 ont été souvent trop tardifs. L'exemple emblématique est celui de George Soros, célèbre multimilliardaire, qui a attendu les derniers jours pour faire part de son soutien à la proposition 19 et pour effectuer un don d'un million de dollars pour des campagnes publicitaires en faveur du Oui.



Le Non a donc gagné, mais les anti-prohibition en sont persuadés : le temps joue pour eux. Tout d'abord, la jeunesse, et donc l'avenir du pays, a perçu les bénéfices que retirerait la société de la fin de la prohibition. Ensuite, la guerre contre la drogue étant un échec sanglant qui dure depuis 70 ans, et qui promet de verser encore des hectolitres de sang, ils pensent que cette accumulation amenera mécaniquement une partie des votants à envisager une alternative à une prohibition qui a largement fait la preuve de son inefficacité. Avec en ligne de mire les élections de 2012, pour un projet mieux ficelé et mieux défendu.



Enfin, même si c'est un véritable coup d'arrêt qu'a connu la légalisation en Californie, la tendance mondiale est incontestablement à la réflexion sur la mise en place d'une politique alternative à la prohibition : dépénalisation de toutes les drogues au Portugal, généralisation du cannabis thérapeutique, appel de Vienne par des scientifiques et de médecins, déclarations de chefs d'états d'amérique latine en faveur d'un débat, sont autant de signes qui indiquent que la planète se dirige peut-être vers un changement de paradigme sur les drogues et la meilleure façon de contrôler leurs méfaits.



Au milieu de la richesse de ces débats, la France se singularise par le non-débat et le déni de réalité (nous avons la législation la plus répressive d'Europe et le plus plus fort taux de fumeurs de cannabis). Mais qu'attendre d'un pays où l'on risque la prison pour le simple fait de dire qu'un petit pétard le soir c'est peut-être mieux qu'un bon gros somnifère...?

[Source:Mediapart]

Un bourgmestre autorise la culture de cannabis aux coffeeshops

Le bourgmestre d'Eindhoven Rob van Gijzel veut transformer à terme les coffeeshops en clubs qui cultivent et vendent du cannabis à leurs clients, lesquels devraient en être membres, a-t-il déclaré mercredi. Cette proposition fait partie des nouvelles mesures qui seront testées dans dix communes néerlandaises afin d'améliorer la transparence des coffeeshops.

Aux Pays-Bas, la justice tolère la possession de cinq plants de cannabis pour sa consommation personnelle. Pour le bourgmestre d'Eindhoven, les coffeeshops devraient avoir le droit en tant que collectifs de cultiver davantage de plants au nom de leurs membres et d'en vendre la production.

L'idée de Rob van Gijzel rentre dans la ligne de la nouvelle politique destinée à transformer les coffeeshops en clubs privés réservés aux Néerlandais majeurs, a-t-il expliqué. (belga)

[source:7sur7]

Une solution humanitaire pour sauver Rappaz?

GRÈVE DE LA FAIM | Bernard Rappaz est dans un état «alarmant». Face aux blocages, des voix réclament un sursaut de conscience

© ISABELLE FAVRE | Bernard Rappaz, en 2002, dans ses cultures en Valais. Son état de santé est jugé «alarmant», au 76e jour de sa grève de la faim.
Liens en relation avec l'article :
Les HUG sommés d'alimenter de force Bernard Rappaz si nécessaire
Peut-on dénouer la tragédie Rappaz?
L’ éthique médicale mise à l’épreuve du cas Rappaz

Patrick Chuard | 09.11.2010 | 00:00

La mort de Bernard Rappaz paraît programmée, face aux refus de toutes parts de débloquer la situation. A commencer par le refus des autorités valaisannes d’accorder une remise de peine au chanvrier. Le refus, ensuite, des médecins des Hôpitaux universitaires de Genève (HUG) de nourrir le détenu de force – et ce malgré l’injonction envoyée vendredi par le juge cantonal valaisan Jean-Bernard Fournier. Le refus, enfin, de Bernard Rappaz d’interrompre sa grève de la faim de «prisonnier politique», s’estimant injustement condamné à plus de six ans de réclusion, principalement pour trafic de chanvre. Son état de santé est jugé «alarmant», au 76e jour de sa grève de la faim.

«Dépasser l’irritation»
Faut-il laisser mourir Rappaz? «C’est impensable! lance le médecin genevois et conseiller national Jean-Charles Rielle. Nous devons dépasser l’irritation et la pensée basique. En 2010, notre société ne devrait pas laisser quelqu’un crever en prison!» Le socialiste jure qu’il n’en fait ni un combat politique ni un appel pour la dépénalisation des drogues: son souci est humanitaire. «Un homme est en train de mourir parce qu’il est désespéré. Il a une petite fille de 12 ans. Or, des gens qui ont commis des crimes graves écopent de peines de prison bien moins lourdes que Bernard Rappaz. On pourrait par exemple imaginer qu’il purge sa peine avec un bracelet.» Laisser mourir le chanvrier serait «une catastrophe pour tout le monde», plaide de son côté Anne-Catherine Menétrey (Verts/VD).
Dimanche à la RSR, le sociologue Bernard Crettaz y est aussi allé de son appel: «Il faut lancer un cri à tout le monde pour sauver Rappaz, il faut éviter une sorte de Ponce-Pilatisme généralisé. On serait dans un cas terrible d’hypocrisie sociale.»

Mais comment ébranler des murs de détermination? La conseillère d’Etat valaisanne Esther Waeber-Kalbermatten n’entend pas céder, pas plus que la justice et le corps médical (relativement unanime à refuser l’alimentation forcée). «Une solution existe pourtant», affirme Jean-Charles Rielle. Et de citer le cas de Manuella Crettaz, détenue vaudoise dont la peine a été interrompue pour six mois en mai dernier, suite à une longue grève de la faim. Cette décision a été prise par le juge d’application des peines sur conseil médical, pour cause de «motif grave» (art. 92 du Code pénal), confirme le Service pénitentiaire vaudois.

Philippe Roch s’engage
Le Genevois Philippe Roch, ancien directeur de l’Office fédéral de l’environnement, joint sa voix au concert des indignés. «J’ai écrit un mail aux députés valaisans qui statueront dans dix jours sur la demande de grâce de Rappaz, dit-il. Je leur ai demandé un acte de pardon, au nom de l’humanité. Parce que
Rappaz n’est pas capable de changer d’avis en ce moment. Il est dans la détresse et il a un profond sentiment d’indignation.» Vendredi, la Ligue suisse des droits de l’homme (LSDH) demandait elle aussi aux autorités valaisannes de cesser de «s’acharner» sur le chanvrier et d’accéder à sa requête «légitime» d’interruption de peine. Ces appels humanitaires seront-ils entendus?

[Source:Tribunedegenevre]

Arnold Schwarzenegger : “Tout le monde s’en fiche si vous fumez un joint”



Arnold Schwarzenegger, le gouverneur de Californie, a déclenché une polémique en déclarant que fumer des joints n’était pas grave.

Arnold Schwarzenegger a déclaré que “tout le monde se fiche” de la consommation de cannabis, quelques semaines après avoir allégé la sanction pour possession de drogues.

Selon la législation signée le mois dernier par le gouverneur, une personne surprise à posséder de la marijuana en Californie ne risquera plus une arrestation ou un dossier criminel, mais devra seulement payer une amende de 100 dollars (73 euros), soit autant que pour un excès de vitesse.

Lors de l’émission The Tonight Show avec Jay Leno lundi, l’ancien acteur a expliqué cette décision en déclarant : “Tout le monde s’en fiche si vous fumez un joint ou pas”. Cependant, Arnold Schwarzenegger, qui quittera ses fonctions en janvier, a ajouté que la législation qui décriminalise la consommation de marijuana “allait trop loin”, et qu’elle a été “mal écrite”.

[Source:News-de-star]

L'acteur Zach s'allume un joint à la télé américaine

En pleine promo pour le film "Date Limite", Zach Galifianakis s'est allumé un joint d'herbe en direct à la télé américaine.

La Californie s'apprête à légaliser la marijuana ? Zach Galifianakis fête la "Proposition 19" à sa manière, en s'allumant un gros joint devant l'Amérique entière !

La scène fumante s'est passée vendredi soir, sur le plateau de "Real Time with Bill Maher", sur HBO.

Avec son anticonformisme et l'air débonnaire qu'on lui connait, l'ancien fumiste deVery Bad Trip fait actuellement le tour des médias pour parler de la sortie de son nouveau road-movie totalement déjanté, Date Limite, dans lequel il donne la réplique à Robert Downey Jr.

Croyant à un faux pétard, Margaret Hoover - qui est une républicaine conservatrice - a même demandé à Zach de lui passer le oinj' pour s'assurer de la marchandise !

Zach Galifianakis fume un joint en direct, une vidéo à faire tourner à la collectivité

[source:StarAgora]

Les Coffee Shop d’Amsterdam


Une des destinations touristiques les plus fréquentées en Europe Occidentale est, sans aucun doute, la ville d’Amsterdam, la capitale des Pays-Bas. Patrimoine riche en histoire et en culture, il s’agit de la 6ème plus grande aire urbaine d’Europe. Une des attractions préférées d’Amsterdam sont ses « coffee shop ». Leur naissance remonte au début des années 70, lorsque les autorités ont fini par réaliser que la guerre contre la drogue était inutile si les hollandais s’en mêlaient.



Si vous n’avez jamais entendu parler des coffee shop d’Amsterdam, ne vous attendez pas au menu d’un bar traditionnel. On y vend du Cannabis, drogue connue sous le nom de marijuana. Aujourd’hui, Amsterdam compte plus de 300 coffee shop. La plupart propose une grande variété de marijuana que vous pouvez fumer devant un bon café. Ce qui est le plus intéressant, c’est que vous pouvez le faire en toute légalité grâce à la culture hollandaise que l’on peut qualifier de laxiste. Voici une liste des coffee shop que je vous conseille de découvrir pendant votre séjour à Amsterdam.

Coffeeshop Rockies – situé juste à côté de Leidseplein, cet établissement est à la fois un hôtel et un coffee shop. Il attire de nombreux expatriés, hollandais et touristes à l’intérieur d’un grand salon pour fumeurs et dans une ambiance décontractée. C’est sans doute un des coffee shop les plus fréquentés d’Amsterdam.

Coffeeshop Abraxas – avec deux points de vente dans le centre ville, ces coffee shop sont décorés en mosaïques et meublés de grands fauteuils pour se détendre en goûtant aux articles proposés dans le menu. La plupart des hollandais vous dira que les Coffeeshop Abraxas vous accueillent dans une ambiance joyeuse et détendue.

Coffeeshop Pinkfloyd – ce coffee shop prend son nom du grand groupe de rock et un gros cochon vous donne la bienvenue à l’entrée. Les chansons des Pink Floyd sont mises en boucle, le menu propose de très bons sandwichs, et vous pouvez vous connecter à Internet.

Café Dolphins – situé près de Leidsplein, il s’agit d’un des coffee shop les plus animés d’Amsterdam. Mis à part la bière et le café, vous pouvez accompagner votre « joint » par une grande variété de boissons. Une connexion gratuite à Internet sans fil est également disponible.

Coffeeshop Little – un tout petit coffee shop situé dans la cave de l’immeuble qui se trouve au n°47 de la Vijzelgracht. Le personnel étant accueillant et les prix raisonnables, l’établissement est très fréquenté par les gens du coin et les touristes.

Coffeeshop Mellow Yellow – Le plus ancien coffee shop d’Amsterdam, véritable temple des consommateurs de Cannabis dans les années 70. Ici, l’ambiance est plus paisible, surtout par rapport aux coffee shop bondés du centre ville.

Coffeeshop Choice Exact – situé juste à côté de la Place du Dam, dans une rue très fréquentée par les touristes, il s’agit d’un des coffee shop les plus traditionnels de la ville. Il attire de nombreuses personnes qui veulent boire une bière et regarder les matchs de foot.

Se loger à Amsterdam : 3 petites suggestions
Hôtel Hem – Hôtel 3 étoiles à Amsterdam, situé à proximité du quartier de la mode. Prix à partir de € 37/£ 31/$ 45
Westcord City Centre – Situé tout près du centre ville d’Amsterdam. Prix à partir de € 85/£ 73/$ 105
Luxer Hôtel Amsterdam – Chambre double à partir de € 49/£ 42/$ 60

Photo d’un Coffee Shop par Arthur40a
[Source:venere]

Royaume Uni: Le cannabis devrait être vendu sous licence.

Le cannabis devrait être vendu dans les magasins sous licence, selon les experts

Conduisant des recherches sur le cannabis ils appellent à la légalisation avec des contrôles similaires à l'alcool et au tabac.

Le cannabis à usage récréatif devrait être disponible dans les magasins avec des restrictions similaires à celles utilisées pour contrôler la vente d'alcool et de tabac, selon l'expert de premier plan du Royaume-Uni sur la drogue.

Selon un scénario, les gens seraient en mesure de demander un permis pour acheter des produits dérivés du cannabis une fois atteint l'âge de 21 ans, à condition d'avoir l'approbation d'un médecin, dit-il.

La drogue serait réglementée par un organisme qui assure la qualité et la sécurité des produits avant leur mise en vente.

Une refonte de la législation entourant le cannabis et des produits dérivés sera nécessaire pour reprendre le cannabis aux mains de criminels, a déclaré Roger Pertwee, professeur de neuropharmacologie à l'Université d'Aberdeen.

Dans les années 1970, Pertwee était le co-découvreur de THC, l'ingrédient actif du cannabis.

Prenant la parole avant son allocution cette semaine au British Science Festival de à Birmingham, Pertwee a déclaré: "À mon avis, nous n'avons pas encore une solution idéale pour le cannabis récréatif. Nous devrions envisager l'octroi de licences et encadrer le marché du cannabis et de ses produits dérivés comme nous l'avons fait avec l'alcool et le tabac."


Le cannabis n'est pas plus dangereux que le tabac ou l'alcool, selon le professeur Pertwee. Photo: David Bebber / Reuters

"À l'heure actuelle, le cannabis est dans les mains de criminels, et c'est insensé. Nous sommes autorisés à prendre de l'alcool, à fumer des cigarettes. Le Cannabis, si il est bien gérée, ne devrait probablement pas être plus dangereux que ça."

Le gouvernement à reclassé cannabis en drogue de classe B la fin de l'année dernière, contre l'avis du Conseil consultatif sur l'abus des drogues. Le président du Conseil, le professeur David Nutt, a été licencié après avoir critiqué la politique sur la drogue du gouvernement, un geste qui a poussé cinq autres à démissionner en signe de protestation.

La possession de drogues de classe B, qui comprennent les amphétamines, le speed et les barbituriques, est passible d'une peine maximale de cinq ans de prison et d'une amende. En faire commerce peut entraîner une peine de 14 ans de prison. Les chiffres les plus récents du Home Office montrent qu'il y a 158.000 condamnations pour possession de cannabis par an.

Pertwee déclare qu'il voulait rouvrir le débat sur le cannabis, en disant qu'il était favorable à une légalisation si la drogue est réglementée. Il a ajouté que des alternatives plus saines pour consommer du cannabis étaient disponibles.

Proscrire la drogue contraint les utilisateurs à cultiver de façon illicite ou à l'acheter chez un dealer. "Ils n'ont pas idée de la composition, de ce qui a été ajouté, et ils risquent d'être incités à prendre d'autres drogues" dit-il.

Les tentatives visant à assouplir l'interdiction du cannabis ont été contrées par la préoccupation du fait qu'il peut provoquer la schizophrénie chez une minorité de personnes prédisposées. Pertwee dit qu'il pourrait être possible pour les médecins d'évaluer les antécédents des personnes et le risque de problèmes de santé mentale avant de leur permettre d'acheter une licence de cannabis.

"Il faudrait un âge minimum de 21 ans, mais je voudrais aller plus loin: Vous devrez avoir une licence. Vous devez avoir un permis de conduire, vous devez avoir unpermis pour certains chiens, pourquoi pas une licence de cannabis, de telle façon que vous ne pourriez consommer que si c'est médicalement sûr pour vous de le faire? " a t-il dit.

Nutt, professeur de neuropsychopharmacologie à l'Imperial College de Londres, a déclaré: "Je me félicite de cette tentative par un expert de premier plan au Royaume-Uni sur le cannabis pour amener de la rationalité dans le débat sur son statut juridique.

"Comme le cannabis est nettement moins nocif que l'alcool, la criminalisation des personnes qui préfèrent cette drogue est illogique et injuste. Nous avons besoin d'une nouvelle approche réglementaire du cannabis. Le modèle des coffee-shop néerlandais en est un qui a fait ses preuves, mais certaines des nouvelles suggestions du professeur Pertwee peuvent très bien avoir des avantages supplémentaires et doivent être activement débattue. "

[Source: The Guardian]