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Savages : Lutte entre hippies et cartels

Dans Savages, le cinéaste américain Oliver Stone met en scène le combat implacable mais encore «hypothétique» entre des néo-hippies californiens et un cartel de la drogue mexicain cherchant à s’implanter de l’autre côté de la frontière.

INTERVIEW DE JORGE CERVANTES, LE GOUROU MONDIAL DU CANNABIS

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Cannabis : les bons plants du Colorado

Depuis 2000, cet Etat américain a légalisé l'usage médical du cannabis. De la culture des fleurs au commerce des produits dérivés, les business se multiplient. Une économie très profitable, y compris pour les finances locales.

La France accro à la prohibition

Publication en juin dernier à New York du rapport de la Commission mondiale sur la politique des drogues (Global Commission on Drug Policy) signé par une kyrielle de personnalités de stature mondiale qui constatent l'échec de la guerre à la drogue...

ENCOD :PLATEFORME DES PERSONNES AFFECTEES PAR LA FERMETURE DE PANNAGH

Note de presse
Plateforme des personnes affectées par la fermeture de Pannagh
Hika Ateneo, Bilbao
26 november 2011

Ce matin, quelques 70 membres de la plateforme des personnes affectées par la fermeture de l’Association Pannagh ont donné une conférence de presse, 30 d’entre eux n’ont pas souhaité apparaître sur les images en raison de la stigmatisation relative à la consommation de cannabis. Un groupe composé de nombreux membres a envoyé son adhésion par écrit. Il était prévu que la conférence de presse soit donnée par l’association Pannagh mais la suspension temporaire de ses activités décidée par le Tribunal d’Instruction n°6 de Bilbao ne nous l’a pas permis. De plus, la municipalité de Bilbao nous a refusé au dernier moment le local prévu pour cela, nous obligeant à changer d’endroit.
Martin Barriuso Alonso, membre n°1, président de Pannagh et principal inculpé a commencé par des remerciements aux soutiens envoyés ces deux dernières semaines par des personnes et entités de nombreux pays. Il a aussi informé que Gorripidea Kultur Elkartea a ouvert un compte sous le n° 3035-0104-27-1040051014 pour recevoir des dons et payer la caution de 15 000 euros imposée par le Tribunal et pour financer les frais de justice, compte tenu que l’association s’est retrouvée sans ressources économiques.

Par la suite, Mikel Isasi, membre n°71 de Pannagh, a expliqué que la Convention des Stupéfiants de l’ONU vient de célébrer son 50 ème anniversaire et qu’en temps qu’élément primordial des politiques des drogues actuelles elle a échoué totalement. Ce fait a été reconnu par différentes instances, y compris par l’Union Européenne dans le récent rapport Reuters-Trautman qui affirme que ces politiques causent plus de dégâts qu’elles n’en résolvent.

Pour faire face à ces échecs, notre association essaie de promouvoir le modèle des Clubs Sociaux du Cannabis, proposition de régulation du cannabis que nous présentons avec beaucoup de succès dans toutes sortes de forums. Isasi a expliqué que, lors de sa garde à vue, le président de Pannagh était invité à intervenir dans une conférence mondiale sur les politiques des drogues, au parlement britannique, devant une audience composée de chefs d’état et d’anciens chefs d’état. Preuve de l’intérêt international porté aux activités de notre mouvement social auquel le tribunal ne semble porter aucun intérêt, nous traitant comme des trafiquants.

Pedro Luis Gomez Barrondo, membre n°120, a fait référence au fait que l’intervention policière et par la suite l’action judiciaire nous a laissé sans défense, et que les mesures provisoires ont condamné de fait, Pannagh, à mort, avant même de vérifier s’il existait des preuves de délit. Gomez a parlé ensuite des avantages de notre système de production et de distribution de cannabis en circuit fermé pour adultes ( le membre le plus jeune a 23 ans), a but non lucratif, qui nous permet d’éviter les risques du marché noir et, en même temps de créer des emplois et de générer des impôts et des cotisations sociales. Il a aussi expliqué comment il est venu à Pannagh se fournir en cannabis pour traiter sa fibromyalgie et quelle aide a apporté notre collectif à lui-même et à d’autres membres.

Concernant l’aspect économique, José Antonio Tabernilla, membre n°2 de Pannagh, a expliqué que le fait que nous ayons 108 000 euros sur un compte de l’association,était une preuve que personne n’avait profité de cet argent. Sinon il aurait été caché, il n’aurait pas été visible sur un compte d’épargne. Par ailleurs si on divise ces 100 000 euros par les 300 membres (327 exactement) cela fait 300 euros par personne, somme inférieure à celle réalisée dans de nombreuses associations et entités à but non-lucratif au-dessus de tout soupçon. Tabernilla a expliqué que, lors de la fermeture judiciaire, l’association avait un personnel de cinq personnes et que 50 personnes ont participé à la récolte de cette année, ce qui génère des frais auxquels il faut ajouter le prix des locations, le téléphone,les voyages…Depuis sa création Pannagh a donné des emplois directs à 13 personnes avec leurs contrats de travail et les cotisations sociales correspondantes.

Durant l’année 2011, Pannagh a payé 12 000 euros à la Sécurité Sociale et dans la déclaration de revenus 2010, 10 000 euros d’impôts ont été payés en plus de la TVA. De ce fait Pannagh a eu le Certificat Positif du Trésor Public de Bizkaia, certificat que possède peu d’entreprises ou entité sur notre territoire et qui signifie que, non seulement nous sommes à jour de nos obligations fiscales, mais que nous n’avons jamais cessé de l’être. En d’autres mots, nous avons le label Q de qualité en matière fiscale, ce qui donne une idée de la rigueur de notre travail.

Txelu Manrique, membre n°675, a expliqué que l’arrêt de la distribution de cannabis de Pannagh l’a obligé à aller à l’hôpital 4 jours durant lesquels les médicaments administrés n’ont pas calmé ses douleurs et ses vomissements. Il a manifesté que la marijuana saisie était sa propriété et celle des autres membres de l’association, qu’il en a un besoin urgent pour sa santé et il a demandé à ce qu’elle soit rendue comme c’est arrivé lors de l’intervention policière de 2005, mais sans attendre 2 ans et qu’elle ne soit plus utilisable comme à l’époque. Il a aussi expliqué qu’une bonne partie de la marijuana sert à des préparations thérapeutiques comme des teintures, élaborées par les membres eux-mêmes et qu’elles ne peuvent pas être utilisées en tant que drogues, puisque ces teintures servent à usage externe et que la Police Municipale ne les a pas saisies pour ne pas altérer l’image de trafiquants qu’elle veut nous coller.

Jairo Perez, membre n°612 a exposé qu’il fait un usage récréatif du cannabis et qu’il est entré à Pannagh par l’intermédiaire d’un ami pour éviter les risques du marché noir. Ce qui lui a permis de connaître la qualité de ce qu’il consomme et que l’intervention policière et la fermeture ultérieure l’ont obligé, comme beaucoup d’autres membres, à retourner acheter au marché noir, où l’absence de qualité est le caractère dominant. Qui plus est, l’argent va dans les poches de réseaux mafieux pour lesquels la police et le juge,au lieu d’affaiblir le marché noir, ne font que le renforcer.

Ensuite, Martin Barriuso est intervenu de nouveau pour expliquer la manière dont fonctionne le système de culture de Pannagh, sur de petites parcelles louées à de jeunes agriculteurs et agricultrices qui sont aussi membres de Pannagh. Ses cultures sont signalisées par des pancartes qui stipulent que les plantes appartiennent à l’association. Ces agriculteurs utilisent des techniques écologiques, s’occupent des plantes avec la participation d’autres membres de l’association, ils sont payés sur factures incluant les heures de travail et la location des installations et des équipements. Ces agriculteurs (au nombre de 12) ont ainsi un complément de revenu qui les aide à survivre dans un moment particulièrement difficile pour l’agriculture. Ce n’est pas une vente mais une collaboration dont le travail réalisé est payé, ainsi que les impôts durant tout le processus, sans que personne n’en vive exclusivement.

La plus grande partie de l’argent bloqué sur le compte sert à payer le travail et la location de cette année .Maintenant ces personnes ne pourront pas être payées.

Par la suite, Barriuso a expliqué que l’opération de la Police Municipale était illégale, inutile et disproportionnée. Illégale parce que, parmi d’autres irrégularités, les policiers ont accédé au local par une tromperie et sans commission rogatoire. Inutile parce que ce qui a été découvert lors de cette enquête bâclée du groupe anti-drogue aurait pu être solutionné tout simplement par une déposition et la présentation des documents pertinents, compte tenu que Pannagh paye tout par l’intermédiaire de la banque et possède les factures et les contrats de toutes ses actions. Et enfin disproportionnée par les moyens déployés exagérés. Par exemple, durant un des dix jours de surveillance et de filature il y a eu 9 agents et au moins 4 voitures uniquement pour suivre Barriuso, alors que ce mardi 15 novembre au matin, une seule voiture de patrouille et deux agents étaient disponibles pour couvrir les districts de Zorroza, Rekalde et Indautxu.

Par ailleurs, Barriuso a dénoncé le fait que cette intervention démesurée se produise après plusieurs années de fonctionnement reconnu. Il y a eu une multitude d’occasions d’arrêter notre activité et cela ne s’est pas fait. Tout d’abord, Pannagh est inscrite dans le Registre des Associations du Gouvernement Basque et ses statuts stipulent clairement la création d’une culture de cannabis pour les membres et la création d’un espace privé pour la consommation. Ensuite, nous avons porté plainte pour vol en cinq occasions, en 2009, 2010 et 2011. Des agents sont venus constater sur les cultures et ont pris des échantillons de nos plantes. On a aussi indiqué l’emplacement de plusieurs cultures, par écrit, à la police.

Pannagh a aussi fait connaître sous diverses formes la nature de ses activités. Par exemple, récemment, lors du Forum Monographique sur le cannabis organisé par Arateko, où le président de Pannagh a expliqué de manière détaillée, en présence du Procureur Général du Pays Basque et les procureurs de Gipuzkoa et d’Araba, ce qui prouve l’absence de clandestinité. De fait, nous attendions une visite du Procureur Général au local de l’association, où il allait constater notre fonctionnement de visu.

Barriuso a aussi expliqué que Pannagh a la conviction de rester dans le cadre de la loi et que nous avons toujours été de bonne foi. En plus de divers rapports juridiques (dont un émanant du Département de l’Intérieur du Gouvernement Basque) dans lesquels il est dit que nos activités sont légales, nous avons un antécédent judiciaire favorable. En effet, en 2005 nous avons subi une intervention policière semblable de la Police Locale de Bilbao qui avait affirmé avoir saisi 150 kilos de cannabis (presque le double de cette fois-ci), le dossier fut classé sans suite par le Tribunal Provincial et la marijuana nous a été rendue. De plus, Barriuso a déjà été inculpé en 1997 en tant que président de l’association Kalamudia, pour 200 kilos de marijuana, et le dossier a été également classé sans suite, avec l’autorisation expresse du jugement pour la récolte.

Le président de Pannagh a expliqué qu’il n’est pas le propriétaire de l’association, mais un employé révocable à tout moment qui doit obéir aux décisions de l’assemblée générale. En fermant le local et en interdisant toute activité, le juge établit un préjugé et présume que nous ne sommes pas un collectif à caractère associatif mais un commerce particulier. En fait, ça donne l’impression que l’on nous a fermé pour nous empêcher de nous défendre.

Barriuso a aussi précisé qu’il ne s’enrichit pas avec le travail qu’il fait à Pannagh, comme l’a reconnu le juge qui a ordonné sa mise en liberté sous caution, affirmant dans son ordonnance qu’il n’y a pas de risque de fugue, compte tenu que l’inculpé est fonctionnaire de la Mairie de Bilbao et qu’il n’a pas besoin de travailler dans l’association pour vivre et que le salaire qu’il perçoit et les biens qu’il possède (une voiture de 14 ans saisie lors de l’inculpation, une maison hypothéquée depuis 18 ans et évaluée a 100 000 euros ainsi qu’un compte de 2 000 euros qu’il a du dépenser pour payer la caution) ne lui permettent pas de quitter le pays.

Il a aussi expliqué que la façon de travailler de Pannagh n’a rien à voir avec celle de trafiquants : on informe tout le monde de ce que nous faisons, y compris la police et le procureur. Nous communiquons à la police les endroits où nous cultivons, l’argent est mis en banque, tout est payé avec la carte et nous avons des factures, les travailleurs sont déclarés à la sécurité sociale, nous avons un magasin sécurisé que nous payons avec un compte épargne visible et notre marijuana a un cachet d’identification qui inclut notre numéro de registre. En fait, nous donnons tous les renseignements pour nous localiser et intervenir. C’est pour ça qu’il leur a été facile de paralyser nos activités. ¿Vous imaginez un trafiquant qui mettrait une photocopie de sa carte d’identité dans chaque paquet de drogue ?

Cette inculpation met 5 personnes au chômage et 327 membres, dont 157 usagers thérapeutiques, sans approvisionnement. Barriuso a exposé sa situation personnelle déplorable : on l’a laissé sans travail, sans voiture, sans argent, sans téléphone ni agenda, sans ordinateur ni même les clés de sa maison et sans les papiers de sa mère. Il considère qu’il a été condamné sans jugement.

Le président de Pannagh a dénoncé le fait que la police et les tribunaux ont causé beaucoup de torts et qu’il a été gaspillé beaucoup d’argent de façon absurde dans les poursuites contre Pannagh, une association qui apporte beaucoup à la société puisqu’elle crée des emplois, réduit le marché noir, assiste des patients qui ont droit à une attention particulière et qui paye des cotisations sociales et des impôts , si importants en temps de crise. Et donc Barriuso s’est demandé : à qui a-t-on fait du tort ? Où sont les victimes ? Il a aussi dénoncé la façon dont on les a traité, comme s’il c’était agi d’assassins, pour avoir fournit en privé et sans but lucratif, une plante médicinale.

Finalement Barriuso a manifesté sa fierté du travail réalisé, de l’association qu’il préside et de ce que cela apporte au nécessaire, et pourtant toujours ajourné, débat sur la politique des drogues.

Plateforme des personnes affectées par la fermeture de Pannagh.
Contact :
Presse (34) 676681363
Martín Barriuso (34)670996335
e-mail : eusfac@gmail.com

Source:Encod

Lutter contre les nouvelles drogues de synthèse

Les drogues traditionnelles comme le cannabis et la cocaïne sont désormais remplacées par de nouvelles drogues de synthèse. Le président de la commission des libertés civiles, l'Espagnol Juan Fernando López Aguilar juge que cette situation est « très inquiétante et montre la nécessité d'augmenter la surveillance et information à l'échelle européenne ». Le dernier rapport annuel de l'Union européenne sur les drogues a été présenté au Parlement européen mardi 29 novembre 2011.

Le directeur de l'agence sur les drogues de l'Union européenne, Wolfgang Götz, a dévoilé le rapport sur «l'état du phénomène de la drogue en Europe ».  « Les politiques antidrogue et les réponses européennes doivent désormais être configurées pour répondre aux défis de la prochaine décennie » a t-il déclaré dans un communiqué de presse.

Le rapport confirme la tendance récente : une transition lente des drogues traditionnelles c'est-à-dire la cocaïne, la marijuana et les opiacés vers les nouvelles drogues dites de synthèse. « L'utilisation croissante des substances psychoactives non contrôlée est extrêmement inquiétante » a annoncé López Aguilar. Il demande à ce que les jeunes soient mieux informés sur les hauts risques de ces drogues.

Un marché en constante évolution

L'ecstasy, l'amphétamine et les autres drogues de synthèse sont manufacturées illégalement en Europe à partir de produits chimiques précurseurs. Environ 11 millions d'Européens, soit 3 % des adultes en Europe, ont essayé l'ecstasy et environ 12, 5 millions d'Européens, soit 4 % des adultes en Europe, ont déjà pris des amphétamines. « A l’image du monde dans lequel nous vivons, le marché de la drogue connaît une évolution de plus en plus rapide et globalisée, prompte à s’adapter aux menaces et aux opportunités » a commenté Wolfgang Götz.

De nouvelles drogues apparaissent sur le marché en permanence. L’UE a recensé un nombre record de 41 substances de ce type en 2010, contre 24 seulement l’année précédente. Ces drogues sont de plus en plus largement disponibles sur l’internet et se sont rapidement répandues dans de nombreux États membres, lesquels se heurtent à des difficultés pour empêcher leur vente.

Tendance du cannabis et de la cocaïne

Selon le rapport, l'utilisation du cannabis, la substance illicite la plus populaire en Europe, continue de baisser chez les jeunes. Ceci est surement dû à une baisse de la consommation du tabac, l'évolution des modes de vies et le fait qu'il a été remplacé par des drogues plus à la mode. Environ 78 millions d'adultes, soit un quart des adultes en Europe, ont déjà essayé le cannabis. Les jeunes hommes sont les personnes courant davantage le risque de devenir des consommateurs réguliers.

La popularité de la cocaïne a-t-elle atteint son niveau maximum ? Des études récentes font apparaître quelques signes positifs dans les pays de l'Europe de l'Ouest, c'est à dire les pays les plus touchés. Le rapport suggère que l’impact financier d’une consommation régulière de cocaïne, entre 50 et 80 euros pour un gramme,  peut diminuer l’attrait de cette substance dans les pays où l’austérité est à l’ordre du jour. Environ 14,5 millions d'Européens, soit 4 % des adultes en Europe, ont déjà essayé la cocaïne.

Coordination européenne pour lutter contre le fléau de la drogue

Les situations sont très différentes d'un Etat membre à l'autre et les politiques antidrogues sont encore, pour la plupart, de la responsabilité des Etats membres. Néanmoins, c'est un problème transnational et les pays européens travaillent ensemble pour réduire la consommation des substances illicites et leur trafic.

Avec le traité de Lisbonne, l'UE a de nouveaux instruments pour lutter contre le fléau de la drogue. En octobre, la Commission européenne a annoncé qu'elle proposera des règles plus claires et plus fermes en matière de lutte contre les nouvelles drogues dangereuses et contre le trafic tant des drogues illicites que des produits chimiques servant à leur fabrication.

Une ado dénonce ses parents consommateurs de cannabis

Plants de cannabisPlants de cannabis | image libre de droits wikipedia


Se faire dénoncer... par sa propre fille. C'est le triste sort qui a été réservé à ce couple trentenaire, petit producteur de cannabis, qui comparait pour usage, détention et production de stupéfiants. Selon La Voix du Nord, ils faisaient pousser leur herbe dans l'armoire de la grande maison de campagne, où ils vivaient avec leurs deux enfants.

La jeune fille délatrice, âgée d'une dizaine d'années, était issue d'une précédente union de la mère. C'est son père biologique, à qui elle avait parlé de cette pratique, qui lui a demandé de répéter ce qu'elle avait vu auprès des gendarmes.

Elle ainsi parlé de "grosses plantes touffues, comme des palmiers", que son beau-père mélangeait "avec du tabac", qu'il fumait " avec des amis".

Le beau-père prétend n'avoir "jamais fumé devant [ses] enfants", mais il semblerait que le problème soit plus ancien. Auparavant, le père de fillette avait demandé aux prévenus d'arrêter toute production.

Les gendarmes ont trouvé sur place 9 plans de cannabis, ainsi que 15 jeunes pousses et du matériel de professionnel. Selon le quotidien, le couple avait pris pour habitude de ramener 30 grammes de cannabis lors de nombreux voyages en Belgique et aux Pays-Bas. Mais ils se sont rapidement rendus compte que la culture à domicile revenait bien moins chère.

A l'occasion de leur procès, les prévenus ont appuyé leur défense en présentant un certificat médical démontrant l'arrêt de toute consommation. Le tribunal a également souligné un bon point : "votre fille n'a pas parlé de manipulation d'argent. Vous ne faisiez pas commerce de votre production".

Le président a toutefois suivi les réquisitions du procureur : trois mois de prison avec sursis et 1.000 euros d'amende.


Sources : La Voix du Nord

Cannabis : La fermeture des coffee shops sans conséquence sur la consommation nordiste ?

Les coffee shops du sud des Pays-Bas seront  interdits aux narcotouristes à partir du premier janvier.
Les coffee shops du sud des Pays-Bas seront interdits aux narcotouristes à partir du premier janvier.Photo : SIPA

La fermeture programmée des coffee shops néerlandais n'inquiètent pas les spécialistes sur un report du trafic dans la région. Selon eux, les narcotouristes représentent une frange marginale des consommateurs.

Les coffee shops du sud des Pays-Bas seront interdits aux narcotouristes à partir du premier janvier. C'est ce qu'a déclaré début novembre une porte-parole du ministère de la Justice. Les établissements néerlandais deviendront des "clubs fermés" comptant au maximum 2 000 membres, domiciliés aux Pays-Bas et âgés de plus de 18 ans.
Avec cette mesure, le gouvernement néerlandais souhaite venir à bout des nuisances, embouteillages, tapage nocturne et surtout la prolifération de vendeurs de drogue dans les rues, provoquées par la présence de millions d'étrangers qui viennent s'approvisionner en cannabis.
Mais quelles seront les conséquences sur le marché du cannabis dans notre région frontalière ? Pour Laurent Plancke, sociologue correspondant à Lille de l’observatoire français des drogues (OFDT), les narcotouristes représentent une minorité des consommateurs régionaux : "Les tarifs y sont chers, ils sont surtout intéressés par la variété proposée", analyse-t-il.
Si ceux-ci ne pourront plus ramener des produits de qualité des Pays-Bas, le chercheur prévoit un boom des "cultures personnelles" dans le Nord : "C'est un phénomène qui explose déjà en Belgique, continue-t-il. Et les produits revendus sont de très bonne qualité."
Tandis que la consommation est à la baisse, le trafic se porte pourtant toujours bien dans notre région : "La marché du cannabis est mature dans le Nord-Pas-de-Calais : on peut s'en procurer très facilement, indique Christian Ben Lackdar, chercheur en drogues à la Catho. Les quantités rapportées des coffee shops sont infimes par rapport au trafic local. En matière de quantité, les fermetures ne va pas représenter grand chose."
Source:Metro-France

Résultat de La 24e High Times Cannabis Cup - Les gagnants

-Le Thanksgiving soir, le 24e de la Coupe annuelle de cannabis Awards a eu lieu à la discothèque Melkweg à Amsterdam. Après une semaine tumultueuse, qui a vu une descente de police massive sur Borchland, où la Cannabis Cup Expo a eu lieu, le personnel High Times a déroulé le tapis vert et fêté les meilleures souches de cannabis dans le monde.

Incroyablement, la police d'Amsterdam a publié un édit, quelques heures avant la cérémonie, avertissant que tout juge toking dans le Melkweg serait averti, puis arrêté si attrapé à nouveau. Jamais dans les 24 ans de la Coupe avait été contraint à cet événement de telle manière.Heureusement, le public était libre de sortir pour fumer - ce qu'ils ont fait en nombre épique.

Le raid sur Borchland était une inimaginable over-the-top affaire avec plus de 100 flics néerlandais entrant dans l'installation. Selon les rapports, le raid a été mené en raison des rumeurs selon lesquelles un «parc de drogue» était exploité au Borchland (un complexe sportif extérieur de la ville d'Amsterdam) et que des gens mineurs étaient présents. Au grand dam de la police, aucune drogue dure ont été trouvés, aucun peuple mineurs étaient présents et une seule arrestation a été faite. L'Expo a rouvert le lendemain sur le calendrier et sans accroc. 

L'arrestation? La Mila légendaires de la renommée des pollinisateurs, qui avaient plus de hachage en sa possession que ce qui était légalement autorisée.

Oh bien. Elle a été libérée ce jour-là - et il n'a certainement pas empêché la reine de hachage d'Amsterdam d'y assister. En fait, elle a présenté la Cannabis Cup Hash Neder (Best hachage néerlandais) et, en effet, a reçu une longue ovation bruyante d'appréciation de l'auditoire de la Coupe. A la fin de la nuit, Barney a remporté le prix pour la souche supérieure, choisi par les juges Cannabis Cup dans la plus grande participation des électeurs jamais.

L'intérêt de police sans précédent dans la Cannabis Cup n'était guère de taille pour l'équipage High Times. Il n'ya jamais eu aucune discussion sur la fermeture de l'événement et historiques des plans pour l'année prochaine Coupe du cannabis 25e anniversaire déjà en cours.

Merci à tous les juges et les vendeurs de la Cannabis Cup pour faire de cet événement un énorme succès. Oui, il a été entachée par l'intervention policière légèrement. Cependant, comme nous savons tous dans cette communauté vibrante de cannabis, la nôtre, la route de mauvaises herbes n'est pas sans nids de poule. Mais nous avons été resurfaçage de cette route depuis des années.Donnez-nous le temps, et le cannabis se rendra sur une autoroute!

Voici les gagnants de la Cannabis Cup d'Amsterdam 24e:

Coffeeshop (Cannabis Cup):
1) Barney's Coffeeshop – Liberty Haze
2) Green House United – Hawaiian Snow
3) Green Place – Buddha Tahoe

Seed Company Indicas (Indica Cup)
1) (tie) Reserva Privada and Reserva Privada Colorado – Kosher Kush
2) Hortilab – Star Bud
3) Cali Connection – Tahoe OG

Seed Company Sativas (Sativa Cup)
1. Rare Dankness Seed Co – Moonshine Haze
2) THSeeds – Electric Lemon G
3) Karma Genetics – Dominator

Seed Company Hybrids (Hybrid Cup)
1) (tie) DNA Genetics/Reserva Privada Colorado – Holy Grail Kush
2) Cali Connecion – Dead Head OG
3) Serious Seeds – AK-74

Seed Company Hash Cup
1) Cali Connection – Tahoe OG Kush Wax
2) Hogg Seeds – Hydrahash
3) Reserva Privada Colorado – Rascal OG Nelson    

Import Hash Cup
1) Green House Coffeeshop – Exodus Cream Cheese
2) Barney's Coffeeshop – Caramella Cream
3) Green Place – Twizla

Nederhash Cup
1) Barney's Coffeeshop – Liberty Melt
2) Green House – Hawaiian Ice
3) Grey Area – Grey Crystal

Freedom Fighter de l'année :
Chaque année, le magazine High Times présente le Freedom Fighter de l'année à une personne extraordinaire qui a démontré un engagement exceptionnel et de l'efficacité dans le mouvement pour la légalisation du cannabis.
Cette année, nous sommes honorés et humilié de présenter l'Fighter 2011 Liberté de l'année à Debby Goldsberry de Californie.

Le Master Award néerlandais :
Lors de la Cannabis Cup 24, High Times a introduit une nouvelle distinction - La Bourse à la maîtrise néerlandais - pour la reconnaissance d'une personne exceptionnelle dans la communauté de cannabis néerlandais.

En tant que leader de l'entreprise semencière Passion néerlandais, 25 ans, Henk van Dalen a été la collecte et la sélection des meilleures génétiques de cannabis provenant du monde entier.
Nous ne pouvions demander pour un destinataire plus digne de la première Times Award Haut Maître hollandais. Félicitations à Henk van Dalen!

Source: Hightime  traduction : google 

Le génome de l'araignée rouge décrypté

Une équipe de chercheurs internationale a réussi à décrypter le génome de l'araignée rouge. Une découverte qui pourrait s'avérer d'une immense utilité pour lutter contre les ravages de cet acarien dévastateur capable d'infester quelque 2.300 différentes espèces végétales dont notre très chere plante.

Le génome de l'araignée rouge, Tetranychus urticae, a été décrypté grâce au travail de 55 scientifiques venus des quatre coins de l'Europe et du continent américain. Ces chercheurs dévoilent les résultats de leurs travaux dans la revue britannique Nature, et révèlent que cet acarien ravageur compte quelque 18.414 gènes, dont 15.397 actifs qui déclenchent la production de protéines.

Parmi ces milliers de séquences, ils ont identifié quels sont ceux liés à la digestion et la détoxification, grâce auxquelles l'araignée rouge est capable d'infester plus de 2.300 espèces de plantes, et de résister aux pesticides. 39 gènes de résistance aux médicaments ont été mis au jour, quand seulement 9 à 14 sont recensés chez les insectes et les vertébrés.

Alors que le minuscule acarien ne dépasse pas un millimètre de long, son génome, celui du plus petit acarien à ce jour séquencé, contient 90 millions de paires de bases génétiques. "Beaucoup de génomes d’acariens sont énormes, certains avec près de 3 milliards de bases, soit environ la taille du génome humain, et d’autres composés jusqu'à 7,1 milliards de bases", souligne Richard Clarck, un chercheur de l'université de l'Utah, aux Etats-Unis.

Grâce à ce séquençage, les scientifiques pourront comprendre comment les tétranyques, l'autre nom de l'acarien, ont évolué, et espèrent mettre au point des techniques génomiques pour lutter contre l'espèce ravageuse. Les chercheurs ont en outre identifié certains gènes permettant à l'araignée rouge de produire des fils de soie pouvant être 435 fois plus fins que ceux des autres araignées. "Les araignées produisent de la soie à partir de leur abdomen, l'araignée rouge le fait à partir de la région de la tête", explique Richard Clark. Ces fils pourraient être utilisés comme une forme de matériau biodégradable, pour les bandages ou les sutures chirurgicales notamment. "C'est très fin et très facile à obtenir", souligne le chercheur.



Source:Cannaweed

Canada : Du cannabis synthétique et indétectable

Le cannabis synthétique est de plus en plus présent au pays, révèlent des données de Santé Canada. Populaire auprès des sportifs et des militaires parce que sa consommation est indétectable dans les tests de dopage, la «marijuana artificielle» est difficile à contrôler. Un nombre croissant de laboratoires clandestins inventent de nouvelles molécules permettant à la marijuana synthétique d'être constamment modifiée et de passer sous le radar des autorités.
«Les laboratoires clandestins sortent toujours de nouvelles molécules. Il y a actuellement une cinquantaine de dérivés synthétiques du cannabis alors qu'il y en avait à peine trois il y a un ou deux ans», note Pierre-André Dubé, pharmacien au Centre de toxicologie de l'Institut national de santé publique du Québec (INSPQ).
Scientifiquement appelés cannabinoïdes synthétiques, les dérivés de cannabis artificiel se vendent dans quelques boutiques alternatives et sur l'internet. Les produits sont faussement vendus comme de l'encens et portent souvent le nom de Spice, Yucatan Fire, Fire and Ice ou K2.
Mêmes effets que le cannabis
Lorsqu'ils sont fumés, les cannabinoïdes synthétiques procurent les mêmes effets que le cannabis traditionnel. «C'est chimiquement différent, mais ça agit de la même manière», note M. Dubé. Parce que le cannabis artificiel est chimiquement différent de la marijuana conventionnelle, il est indétectable par les tests traditionnels de dopage. Un attribut qui le rend populaire auprès de certaines catégories de gens, comme les militaires. M. Dubé reconnaît que les cannabinoïdes synthétiques sont «problématiques pour le dépistage».
Au Canada, les cannabinoïdes synthétiques sont pour l'instant surtout populaires dans l'ouest du pays. Mais leur consommation est en hausse. En 2009, Santé Canada a noté que deux échantillons saisis par la Gendarmerie royale du Canada (GRC) contenaient des cannabinoïdes synthétiques. En 2010, 84 échantillons se sont avérés positifs.
À Montréal, le Service de police de la Ville de Montréal (SPVM) dit suivre l'évolution du phénomène de près, mais affirme ne pas avoir encore beaucoup de problèmes liés à ces substances. Même son de cloche au centre Le Grand Chemin, qui vient en aide aux jeunes toxicomanes. «Pour les jeunes, c'est encore beaucoup plus facile et moins cher de se procurer du cannabis ordinaire», note l'intervenante Valérie Piché.
Interdit au Canada
La vente de produits «contenant des préparations synthétiques similaires au cannabis» est interdite au Canada. Mais on met parfois du temps à identifier les nouvelles molécules de cannabis synthétique, ce qui permet à un produit de se répandre sur le marché. «En ce moment, il existe peu de renseignements sur la production, la distribution et l'importation de ce produit au Canada. Le manque d'information complique la tâche des policiers et des agents de douanes qui doivent l'identifier et en éviter l'introduction au Canada», écrit la GRC sur son site internet.
Risques inconnus
Aucune étude ne permet de déterminer les dangers réels du cannabis synthétique. Au début du mois, des médias américains ont rapporté que trois adolescents du Texas ont eu des attaques cardiaques après avoir consommé du K2 et du Spice, des produits dont la consommation n'est pas illégale dans cet État. Les trois adolescents de 16 ans ont survécu, mais d'importants doutes sur la sécurité de ces produits ont été exprimés. «On ne sait pas vraiment ce que ça peut faire. Les jeunes qui ont eu des effets cardiaques avaient-ils consommé autre chose? C'est difficile de savoir», dit M. Dubé.
Source:Lapresse

Amsterdam : Raid policier sur la Cannabis Cup

Si le gouvernement néerlandais avait voulu envoyer un message clair sur sa détermination à faire la chasse aux narcotouristes, il ne s’y serait pas pris autrement. Pour la première fois en 24 ans, la police a en effet effectué ce jeudi une descente à la Cannabis cup organisée à Amsterdam par le magazine spécialisé High Times.
Les participants ont été invités à quitter la halle d’exposition afin d’être fouillés par les forces de l’ordre à la sortie. Deux heures ont été nécessaires à la cinquantaine d’officiers de police et aux deux douzaines d’agents du fisc pour vider la halle d’expo. Selon un message sur Twitter de Dana Larsen, ancien rédacteur en chef du magazine canadien Cannabis Culture, présent sur place:
« Tout le monde verra son herbe confisquée mais personne ne sera poursuivi. C’est la première fois que ça arrive en 24 ans. »
Toujours selon Dana Larsen, sur le site de Cannabis culture:
« J’ai demandé à un policier la raison de cette descente et il m’a expliqué que des agents sous couverture avaient enquêté au sein de l’expo mardi et avaient constaté des violations de l’opium act. »
La Loi sur l’opium régit le statut des drogues aux Pays-Bas, où le cannabis n’est pas légal mais toléré à certaines conditions. Le policier aurait ainsi expliqué que des exposants offraient des échantillons gratuits d’herbe ou de hasch ou encore proposaient de tirer sur des bongs pour goûter leur produit. Ce qui rentre en contradiction avec l’interdiction de toute publicité ou de tout prosélytisme prévue par la loi néerlandaise. Ayant moi-même fréquenté l’endroit par le passé, l’accusation est plus que crédible, mais cela n’avait jamais dérangé qui que ce soit jusque-là. Un seul exposant aurait été arrêté pour avoir dépassé le stock de cannabis autorisé.
Selon les responsables de High Times, cette descente serait due à « une incompréhension » avec les autorités, qui aurait été finalement réglée avant le dernier jour de l’exposition, ce jeudi, qui devrait donc se dérouler normalement.
La Cannabis cup est organisée depuis la fin des années 80 aux Pays-Bas par le magazine américain. Le grand public, en majeure partie des touristes étrangers et particulièrement américains, paie le droit d’être jury puis vote pour les différents types d’herbe ou de hasch en compétition, comme pour les meilleurs coffee shops. Une coupe gagnée à la High Times Cannabis Cup assure d’importants débouchés aux sociétés commercialisant notamment les graines de cannabis.
Une autre Cannabis cup, néerlandaise celle-là, est organisée chaque année par le magazine local Highlife. Les juges y sont cette fois des « professionnels », néerlandais pour la plupart, choisis pour leur connaissance du cannabis.
Cette descente de police intervient dans un contexte tendu aux Pays-Bas. Le gouvernement conservateur, minoritaire au Parlement, cherche à éloigner les touristes des cofeee shops. Selon ses plans, ces cafés où le cannabis est en vente libre deviendraient des clubs privés réservés aux membres. Seuls les résidents néerlandais pourraient obtenir les « weed pass » nécessaires.
Mais cette mesure n’est pas du goût de tout le monde aux Pays-Bas et en particulier des maires de grandes villes, qui sont, aux termes de la loi, chargés de faire appliquer la réglementation sur le cannabis. Le maire travailliste d’Amsterdam a ainsi publiquement exprimé son opposition au projet du gouvernement, qui ne devrait donc pas concerner la principale ville du pays avant un petit bout de temps. Le passe cannabis pourrait par contre entrer en application dès janvier 2012 dans les villes du Sud, dont Maastricht, les plus concernées par le « narco-tourisme ».
Faute de pouvoir forcer les maires à appliquer ses nouvelles mesures, le gouvernement semble adresser, avec la descente d’hier, un message explicite aux centaines de milliers de touristes qui viennent chaque année à Amsterdam profiter de la tolérance battave: nous ne voulons plus de vous.
Arnaud Aubron


Source:Lesinrocks