Cannabis Médical : Casser la loi pour sauver des vies

Dans la plupart des pays, l'utilisation du chanvre est interdite même dans un but médical. L'automédication au cannabis a poussé un grand nombre de citoyens généralement respectueux des lois à entrer en conflit avec le système légal.

Savages : Lutte entre hippies et cartels

Dans Savages, le cinéaste américain Oliver Stone met en scène le combat implacable mais encore «hypothétique» entre des néo-hippies californiens et un cartel de la drogue mexicain cherchant à s’implanter de l’autre côté de la frontière.

INTERVIEW DE JORGE CERVANTES, LE GOUROU MONDIAL DU CANNABIS

Soft Secrets interview Jorge Cervantes, un des grands experts mondiaux du cannabis et collaborateur de Soft Secrets.

Cannabis : les bons plants du Colorado

Depuis 2000, cet Etat américain a légalisé l'usage médical du cannabis. De la culture des fleurs au commerce des produits dérivés, les business se multiplient. Une économie très profitable, y compris pour les finances locales.

La France accro à la prohibition

Publication en juin dernier à New York du rapport de la Commission mondiale sur la politique des drogues (Global Commission on Drug Policy) signé par une kyrielle de personnalités de stature mondiale qui constatent l'échec de la guerre à la drogue...

Canada : Un comité international sur la drogue dénonce le projet de loi C-10

Louise Arbour
Louise Arbour, qui fait partie de la Commission mondiale sur la politique des drogues, lors d'un entretien aux Coulisses du pouvoir

La Commission mondiale sur la politique des drogues exhorte le Canada à abandonner, dans le projet de loi C-10, l'imposition de peines minimales obligatoires en cas d'infractions mineures relatives au cannabis.
La commission, qui réunit différents grands noms de la scène mondiale politique, juridique et économique comme l'ancienne haute-commissaire aux droits de l'homme des Nations unies, Louise Arbour, et le fondateur de Virgin, Richard Branson, a fait parvenir une lettre à cet effet au premier ministre Harper et aux membres du Sénat.
Le regroupement croit que l'approche répressive de la guerre contre les drogues ne fonctionne tout simplement pas. Ainsi, elle juge qu'avec le projet de loi C-10 le Canada est sur le point de répéter les mêmes grandes erreurs commises par des pays comme les États-Unis.
Les membres de la commission estiment que des politiques plus strictes quant aux infractions mineures reliées aux drogues sont destructrices, coûteuses et inefficaces. La commission est d'avis que les peines obligatoires pour des infractions mineures relatives au cannabis pourraient coûter des milliards de dollars aux Canadiens, en plus de ne donner aucun résultat en matière de lutte contre la violence et la dépendance aux drogues.
La Commission mondiale sur la politique des drogues croit d'ailleurs que l'effet du projet de loi du gouvernement Harper sera plutôt de consolider la mainmise du crime organisé sur le marché des drogues du cannabis.
Réglementer le cannabis?
En contrepartie, la commission suggère aux Canadiens d'évaluer la possibilité de taxer le cannabis et d'en réglementer l'usage, ce qu'elle considère comme une meilleure stratégie pour lutter contre le crime organisé et améliorer la sécurité publique.
« La guerre contre la drogue, telle qu'elle a été menée depuis des décennies, ne peut pas être gagnée », estime l'ex-juge de la Cour suprême du Canada, Louise Arbour. Cette dernière soutient que cette guerre a fait plus de mal que de bien dans de nombreux pays, et que la consommation de drogue devrait davantage être considérée comme un enjeu de santé publique plutôt qu'un problème de justice criminelle.
Louise Arbour s'est exprimée dernièrement sur le sujet à l'émission Les coulisses du pouvoir. Vous pouvez voir l'entrevue en ligne sur le site web de l'émission.


Finalement, la commission pense que l'approche répressive du Canada pourrait avoir un impact sur la scène internationale, en incitant d'autres pays à adopter une telle approche.
La semaine dernière, un procureur ayant aidé les politiciens américains à rédiger les lois sur les peines minimales obligatoires, dans les années 1980, a servi une mise en garde semblable aux parlementaires canadiens. Il a affirmé qu'imposer de longues peines de prison pour des infractions mineures en matière de drogue s'était révéré une erreur aux États-Unis et que cela ne fonctionnerait pas au Canada
Le projet de loi C-10, adopté en décembre dernier, est présentement à l'étude devant le Sénat.
Le texte intégral de la lettre, en anglais seulement:LETTRE OFFICIELLE

Source:RadioCanada 

DIABÈTE: Les fumeurs de cannabis ont moins de risque de diabète

Ce n’est pas un encouragement à en fumer, précisent d'emblée les auteurs de l’Université de Los Angeles. Leur étude vient, en effet, de confirmer une prévalence moindre du diabète de type 2 chez les usagers de cannabis. En cause, un ou plusieurs cannabinoïdes et leurs effets immunomodulateurs et anti-inflammatoires. Ces résultats qui appellent à approfondir les effets possibles des composés du cannabis sur le diabète viennent d’être publiés dans l’édition du 28 février du BMJ Open.


L’étude a porté sur des données sur 10.896 participants adultes à l’étude National Health and Nutrition Examination Survey (NHANES III, 1988–1994), conduite par les CDC américains. Les participants ont été répartis en 4 groupes, les non-utilisateurs de cannabis : 61,0%, les utilisateurs de cannabis récents : 30,7%, modérés (1 à 4 fois/ mois) : 5,0% et « intensifs » (+ de 5 fois/ mois) : 3,3%. Les données relatives à l’IMC, consommation de tabac, d'alcool, niveau sérique de cholestérol, LDL, triglycérides...


Source:Santélog

Du cannabis pour combler le déficit d'un village espagnol

Du cannabis pour combler le déficit d'un village espagnol
REUTERS/Tomas Bravo


Le conseil municipal d'un village catalan doit décider ce mercredi s'il choisit de louer ou non des terrains à une association de consommateurs de marijuana.


Le village de Rasquera, dans la province de Tarragone en Catalogne, va décider ce mardi s'il choisit de louer ou non des terrains à une association de consommateurs de marijuana, rapporte El Pais. Cela permettrait au village de 900 habitants de combler en partie la dette de la municipalité, qui s'élève à 1,3 millions d'euros, voire de créer quelques emplois. La plantation de cannabis pour l'autoconsommation est légale en Espagne.


Le maire, affilié au parti indépendantiste Esquerra Republicana, négocie depuis huit mois avec une association basée à Barcelone, L'Association barcelonaise pour l'autoconsommation de cannabis. L'ABCDA, qui prône l'usage " thérapeutique et ludique " du cannabis proposerait quelque 30.000 euros de loyer, selon le Periodico de Catalunya.  


Pour parer aux problèmes juridiques, le conseil municipal créerait une entité publique qui servirait d'intermédiaire entre les propriétaires de terres et l'association. La municipalité ne serait ainsi pas directement impliquée dans la culture de cannabis, explique le site du quotidien ABC


L'association ABCDA, espère profiter d'une " brèche légale", explique le Periodico : en implantant des cultures collectives, elle jouerait sur l'ambigüité de la loi qui tout en permettant l'autoconsommation, ne prévoit pas la culture pour une communauté de consommateurs. Chaque membre de l'association signerait une déclaration de consommation responsable en temps que membre d'une structure créée à cet effet. Mais la police ne l'entend pas de cette oreille, soulignent les médias espagnols. Le code pénal interdit en effet la culture, l'élaboration et le trafic de drogue, rappelle El Pais. "Il faudrait pouvoir démontrer que chaque parcelle est individualisée à des fins d'autoconsommation ", ajoute le quotidien. Et ABCDA est surveillée de très près par la police catalane...


Source:L'express

Les dangers du cannabis synthétique

Le cannabis classique, c'était pour les « anciens ». Il semble que les jeunes commencent à porteur leur choix de plus en plus vers la marijuana synthétique. Cela fait des centaines d'années que la marijuana est utilisée pour des visées médicinales ou récréatives. Il y a parfois des abus, mais, selon de récentes études, si elle n'est pas de mauvaise qualité, elle engendre peu de dépendance (considérablement moins que la surconsommation d'alcool et du tabac), et n'a pas trop de conséquences sur la santé (sauf si l'on conduit...). 
Les dangers du cannabis synthétique


Une substance nommée K2 est arrivée sur le « marché ». Il s'agit d'un composé chimique qui est très similaire à la substance naturelle et qui donne à peu près les mêmes effets (« ça plane pour moi »). Ce composé chimique agit sur le cerveau de la même manière et c'est d'ailleurs ce qu'avait voulu un chercheur dans son laboratoire. Il n'avait jamais eu l'intention de la mettre à disposition du public. 

Le K2 est bien plus puissant. On a enregistré de nombreux de cas de paranoïa, de gens qui entendaient des voix, de panique, etc. Ce comportement erratique peut durer plusieurs jours. Enfin, la substance est mélangée à d'autres, inconnues et potentiellement toxiques, pour réaliser le meilleur « cocktail » afin de renforcer encore son effet. Bref, à éviter !



Source:SurLatOILE

Documentaire : "Weed Wars" Episode 1 en Français !


Une Exclusivité Cannactus Le premier  épisode en français du nouveau documentaire "Weed Wars" sur le fonctionnement du dispensaires Harboside en Californie  .

Guerres des mauvaises herbes
" Weed Wars sur Discovery Channel se penche sur le visage moderne de distribution de marijuana. (NY Times)







Cannabis Médical : Casser la loi pour sauver des vies

Dans la plupart des pays, l'utilisation du chanvre est interdite même dans un but médical. L'automédication au cannabis a poussé un grand nombre de citoyens généralement respectueux des lois à entrer en conflit avec le système légal. Les patients sont souvent contraints à s'engager dans une lutte politique non seulement pour leur propre vie ou santé, mais aussi pour leur liberté. Les gens deviennent des criminels principalement à cause de la manière dont ils doivent procéder pour obtenir leur médicament. Volontairement ou non, ils deviennent souvent des citoyens militant pour leurs droits et des combattants pour la liberté. La lutte internationale pour obtenir aux malades et aux mourants l'accès au cannabis médicalement approuvé se poursuit depuis maintenant plusieurs décennies.

Robert Randall est le premier malade traité avec de la marijuana médicale aux Etats Unis depuis que la prohibition a commencé en 1937. A l'âge de 25 ans, il a appris qu'il serait aveugle vers les 30 ans mais il a finalement gardé la vue grâce à la marijuana et jusqu'à ce qu'il meurt du SIDA 28 ans plus tard. Forcé à transgresser la loi pour sauver sa vue, Bob a poursuivi le gouvernement fédéral pour obtenir un accès légal à la marijuana, et il a gagné. Il a ensuite continué à travailler sur le sujet pour d'autres malades. Randall a convaincu le juge qu'il était forcé de transgresser la loi parce que la marijuana l'aidait à ne pas devenir aveugle. En 1976, le juge de la cour suprême James A. Washington a estimé que le malade avait établi dans sa défense la nécessité médicale. Malheureusement, le programme fédéral qui permettait de fournir légalement du cannabis médical aux malades a rapidement été supprimé par le gouvernement. Randall a inspiré quantité d'autres militants pour la liberté médicale partout dans le monde. Keith Stroup, directeur exécutif de NORML l'appelait "le père du mouvement pour le cannabis médical". En 2011, le cannabis médical a été légalisé dans 15 Etats aux USA. La drogue est maintenant prescrite dans le cas de glaucomes, nausées, manques d'appétit et douleurs.
“ Woodward dénonce la manière dont le terme "marijuana" était utilisé pour volontairement confondre et embrouiller l'industrie et l'usage médical du chanvre.„
Dans leur livre Marijuana Rx: The Patients' Fight For Medicinal Pot (Marijuana sur ordonnance: le combat des malades pour le cannabis médical), Robert Randall et Alice O'Leary décrivent la situation des consommateurs de cannabis médical aux USA avec des mots durs: "Les bureaucrates ont la volonté d'arrêter, d'emprisonner, de rendre aveugles et même de tuer les personnes sérieusement malades uniquement pour conserver la "logique du message" de "tolérance zéro" et pour combattre "l'herbe du mal"". Il y a également un culte des produits de synthèse: seules les remèdes inventés et appartenant à de grandes sociétés sont les bienvenus; toutes les médecines naturelles qui sont faciles à cultiver à peu de frais et ne peuvent pas être brevetés représentent une menace pour le monopole des grandes firmes. Par exemple, un remède de synthèse contre les nausées utilisé par les malades de cancer suivant une chimiothérapie coûte 500$ la dose, généralement 1500$ par jour. En comparaison, la marijuana soulage mieux les nausées et coûte 50 centimes par jour. La conclusion des auteurs, c'est que les Américains doivent commencer à comprendre que le leur gouvernement est de plus en plus anti-démocratique et souvent régi par des menteurs et des escrocs. Dans les années 1970 et 1980, deux tiers des représentants législatifs de l'Etat ont reconnu la valeur médicale de la marijuana mais des guerriers anti-drogue non élus à Washington ont bloqué les efforts populaires de l'Etat. L'Avocat Général a menacé d'arrêter tout médecin qui oserait ne serait-ce que mentionner l'usage médical de la marijuana à un malade. Le gouvernement a également proposé de bannir toutes les recherches sur les bénéfices de cette plante interdite.
Malgré toute la propagande, les lois strictes, la répression et le déni des gouvernements, les malades ont continué à découvrir les pouvoirs guérisseurs du chanvre et à l'utiliser. Ils ont fait confiance à leur intuition, aux traditions populaires et aux rumeurs. Récemment, divers experts indépendants ont commencé à remarquer que les masses avaient vu juste dans ce remède populaire célèbre mais illégal.

David R. Ford dit dans son livre Marijuana: Not Guilty As Charged (Marijuana: accusée mais pas coupable) qu'instiller une fausse peur dans le cœur des citoyens est immoral et refuser la marijuana à des personnes malades est criminel. L'interdiction de ce médicament pratiquement inoffensif et qui n'a jamais tué personne est hypocrite alors que des drogues dangereuses comme l'alcool sont légales. Ford note qu'aux Etats unis, les médecins prescrivent environ 50.000 médicaments dont un bon nombre peuvent provoquer la mort ou des effets secondaires sérieux. Et il leur est interdit de prescrire des préparations non toxiques à base de cannabis. Ford pense que de nombreux participants à la croisade anti-marijuana qui ont honnêtement conclu que la marijuana est mal, ont eu un lavement du cerveau pour en arriver là, car peu de personnes peuvent être intentionnellement aussi cruelles. Comme Stanley Milgram, un psychologue et expert des questions de désobéissances civiles de Yale a écrit que des personnes ordinaires, faisant simplement leur travail, sans hostilités particulières de leur part, peuvent devenir des agents d'un processus terriblement destructeur.
Franklin C. "Lyn" Nofziger, ancien président-député du Comité National Républicain et conseiller à la Maison Blanche pendant les présidences de Richard Nixon et Ronald Reagan, a soutenu le mouvement pour la marijuana médicale. Selon lui, un médecin devrait avoir le droit de posséder tous les médicaments possibles dans son arsenal. Si des médecins peuvent prescrire de la morphine et d'autres médicaments pouvant causer des dépendances, il n'y a aucune raison de refuser de la marijuana à des personnes malades ou mourantes. Certains politiciens ont commencé à réaliser qu'il pouvait sembler cruel et inapproprié au public qu'on traite des malades et des mourants comme s'ils étaient la cheville ouvrière du cartel de la drogue. Et surtout, c'est un total gaspillage de l'argent des contribuables.
Des votes ont montré que 80% des Américains étaient pour l'usage du cannabis dans un but médical (enquête du Time/CNN, 2002). Howard Zinn, auteur de A People's History of the United States (Une histoire populaire des Etats Unis), écrit que très souvent, le gouvernement est amené à faire des réformes par la désobéissance civile organisée par les citoyens. Il y a une centaine d'années, c'est la suppression du travail des enfants, le droit de vote des femmes, la fin de la ségrégation raciale, la journée des huit heures de travail ou le droit de s'organiser qui étaient des idées radicales pour de nombreux Américains. Aujourd'hui, les combattants pour la liberté médicale provoquent un bouleversement social similaire.
Des médecins expriment régulièrement leur opinion selon laquelle la guerre contre les drogues est devenue une guerre contre les médecins et leurs patients. La cible est souvent comparée aux chefs de l'empire criminel. La DEA a sérieusement enquêté et poursuivi des milliers de médecins au nom de la guerre contre la drogue. Et ce sont des médecins qui se sont trouvés aux frontières de cette guerre dès le début: une des rares voix raisonnables durant les auditions de la commission sur la marijuana de 1937 était celle de l'Association Médicale Américaine (AMA). Leur conseiller législatif, William Woodward, a exposé un ensemble de témoignages devant le Congrès en les priant de ne pas faire passer cette loi. Woodward dénonce la manière dont le terme "marijuana" était utilisé pour volontairement confondre et embrouiller l'industrie et l'usage médical du chanvre, et a demandé pourquoi cette loi avait été préparée en secret depuis deux ans sans prévenir la profession. Plus tard, ses déclarations ont été ignorées et oubliées: la prohibition du cannabis a été actée. Woodward a déclaré qu'aucun médecin n'identifierait cet acte avec un médicament avant de le lire complètement parce que la marijuana n'est pas une drogue mais seulement un nom donné du cannabis.
L'AMA a défendu le cannabis en 1937 et le défend toujours aujourd'hui. En 2099, l'AMA a officiellement demandé au gouvernement fédéral de revoir les statuts du cannabis dans le Programme I de l'Acte de contrôle des substances. La plus grande association médicale américaine a une fois encore affirmé les intérêts médicaux de la marijuana et ses composants, les cannabinoïdes. De nombreux médecins américains continuent à recommander la marijuana à leurs patients même si ainsi, ils courent le risque de se retrouver en prison et de ruiner leur carrière.
Docteur John P. Morgan, professeur de pharmacologie à l'Université de New York, a exprimé ses pensées selon lesquelles les objectifs du gouvernement dans la régulation des médicaments étaient de protéger les malades contre les substances toxiques. La marijuana, toutefois, n'a pas de taux d'overdose. Le Docteur Morgan est également membre du NORML. Un autres des membres éminents du NORML est le Professeur Kary Mullis qui a reçu le prix Nobel de Physiologie et Médecine en 1993. Le NORML a aidé à ce que le cannabis soit reconnu et accepté comme un médicament dans les lois fédérales, une réussite énorme qui n'a pas été obtenue facilement. En 1972, le NORML a lancé une pétition adressée au gouvernement pour reclasser le cannabis du Programme I au Programme II pour que les médecins puissent le prescrire comme un médicament. En 1988, finalement, la DEA a réagi quand son propre juge du bureau légal, Francis Young, a conclu page 69 de son rapport: "... en termes strictement médicaux, la marijuana est de loin plus sûre que de nombreux aliments que nous consommons." Après deux ans d'auditions, la DEA a rejeté les recommandations de son propre juge.
“Trop souvent, les malades doivent prendre le risque de perdre leurs droits, leur liberté, leurs biens et leurs enfants, uniquement parce qu'ils utilisent le médicament le plus sûr connu en médecine.„
Le Docteur Lester Grinspoon, auteur de "Marijuana: The Forbidden Medicine" (Marijuana: la médecine interdite) signale qu'une montagne de preuves venant de milliers de malades est ignorée sciemment et que des expériences cliniquement contrôlées ne sont pas encouragées. Des preuves anecdotiques ont été acceptées dans le monde médical dès la seconde moitié du 20ème siècle et l'invention de la méthodologie scientifique moderne des études en double-aveugle. Cependant, de grandes études en double-aveugle sont quasi impossibles à mener à cause de la loi. Pour ne citer qu'un exemple, il a fallut 4 ans au Docteur Donald Abrams pour obtenir l'autorisation d'étudier les effets de la marijuana sur les douleurs neurologiques liées au SIDA.
Malgré les évidences de l'intérêt du cannabis dans le traitement de maladies graves et bénignes, la DEA sous la loi fédérale continue à arrêter des malades et des soignants, même dans des Etats qui ont essayé de protéger légalement l'usage de la marijuana par leurs propres lois. Le malade, l'impotent et le mourant sont régulièrement confrontés à des armes lors des raids et des arrestations. Ils sont parfois abattus et souvent condamnés à des années de prison. Certains malades ont essayé de se suicider, incapables de vivre sans leur médication. Des victimes du cancer, du SIDA et autre ont témoigné du pouvoir du cannabis à les ramener littéralement de l'article de la mort. Les personnes souffrant de glaucomes sont terrorisées à l'idée de devenir aveugles sans leur traitement. Trop souvent, les malades doivent prendre le risque de perdre leurs droits, leur liberté, leurs biens et leurs enfants, uniquement parce qu'ils utilisent le médicament le plus sûr connu en médecine. Nombre d'entre eux meurent en prison, privés de leur traitement comme c'est souvent le cas pour des personnes malades du cancer ou du SIDA. Ils sont autorisés à prendre de la morphine, mais pas du cannabis. Des personnes malades avec toutes sortes de parcours craignent d'être jetées en prison à cause du médicament qu'elles utilisent. Elles ressentent l'interdiction de l'usage médical de la marijuana comme une énorme injustice sociale dans l'histoire de l'humanité.
Ceci est toujours aujourd'hui la dure réalité de la marijuana médicale dans de nombreux pays dans le monde. Les malades ont perdu leur cause à la Cour Suprême des Etats Unis; en 2005, un amendement pour stopper les arrestations de malades traités à la marijuana a également été refusé au Congrès. Le cannabis est resté dans le Programme I des substances contrôlées "sans valeur médicale", la catégorie la plus restrictive qui comprend également l'héroïne. Des substances telles que les métamphétamines ont une valeur médicale suffisante pour se trouver dans le Programme II. Dans la loi fédérale, la marijuana est une drogue plus dangereuse que la cocaïne et le crack.
Certains pays européens comme le Royaume Uni, l'Espagne, la Suisse et l'Italie ont fait l'effort d'explorer les bénéfices d'un usage médical du cannabis. Aux Pays Bas, depuis 2003, on peut trouver du cannabis en pharmacie et un centre médical gouvernemental a été créé. En 2007, l'Allemagne a autorisé les premiers traitements médicaux au cannabis, des malades de sclérose en plaque ont pu acheter légalement de la marijuana. En 2008, la cour suprême de la République Tchèque a pris une décision en faveur de la culture du cannabis pour les usages médicaux.
En 2009, au Lichtenstein Palace de Prague, lors du 16ème gala du gouvernement tchèque pour les personnes handicapées présidé par le Premier Ministre et avec de nombreux ministres présents, un prix officiel a été remis à l'organisation Konopí Je Lék (Cures de cannabis) pour leur page web consacrée aux anciennes et nouvelles applications médicales du cannabis. Le ministre tchèque de la santé, Care Dana Jurásková a non seulement promis de participer au débat public sur le sujet mais également de soutenir l'introduction de la phytothérapie dans le système des soins de santé tchèque si les résultats sont prometteurs. Le ministre du travail et des affaires sociales, Petr Šimerka a présenté le président de la KJL Dušan Dvořák ainsi que le prix remporté et signé par le Premier Ministre tchèque, Jan Fisher. Dušan Dvořák a un jour été condamné à cinq ans pour la culture de plus de 800 plantes de cannabis.

Cannabis : un stupéfiant à démystifier

On connaît bien les effets psychotropes du cannabis, mais son mode d'action cérébral est encore mal connu. Les mythes d'un produit considéré comme néfaste pour la société et la santé de ses adeptes ont cependant la vie dure.
Les fidèles lecteurs du célèbre Lancet , journal faisant autorité dans le monde de la recherche médicale, ont été pour le moins surpris par l'éditorial du 11 novembre dernier. « Deglamorising cannabis » - c'est son titre - commence par une phrase affirmative : « L'usage du cannabis, même sur une longue période, n'est pas dangereux pour la santé » , et se poursuit par une sérieuse mise en cause de l'inertie des politiques sur ce sujet chaud. Il est vrai qu'en Grande-Bretagne, en France comme ailleurs, le refus délibéré d'envisager froidement la question de la décriminalisation de l'usage du cannabis a montré une remarquable inefficacité, sinon à remplir les tribunaux.

Ce que l'on sait aujourd'hui de l'action du cannabis, ou chanvre indien*, tient en trois dates clés. 1964, tout d'abord, avec la découverte du principe actif, le delta- 9-tétrahydrocannabinol* ou THC(1) ; 1990 ensuite, date de la mise en évidence de récepteurs du THC dans le système nerveux central(2) ; 1992 enfin : avec les travaux de l'équipe de A.C. Howlett, de l'université de Saint Louis (Missouri), montrant que des produits endogènes libérés par des neurones du cerveau se lient aux récepteurs du THC(3) ; et avec ceux de l'équipe israélienne de Raphaël Mechoulam et du groupe américain de William Devane prouvant qu'une molécule très hydrophobe, baptisée ananda mide (de ananda, félicité en sanskrit), est fabriquée par le cerveau et se lie aux récepteurs cérébraux du THC(4).
Il est tentant de faire un parallèle entre l'anandamide et les enképhalines, neuropeptides qui se lient aux mêmes sites que la morphine. A l'époque de la découverte des enképhalines dans des extraits de cerveau, en 1975, les neuropeptides étaient encore peu connus en tant que messagers chimiques du système nerveux central. Ils sont aujourd'hui au moins une vingtaine, sans compter les hormones. L'anandamide est vraisemblablement elle aussi la première d'une nouvelle classe de neuromédiateurs : des lipides qui, comme l'a montré en 1994 une équipe franco-italienne(5), seraient stockés par les neurones sous forme de grosses molécules phospholipidiques scindées au moment de leur libération par les neurones.
Comme tous les produits hédoniques, le cannabis suscite la sécrétion de dopamine dans certaines structures du cerveau, mais de façon beaucoup moins nette que les autres stupéfiants. Si l'on connaît ses effets - augmentation de l'acuité visuelle et auditive, modification de la perception du temps, etc. -, on ne sait pas grand-chose de son mode d'action. Les récepteurs du THC, qui semblent très abondants chez l'embryon, décroissent en nombre à la naissance pour augmenter ensuite, jusqu'à atteindre les taux des récepteurs des neuromédiateurs habituels. La distribution des récepteurs du THC est bien connue depuis 1990 et inclut, outre le cervelet et l'hippocampe, la substance noire, particulièrement riche en neurones producteurs de dopamine. Il est probable que le THC agisse sur les récepteurs de ces neurones, et qu'il modifie leur activité.
L'état des lieux est tout compte fait assez expéditif : on connaît deux récepteurs du THC (CB1 pour le cerveau et CB2, découvert en 1993 dans le système périphérique), et sans doute un récepteur stimulé par l'anandamide mais insensible au THC(6). Si l'on a quelques indications sur l'action de l'anandamide sur deux « seconds messagers » qui transmettent les signaux extérieurs au sein des cellules, l'AMP cyclique et le calcium, on est en revanche réduit aux hypothèses au plan fonctionnel. Les connaissances sur le plan neurochimique devraient s'améliorer rapidement, mais il est peu probable qu'elles profitent beaucoup aux études sur la toxicomanie et la dépendance : le cannabis ne déclenchant aucune réaction d'auto- injection chez l'animal (sauf s'il est privé de nourriture), les spécialistes préfèrent travailler sur la morphine, la cocaïne ou les amphétamines. Le fait que le cannabis n'entraîne aucune dépendance physique - ce qui n'exclut pas une éventuelle dépendance psychique - donne à ce produit un statut très particulier : les autres sont bons ou mauvais ; celui-là a des effets indécelables, sauf à des doses absolument irréalistes.
Telle est sans doute la source des multiples mythes cannabiniques qui contribuent puissamment à embrouiller les esprits et à envenimer le débat. La plupart proviennent des promoteurs des multiples campagnes anticannabis qui, en quête d'arguments chocs dans un domaine où la prudence scientifique devrait être de rigueur, n'hésitent pas à recourir à de surprenantes simplifications. Le quart d'heure pendant lequel les effets du THC sont relativement incapacitants* devient facilement vingt-quatre heures sous une plume non avertie, tandis que les résultats - négatifs pour qui sait lire des statistiques - d'une étude américaine évaluant ses effets chez les pilotes de ligne sont présentés comme positifs. Tel minis-tre de la Santé, sacrifiant l'objectivité scientifique sur l'autel de la lutte anti-drogue, n'a pas hésité à prétendre que quatre heures après la consommation de cannabis un pilote se pose à cinq mètres de l'axe de la piste, à vingt mètres au bout de douze heures et à quarante mètres au bout de seize heures(7)... alors que l'enquête montrait que la consommation de cannabis par un pilote jeune ramenait, au pire, ses performances à celles d'un pilote un peu plus âgé(8).
L'argumentation anticannabinique s'articule ordinairement en trois phases. Tout d'abord, le cannabis est dangereux pour la société. Il est ensuite mauvais pour la santé. Enfin, il mène aux drogues dures.
Le fait que le THC soit décelable dans les urines jusqu'à un mois après la consommation de cannabis, contrairement à la plupart des autres stupéfiants, suffit à fausser toute estimation statistique sur le premier point. Une étude sur deux mille accidents de la circulation réalisée aux Etats-Unis par la National Highway Traffic Safety Administration a par exem-ple trouvé 6,7 % de tests positifs, mais plus des deux tiers des conducteurs en question avaient aussi absorbé de l'alcool. Les admissions d'urgence à l'hôpital mentionnent 6,2 % de cas impliquant le cannabis. Un chiffre à tempérer car le produit est, dans 40 % des cas, consommé avec de l'alcool, et dans 20 % des cas avec de la cocaïne. L'usage avéré de cannabis seul représente, aux Etats-Unis, 1 % des urgences médicales. Quant à l'effet apathique - voire « asocial » - du cannabis, il repose une question éternelle, car sans solution : consomme-t-on un tel produit pour résoudre un malaise psychique, ou certains troubles psychiques sont-ils dus à sa consommation ? Les statistiques, là encore, ne permettent pas de conclure à la nocivité du cannabis.
Parmi les arguments sanitaires sérieux, sont souvent évoqués les troubles du système reproducteur et les répercussions sur le foetus de la consommation de cannabis par les femmes enceintes. Toutefois, aucune des études épidémiologiques menées à ce jour n'a décelé le moindre effet du cannabis sur la fertilité ; l'une d'entre elles a seulement trouvé une légère diminution de concentration spermatique... chez un individu astreint à fumer vingt cigarettes de marijuana par jour pendant un mois ! La forte concentration de récepteurs du THC avant la naissance et le caractère lipophile de ce produit, qui s'oriente préférentiellement vers le cerveau et les gonades, confère cependant quelque plausibilité à cette thèse. En 1995, des chercheurs de l'université du Kansas ont ainsi mis en évidence in vitro un effet du THC sur l'embryon de souris(9), effet qui reste néanmoins imperceptible dans les études épidémiologiques. Une éventuelle action néfaste du produit, qui reste à prouver, serait en tout cas à mettre en balance avec ses emplois thérapeutiques reconnus(10) : antinauséeux et antivomitif utilisé par les cancéreux traités par chimiothérapie, le cannabis est très illégalement apprécié des glaucomateux (il abaisse la pression intra-oculaire), et des personnes atteintes du sida, dont il stimule l'appétit(11).
Le cannabis serait-il alors le premier rouage menant aux drogues dures* ? La France, selon un sondage de la SOFRES datant de 1992, compterait près de cinq millions de fumeurs ayant consommé au moins une fois du chanvre indien dans les trois dernières décennies, alors que, selon les diverses données disponibles, il y aurait entre cinquante et deux cent mille toxicomanes dépendants de la cocaïne ou de l'héroïne. Aux Etats-Unis, en 1993, 16 % des étudiants fumeurs de cannabis avouaient avoir essayé la cocaïne, mais ce chiffre n'était que de 1,8 % aux Pays-Bas. Sans doute faut-il y voir un effet de la légalisation contrôlée, qui permet aux jeunes Hollandais de se procurer du cannabis sans se voir simultanément proposer de la cocaïne ou de l'héroïne. Il est néanmoins évident que beaucoup de toxicomanes ont commencé par le cannabis, ce qui pose le problème de l'inégalité devant la dépendance. Le cannabis ne déclenche aucune dépendance physique, mais le risque n'est pas nul qu'il mène une petite minorité d'individus à une dépendance plus sévère. Ce risque n'est en tout cas pas supérieur à celui encouru par les consommateurs de drogues dures : sur mille patients traités à la morphine pour raisons médicales, quatre seulement deviennent dépendants.
Malgré les multiples obstacles auxquels elle se heurte, l'élucidation du mode d'action du cannabis reste une urgence scientifique. Elle seule peut dépassionner le débat et ramener à la raison les fantasmes qui l'animent aujourd'hui, et qui ont récemment gagné les vestiaires des stades de football (voir l'encadré). A cet égard, l'éditorial du Lancet cité plus haut était décidément prémonitoire : « Le cannabis est devenu l'enjeu d'une partie de football politique, concluait-il, une partie que les gouvernements ne cessent d'ajourner. Comme les ballons de football, cependant, il ne cessera de rebondir. Tôt ou tard les politiciens devront cesser de se voiler la face et se rendre à l'évidence : le cannabis en lui-même n'est pas un danger pour la société, mais persister à le diaboliser peut en être un. »
Jean-Pol Tassin, Nicolas Witkowski
Peut-on se doper au cannabis ?
« Le cannabis fait partie des produits interdits sur la liste du CNOSF [Comité national olympique et sportif français], et nous, nous luttons contre le dopage » affirmait fin janvier le président de ce comité, Henri Sérandour(1).

« Le cannabis est au contraire un produit qui ne présente que des désavantages pour la réalisation d'une performance sportive. C'est un véritable facteur de désorganisation de la coordination chez l'être humain » , expliquait le docteur Peter Jan Geerlings, membre d'un centre de désintoxication à Amsterdam(1). Alors, dopant ou pas ?
Comme le souligne un médecin, Patrick Laure, dans un récent ouvrage(2), « en 1995, la définition du dopage reste floue ..., des barrières se forment entre les versions officielle, administrative et légale » , la loi du 28 juin 1989 n'arrangeant rien.
Reste une question : pourquoi des sportifs de haut niveau (83 contrôlés positifs en 1995) utiliseraient-ils le cannabis, même en consommation courante, s'il diminue réellement la performance ?
Pour Jean-Pierre de Mondenard, médecin du sport et spécialiste du dopage, la chose est entendue : « le cannabis est pris sciemment par certains sportifs pour pouvoir affronter l'adversaire, lutter contre le stress et la trouille que provoquent les confrontations directes, où le sportif est proche du public. Sa fonction calmante répond bien à la définition du dopage : faire fonctionner le corps au-delà de ses aptitudes. La preuve en est que ce sont uniquement dans ces sports-là, comme le football, le handball, le basket-ball ou le tennis, que l'on détecte des cas positifs . »
Un sentiment partagé par Jean-Paul Escande, président de la Commission nationale de lutte contre le dopage : les sportifs « ont une énorme pression sur les épaules. Ils peuvent être tentés par quelque chose qui les calme. » (3) .
Certes, précise Sylvie Wieviorka, psychiatre au Centre Pierre-Nicole, à Paris, « mais les techniques de contrôle ne permettent pas de différencier le THC pris juste avant une compétition, de ce qui est pris la veille ou pris une, deux ou trois semaines auparavant. A cela s'ajoute le fait que, selon sa provenance, le cannabis varie fortement en THC, et il reste bien des incertitudes à lever concernant les faux positifs . ». De quoi alimenter quelques années de recherche. J.-J.P.
(1) Libération, 24 janvier 1996.
(2) P. Laure, Le D opage , PUF, 1995.
(3) Le Monde , 1er février 1996.

Musique : Wiz Khalifa - Mary x3



Le dernier son de Wiz Khalifa : Mary x3, extrait de la mixtape "Taylor Allerdice" , Wiz Khalifa connu pour etre un Gros amateur d'herbe revient avec ce son nommé Mary


Divers : Antoine De Caunes sort un pétard aux César !

Un pétard aux César !

Maitre de cérémonie délicieusement irrévérencieux, Antoine De Caunes a sorti l'artillerie lourde pour divertir l'assistance.

Antoine, fais tourner le cône ! Il n'y a que lui pour faire ça sans qu'on imagine des sanctions...
D'ailleurs, ce pétard, il ne l'a pas allumé. Ouf, l'honneur est sauf et l'alarme incendie n'a pas déclenché une pluie d'enfer sur les prestigieux invités du Théâtre du Châtelet...
Toujours aussi espiègle et turbulent, l'enfant de Canal+ voulait offrir cette "cigarette qui fait rire" à Karine Viard qui a vu Bérénice Béjo lui chiper le César de la Meilleure actrice pour The Artist.
Pour une fois, Miley Cyrusgrande amatrice de marijuana, a dû s'intéresser aux Oscars à la française !
Quant à Omar Sy, ce n'est pas un modique pétard, mais une baignoire de champagne qu'il va se faire couler après son sacre suprême devant Jean Dujardin !
Antoine De Caunes a en tout cas réussi sa mission puisque les César ont signé une excellente audience avec près de 4 millions de téléspectateurs cinéphiles, soit 1 million de plus que l'année dernière.
Source:Staragora

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Canada: Producteurs de Cannabis à des fins thérapeutiques recherchés

OTTAWA – Le ministère de la Santé du Canada est à la recherche de producteurs de cannabis, dont la récolte sera utilisée à des fins thérapeutiques.
Des centaines de curieux ont répondu à l'appel de Santé Canada, mercredi, qui tenait une rencontre dans un hôtel d'Ottawa afin de solliciter l'expertise des «connaisseurs» en matière de cannabis.


Cannabis à des fins thérapeutiques - Producteurs recherchésLors de cette rencontre, à laquelle a assisté l'activiste montréalais Marc-Boris St-Maurice, les fonctionnaires de Santé Canada ont annoncé que leur programme d'accès à la marijuana pour des fins thérapeutiques est en pleine réforme et que le gouvernement fédéral cherche à embaucher des producteurs à l'échelle nationale.


«Nous sommes intéressés à établir un marché de producteurs commerciaux, qui pourront produire et distribuer de la marijuana, a affirmé Jeannine Ritchot de Santé Canada. Nous voulons nous assurer que le nouveau programme que nous mettons en place réussira.»


C'est en quelque sorte une victoire pour St-Maurice, membre du Centre compassion de Montréal, qui a déjà eu des démêlés avec la justice pour des affaires de possession de cannabis. Des fonctionnaires du ministère de la Santé ont même déjà témoigné contre lui lors d'une procédure judiciaire.


«Finalement, on nous reconnait, s'est-il exclamé. Depuis les 10 dernières années, ils auraient aimé que l'on disparaisse. Ils n'ont plus le choix de nous reconnaître.»


Source:Canoé

Quand un retraité teste le cannabis pour la première fois

Quand un retraité teste la marijuana pour la première fois

La séquence est tirée d'un épisode de la serie Weed Wars diffusé fin 2011 par Discovery Channel. Emission dont le but est d'explorer les dessous du boom de la marijuana médicale, que l'on peut désormais se faire prescrire dans 17 états américains et qui est approuvée par près de 80% des américains.

Si on peut retrouver l'épisode intégral sur YouTube, la séquence que tout le monde partage sur le web est donc celle où on voit un retraité de 66 ans, Larry Savage, se faire prescrire une ordonnance pour pouvoir acheter de l'herbe dans un dispensaire.
L'homme souffre de mal de dos, d'anxiété, de dépression, de tension artérielle et espère pouvoir remplacer les nombreux médicaments qu'il doit ingurgiter par une dose de marijuana, produit qu'il n'a jamais consommé de sa vie. Son médecin lui accorde sans problème la carte permettant de se fournir en cannabis médical.
Le novice part donc s'acheter un peu d'herbe, une pipe (il ne sait pas rouler de joints) et se lance. Problème, il s'y prend d'abord comme un fumeur de crack (un fan de Breakin Bad ?) en tentant d'allumer la pipe par le cul. Mais dès qu'il trouve la bonne technique, "wow", papy se mange une grosse montée et part déambuler dans les rues, où il s'étonne d'entendre mieux les bruits, remarque des choses qu'il n'avait jamais vues dans le parc de son quartier et se met à philosopher sur la vie.
Une histoire à méditer en France où le débat sur la légalisation est toujours au point mort...
Source:Fluctuat

Tunisie : Sit-in pour réviser la peine d’emprisonnement aux consommateurs de Cannabis


Un sit-in a été observé aujourd’hui 23 février 2012 devant le ministère de la Justice. Un groupe de jeunes Tunisiens sont venus contester l’arrestation de neuf personnes ce lundi 20 février pour consommation de cannabis dont trois artistes de rap Emino, Weld El 15, Madou MC.

Ce Rassemblement est le deuxième précédé par une protestation organisée samedi dernier 18 février devant l’Assemblée constituante. Quelques artistes étaient présents, dont Badiaa Bou Hrizi et Kais Vipa, pour soutenir les détenus. Leur revendication se résume au changement de la loi de peine d’emprisonnement pour consommation de cannabis en la remplaçant par une amende.

Il est important de rappeler que des jeunes Tunisiens se font arrêter d’une manière récurrente par les autorités pour consommation de cannabis (zatla), pourtant aucun contexte de sensibilisation ou d’éducation ne les protège du piège de la dépendance. Emprisonner des jeunes dans nos prisons où la torture est encore pratiquée ne résout pas le problème mais le rend encore plus grave… Des solutions doivent être apportées, entre autres, un travail de prévention au sujet des dangers du cannabis. En parallèle, seul un suivi des ex-consommateurs emprisonnés muni de rapports de spécialistes pourra révéler l’impact et les conséquences d’emprisonnement sur la jeunesse tunisienne.

Facebook : Drogues interdites sauf le cannabis

Les drogues interdites sauf le cannabis

Toute allusion ou contenu lié à la drogue est interdit. Toutes sauf une. Facebook est en effet permissif sur le cannabis dont on peut parler ouvertement. En revanche la discussion a ses limites : pas question d’en vendre, acheter ou encore d’en faire pousser. Les stalkers (personne qui espionne les autres au risque de les harceler. Comme par exemple, les fans de certaines stars) devront quant à eux se méfier des dispositions prises à propos du harcèlement. Tout signalement à ce sujet suivra une procédure dédiée, hors du circuit de modération habituel.

Enfin, les menaces de violences, ou pire, d’attentats sont forcément prises très au sérieux par toute entreprise américaine. Facebook n’y coupe pas et les modérateurs sont chargées d’évaluer la crédibilité de ces menaces. N’étant pas membres de la CIA, les employés s’aident donc d’une liste de points précis sur le niveau de détail de la menace : lieu ou personne visée, mais aussi récompense, qu’elle soit matérielle, pécuniaire ou purement intellectuelle comme un hypothétique accès au Paradis. Quand la menace vise explicitement un chef d’Etat ou les autorités, elles doivent en revanche être obligatoirement transmises à un responsable, peu importe son niveau de crédibilité.

Source:TomsGuide

LEGALIZE IT ! de Francis Caballero, Sortie le 23 FEVRIER 2012

Eminent juriste, fondateur du Mouvement pour une légalisation contrôlée (MLC), Francis Caballero réfléchit depuis plus de vingt ans au statut légal des stupéfiants.
Agrégé des facultés de droit et Master of laws (LLM) d’Harvard. Il est également l’auteur d’un magistral Droit de la Drogue, publié chez Dalloz en 1989, réédité en 2000, avec la collaboration de Yann Bisiou.
LIVRE A l’heure où les débats se multiplient sur la pertinence des lois qui interdisent les drogues et répriment leurs usagers, un des plus éloquents avocats du courant anti-prohibitionniste prend la parole. Un siècle de prohibition se révèle un fiasco mondial, total. Les propositions pour sortir de ce système catastrophique à tant d’égards émergent dans de nombreux pays, aux USA, comme en Europe où la dépénalisation est d’actualité.
Pourquoi et comment légaliser le cannabis ?
Francis Caballero propose avec « LEGALIZE IT ! » un argumentaire limpide pour une légalisation contrôlée du cannabis.
Il démontre au passage l’ineptie du cadre juridique existant et ne manque pas d’exposer ses multiples conséquences néfastes.

Avec ses annexes, un projet de loi concret et une lettre qu’un chef d ’état -responsable- pourrait adresser aux Nations Unies pour mettre fin à cette interdiction, ce livre est un plaidoyer pour qu’intervienne au plus tôt un changement du statut légal du cannabis.
Le temps de la légalisation du cannabis approche.
A PROPOS...
Ce livre est une mine d’informations juridiques précises, mises en ordre par un juriste chevronné – un modèle pour l’organisation de toute défense judiciaire –, mais également un état du dossier rigoureux, indispensable pour y voir clair dans ce débat de société.
EDITEUR : BARHAM 
- TITRE : LEGALIZE IT 
- AUTEUR : FRANCIS CABALLERO 
- ISBN : 978 2 844053 07 7 
- COLLECTION : L’ESPRIT FRAPPEUR 38, rue Keller, Paris 75011 
- PRIX : 10 euros 
- NB DE PAGES : 271 pages 
- FORMAT : 14 X 22 cm

Tunisie : Une manifestation pour la dépénalisation de la consommation du cannabis

Depuis deux mois, l’évènement a été annoncé sur les réseaux sociaux. Il s’agit d’une manifestation pour la dépénalisation de la consommation du cannabis en Tunisie.

Devant le siège de l’Assemblée nationale constituante, quelques centaines de jeunes se sont réunis, samedi 18 février 2012, avec « tous unis pour la dépénalisation de la consommation du cannabis», comme mot d’ordre.
Il est à rappeler, qu’en Tunisie, le consommateur de drogue douce peut écoper d’un an de prison et d’une amande allant jusqu’à 1000 dinars.
« Le phénomène touche en majorité les jeunes étudiants dont l’avenir a été totalement détruit pour un joint » souligne l’un des manifestants. Les forces de l’ordre ont dû intervenir pour disperser les manifestants vu qu’ils n’avaient pas d’autorisation légale, comme l’exige le ministère de l’intérieur.

Ce n’est pas la première fois que le sujet a été traité. Slim Amamou, lorsqu’il occupait le poste de secrétaire d’Etat à la Jeunesse, avait déclaré dans une interview réalisée en mai 2011, être favorable à une dépénalisation totale de la consommation du haschich en Tunisie.




Source :BusinessNews