Cannabis Médical : Casser la loi pour sauver des vies

Dans la plupart des pays, l'utilisation du chanvre est interdite même dans un but médical. L'automédication au cannabis a poussé un grand nombre de citoyens généralement respectueux des lois à entrer en conflit avec le système légal.

Savages : Lutte entre hippies et cartels

Dans Savages, le cinéaste américain Oliver Stone met en scène le combat implacable mais encore «hypothétique» entre des néo-hippies californiens et un cartel de la drogue mexicain cherchant à s’implanter de l’autre côté de la frontière.

INTERVIEW DE JORGE CERVANTES, LE GOUROU MONDIAL DU CANNABIS

Soft Secrets interview Jorge Cervantes, un des grands experts mondiaux du cannabis et collaborateur de Soft Secrets.

Cannabis : les bons plants du Colorado

Depuis 2000, cet Etat américain a légalisé l'usage médical du cannabis. De la culture des fleurs au commerce des produits dérivés, les business se multiplient. Une économie très profitable, y compris pour les finances locales.

La France accro à la prohibition

Publication en juin dernier à New York du rapport de la Commission mondiale sur la politique des drogues (Global Commission on Drug Policy) signé par une kyrielle de personnalités de stature mondiale qui constatent l'échec de la guerre à la drogue...

Israël : Le cannabis efficace contre le cancer



Deux tiers des patients atteints du cancer et qui se sont vus prescrire du cannabis médical contre la douleur, se disent satisfaits du traitement. C'est ce que révèle une étude menée en Israël par le centre hospitalier Tel Hashomer, près de Tel Aviv. Une étude menée sur 264 patients et qui révèle que 64% d'entre eux ont signalé une amélioration significative de leur qualité de vie. 56% des patients interrogés notent également une amélioration dans leur capacité à gérer la douleur. Pour l'instant, le cannabis est surtout utiliser pour traiter les cancers du poumon, du sein et du pancréas. Mais dans certains cas en Israël, il est aussi utiliser pour apaiser les sensations de nausées et les douleurs neurologiques.


Source:Infolive

1967 : le Manifeste en faveur de la dépénalisation du cannabis

En Angleterre, deux Rolling Stones (Mick Jagger et Keith Richards) avaient été arrêtés. Un vaste mouvement intellectuel s'éleva en leur faveur
Aujourd’hui ça peut prêter à sourire… mais en 1967, on ne plaisantait pas avec la loi sur les stupéfiants. Pour un pétard et 4 cachets d’amphétamines, Mick Jagger et Keith Richards se retrouvèrent en prison. Quant au Beatle Paul McCartney, il avait révélé publiquement avoir déjà pris du LSD. Manque de chance, ces propos était parvenus à la connaissance de la ministre de l’Intérieur, une femme de 58 ans, Alice Bacon.

Le sang de la ministre ne fit qu’un tour

Furieuse, elle fila au Parlement et se lança dans un discours à l’adresse de la Chambre des Communes concernant la fâcheuse attitude des pop stars et leurs responsabilités face à la jeunesse qui les écoutait. Hélas, dans son empressement à faire partager son inquiétude, la ministre atrabilaire n’avait pas préparé son dossier et ce qui aurait dû être entendu ne passa finalement que pour un monologue confus et bourré de contradictions :

"Je pense qu’aujourd’hui notre pays est en danger. Je ne parle pas uniquement du cannabis, mais aussi d’autres drogues comme le LSD. Quelques personnes trompent la jeunesse, non seulement en consommant eux-mêmes de la drogue, mais en encourageant les autres à en prendre en essayant d’influencer leurs esprits. Il y a aujourd’hui des gens qui profitent du regard que porte notre société sur l’usage de la drogue, pour remettre en question nos valeurs traditionnelles et l’ensemble de nos jugements sociétaux. On incite les jeunes à trouver du plaisir en avalant quelques pilules. Consommer de la drogue correspond à la façon de vivre des gens faibles, impressionnables, frustrés et démoralisés. De manière insidieuse ou, au contraire, au grand jour, délibérément ou inconsciemment, on tente de faire découvrir aux jeunes cette foutaise d’expérience psychédélique".



Un tel discours n’était pas de taille à faire renoncer Paul McCartney


Il avait été contacté par une Association, le SOMA, abréviation de Society Of Mental Awareness, formule trouvée dans une nouvelle d’Aldous Huxley, « Brave New World » (« Le Meilleur des mondes »). Le SOMA prévoyait de publier un manifeste d'une page dans le Times. Mais ça coûtait cher ! Paul fut très prompt à fournir au SOMA la somme dont l’Association avait besoin pour couvrir le coût de la page publicitaire. Il garantit également le support, en tant que signataires du manifeste, des trois autres Beatles.

Le Times, sur le principe, était d’accord


Il lui fallait cependant le consentement de chaque signataire par engagement écrit, puis soumettre le tout à un avocat. Cette formalité allait demander du temps. Certes l’annonce paraîtrait une semaine plus tard que prévu, mais la liste des signataires ne donnerait que plus de force au message. Une liste qui satisfaisait pleinement Steve Abrams, porteur du projet :

"Nous avons reçu l’appui de professionnels très réputés qui ne regardaient pas à cautionner de leur nom notre manifeste. Je pense en particulier à Francis Crick, biologiste de renom, prix Nobel 1962 de médecine, plus grand esprit scientifique du 20ème siècle. Je pense également à notre grand écrivain Graham Greene : il a répondu à notre appel disant que, lorsqu’il avait reçu la lettre, il était sous opium et qu’il avait ensuite plus de deux kilomètres à pied pour se rendre à la ville envoyer un télégramme à Rees-Mogg, directeur du Times, pour lui confirmer qu’il apposait sa signature au manifeste".


L’annonce passa dans le Times du 24 juillet 1967


Dès la première ligne, le message était clair : « La loi contre la marijuana est inapplicable en principe et en pratique ». Mais les lignes suivantes l’étaient tout autant, une litanie d’arguments implacables rendait évidente la conclusion du SOMA : le cannabis ne créait pas de dépendance et n’était pas néfaste à la santé. En conséquence, les signataires exprimaient leur inquiétude face au harcèlement policier dont faisaient l’objet les consommateurs et, bien que leurs noms ne soient pas indiqués, nul ne pouvait s’empêcher de penser immédiatement à Mick Jagger, Keith Richards, Donovan et Brian Jones, victimes du zèle de l’équipe du brigadier Pilcher.



Méfaits de la loi


Le manifeste se poursuivait ainsi :

"Prohiber le cannabis a discrédité la police et démoralisé ses agents obligés de faire appliquer une loi injuste. Des milliers de personnes, qui en resteront traumatisées, ont été arbitrairement considérées comme des délinquants ; davantage victimes que criminels, ils ont été menacés d’emprisonnement et leur arrestation leur a fait perdre leur emploi. Nombre d’entre eux ont été exposés à la vindicte dans des Cours de justice, insultés par des magistrats et envoyés croupir en prison. On leur a fait la chasse avec des chiens policiers, on les a arrêtés au hasard, dans la rue, et fouillés de bien méprisable manière. Le Conseil national des Libertés civiles a d’ailleurs précisé, pour attirer l’attention des instances responsables, que les autorités ont parfois mis elles-mêmes de la drogue chez des gens soupçonnés de fumer du cannabis. Des directeurs de police ont incité la population à dénoncer des voisins ou même ses propres enfants" (à suivre en cliquant ici ).


Source:Suite101

Danemark : Possible légalisation du Cannabis

Le Danemark , comme la Hollande , a un gouvernement de centre-droite , soutenu par le parti populaire danois d’extrême droite . Les hommes politiques locaux entrevoient, malgré tout , des possibilités concernant l'introduction d'un nouveau model de légalisation du cannabis .Le conseil municipal de Copenhague a voté avec une grande majorité pour la nouvelle proposition de lois qui permet la vente de cannabis dans les point de vente gérés par l’Etat. Le maire Mikkel Warming pense a environ 30-40 points de vente dans lesquels les revendeurs  pensent cependant surtout aux intérêts des acheteurs et pas seulement à leur propres recettes .


Warming n'est pas vraiment d'accord avec le modèle proposé par la Hollande qui semble, apparemment  tolérant , mais qui sert surtout les intérêts des revendeurs et de l’État.


Dans tout les cas , le projet de loi a été transmis au parlement danois et ne sera traité au début de l'années prochaine . On ne peut pas s'attendre a grand chose , si l'on pense au projet de loi de 2008 proposé pas Copenhague qui fut ,à l’époque ,annulé .


Source:SoftSecret 

Cannabis : légalisation ? oui mais pour faire quoi ?

Dépénalisation du Cannabis : Oui, mais pour en faire profiter la société.
Il me semble important de faire un point sur ce sujet, qui est revenu sur le terrain médiatique il y a quelque temps, notamment avec la campagne présidentielle qui s’annonce. Chez les jeunes, la consommation de cannabis paraît s’être banalisée tant le nombre de consommateurs réguliers est important : un garçon sur six et une fille sur quinze étaient fumeurs réguliers de cannabis à 17 ans en 2005 (*).
Le PS propose dans son programme de dépénaliser la consommation de cannabis, l’UMP s’y refuse… très bien, mais il me semble que le problème n’est pas là. Ce n’est pas une question morale, c’est une question de société. La consommation de Cannabis est une réalité en France : Pénaliser ne résout pas ce fait, dépénaliser ne résout pas ses conséquences. 
Le coût social du cannabis, autrement dit le coût que fait supporter le cannabis à la collectivité, a été estimé à 919 millions d’euros en 2003, la consommation de cannabis des Français pour l’année 2005 représenterait 832 millions d’euros pour un volume de 208 tonnes de cannabis, pour un chiffre d’affaires de la vente de détail de la filière cannabis de 637 à 1 057 millions d’euros. (*) 
Dépénaliser pour dépénaliser ne servira pas les Français, à part les consommateurs, mais surtout les dealers. Il faut saisir l’occasion pour en faire profiter la société française tout entière.
J’ai humblement réfléchi à la question, à la hauteur de mes moyens et il me semble que la solution serait en partie résolue par une série de réglementations assurant :
A la fois une sécurisation des consommateurs par la mise sur le marché de produits de bonne qualité et sain, et un partiel démantèlement des activités d’économie parallèle.
Voici le résultat de ma réflexion : 
  • La culture, le commerce et la consommation seraient dans un premier temps réservés aux français résident en France. Ceci afin d’éviter un tourisme de la drogue et une importation de produit non contrôlés cultivés hors de frontières.
  • Création d’une entité spéciale au sein de la DGCCRF qui aura pour objectif de délivrer les autorisations pour les producteurs et les revendeurs et contrôler leurs activités. Le financement des entreprises de culture ou de revente devra faire l’objet d’un control de la provenance des fonds par cette entité (Pour éviter la reconversion de dealers en commerçant, et donc un blanchiment de l’argent). Création d’un fichier des « acteurs » du commerce du cannabis.
  • La restriction de nationalité pourra être levée progressivement après une période de 5 ans en commençant pour les ressortissants de l’UE résidant en France. La période de 5 ans est retenue afin de permettre au marché de se structurer et permettre une éventuelle adaptation des normes et règles. De plus, il sera plus facile pour l’entité spécifique de contrôler (casier, provenance des fonds, etc.…) des citoyens français qu’étranger surtout dans les premier temps.
  • Restrictions concernant les PRODUCTEURS : Nationalité française, sans casier, surface limitée de culture, qualité et quantité (de THC notamment) normées, inscription au « fichier du cannabis ». Interdiction de transaction en espèces dans l’activité professionnelle.
  • Restrictions concernant les REVENDEURS : Nationalité française, sans casier, ne peut posséder qu’un seul établissement (coffee shop), un nombre de Clients/Adhérents limités (modèle Hollandais), nombre de Coffee Shop sur un secteur limités (sur le modèle des bureaux de Tabac en France). Inscription au « fichier du cannabis ». Interdiction d’acheter à un producteur non inscrit au fichier. Interdiction de transaction en espèces avec les producteurs et les consommateurs. Obligation de tenir un « cahier » de comptes sur les quantités achetées par les clients/adhérents, pour contrôle (Uniquement par l’entité de la DGCCRF : pas de lien avec les forces de l’ordre si tout est en règle).
  • Restriction concernant les CONSOMMATEURS : Nationalité française, quantité d’achat de produits limitée par mois et par an (contrôle par DGCCRF). Adhésion limité à un seul Club/Magasin en même temps. PAS d’inscription au fichier.
Il conviendra également d’assurer un prix maximal de vente afin de détourner le plus grand nombres de clients du marché parallèle. : Ce sera le plus dur à mettre ne place.
Mais aussi, de faire en sorte que l’entité en charge à la DGCCRF, soit indépendante des services de Police ou de Gendarmerie. Elle ne doit pas servir de d’espion, uniquement de régulateur et de contrôleur des acteurs et du marché.
Les bénéfices seront les suivants :
  • Supprimer une partie de l’économie parallèle et tarir les ressources des trafiquants qui financent en partie le terrorisme.
  • Récupérer des fonds pour l’État via la TVA.et les impôts sur les sociétés et charges sociales. Réaffecter 50% de ses fonds à la prévention des addictions. L’autre partie au service de la DGCCRFnouvellement crée.
  • Procurer un produits de qualité et donc moins nocif pour la santé des consommateurs.
  • Créations d’emploi non délocalisable.
  • Réaffectations d’effectifs des Forces de l’Ordre libérés par la baisse de la charge de travail vers la lutte contre le trafic des drogues « dures ».
  • Tranquillisation de certains quartiers.
Si on limite à 1500 clients adhérents par Coffee shop on devrait avoir rapidement plusieurs milliers de Coffee shop. Selon l’observatoire français des Drogues et toxicomanies (OFDT) il y aurait entre 1,2 millions de consommateurs réguliers (10 par mois au moins) et 3,9 millions de consommateur actuels (au mois une fois par an). Soit entre 800 et 2600 magasins (Nb de Consommateurs / par Nb d’adhérents par club). En extrapolant on peut retenir que cela pourrait créer entre 800 et 5200 emplois direct dans les magasins (1 à 2 emploi par magasin : le patron + 1 employé).
Pour les producteurs, il reste à déterminer quelle surface maximum autoriser. Sachant qu’on peut faire jusqu'à 2 récoltes par an, et que l’effeuillage est fastidieux, des emplois saisonniers pourraient être créés, voire des temps complets. De plus, plus les Coffee Shop auront de clients, plus il sera nécessaire pour le commerçant d’avoir plusieurs fournisseurs, afin d’avoir de la marchandise toute l’année. La réglementation peut donc s’arranger pour que la surface cultivable maximale soit suffisamment petite pour engendrer un nombre important de producteurs. Ce serait donc potentiellement 5000 à 10000 emploi supplémentaires.
Mais ce ne sont que des chiffres et des calculs rapides.
Évidement, il y a surement des lacunes dans ce que j’avance. Je n’ai peut-être pas pensé à tout. (N’hésitez pas !). Le marché parallèle ne sera pas entièrement éradiqué mais je pense fortement limité. 
Le but est de couper l’approvisionnement en « cash » de dealers et des terroristes, car on sait que cela est lié, tout en arrêtant la politique hypocrite autour du Cannabis.
Il faudra par contre se montrer inflexible, au niveau de la sécurité routière et trouver un moyen sûr de contrôler les conducteurs sous emprise. 
Sources (*) : Rapport sur le trafic de cannabis en France : Estimation des gains des dealers afin d´apprécier le potentiel de blanchiment de Christian BEN LAKHDAR de l’Observatoire Français des Drogues et des Toxicomanies.
Source:Agoravox

Une fillette de 4 ans dénonce sa maman fumeuse de joints

Une fillette de quatre ans a indiqué à la police que sa maman fumait tout le temps de la marijuana.
L'incident s'est produit  dans la nuit de mercredi à jeudi à Grand Forks en Dakota du Nord. Kaitlyn Campbell, une mère de famille de 20 ans, a compris, à ses dépens, qu'il vallait mieux éviter de faire des actes répréhensibles devant ses enfants, si jeunes soient-ils.

Cette nuit-là, Kaitlyn se trouvait en voiture avec une amie et ses deux enfants âgés de 4 et 1 an quand elle a été arrêtée par des policiers intrigués de voir de la buée sur les vitres du véhicule. Les agents ont senti une forte odeur de marijuana et se sont mis à fouiller la voiture. Et leurs recherches ne furent pas vaines étant donné qu'ils ont retrouvé plusieurs sachets de marijuana ainsi que des pipes.

Pas de chance pour la mère de famille car si celle-ci comptait nier que tout ce matériel lui appartenait, sa fille lui aura rendu la tâche très difficile. En effet, lorsque les policiers ont sorti l'une des pipes, la fillette de quatre ans s'est exclamé: "C'est à maman". L'enfant visiblement très bavard a ensuite indiqué aux policiers que sa maman "fumait tout le temps des joints". 

Les deux femmes ont été arrêtées pour possession et consommation de drogue. Les enfants ont été confiés à leur grand-mère et la fillette de quatre ans a été enregistrée comme témoin clé dans cette drôle d'histoire. (CB)


Source:7sur7

Comment est la politique des drogues de votre pays?




Jour constructif hier à la Chambre des communes ,j'ai discuter de la politique de drogue avec le Comité des affaires intérieures sur la législation sur les stupéfiants. 100.000 jeunes en Grande-Bretagne sont poursuivi pour possession de petites quantités de drogues. Plus de 70.000 d'entre eux obtiennent un casier judiciaire. Un bon nombre d'entre eux finissent en prison. 


Il en coûte à la police 350 millions de dollars par an, et la police utilisent jusqu'à 20% de leur temps à l'administrer. Alors que au Portugal personne ne se retrouve poursuivi pour possession personnelle, les personnes ayant des problèmes de drogue sont  aidé. Personne ne va en prison. Le nombre de personnes qui prennent des drogues dures est réduite de moitié. 


Quel pays a la politique la plus sensée? Comment la politique de votre pays? Il y a plus de 10 ans que  David Cameron  , alors simple député, a dit la politique antidrogue du Royaume-Uni a été «défaillants depuis des décennies". Il a appelé à "une nouvelle réflexion et une nouvelle approche» au problème. Eh bien, maintenant il est premier ministre, nous espérons qu'il est assez courageux pour faire les changements à la politique de drogues qui serait bénéfique à la société dans son ensemble.


Par  . Fondateur du groupe Virgin


Allemagne: le parlement débat sur la légalisation du cannabis

Une commission spéciale du Bundestag (chambre basse du parlement allemand), chargée de la santé publique, évoquera mercredi la légalisation des drogues douces, et notamment du cannabis, rapporte la chaîne de télévision allemande N24.
La discussion, qui portera notamment sur la création de lieux spécifiques pour les fumeurs de cannabis, a été initiée par les députés du parti allemand La Gauche.
Le parti a proposé d'autoriser la détention de cannabis pour un usage personnel (30 grammes au maximum) et de permettre aux propriétaires de ces lieux de fumeurs de marijuana de cultiver les plantes et de vendre du cannabis aux personnes majeures.
Cependant, l'initiative de la Gauche a déjà été vivement critiquée, notamment par Beate Merk, ministre de la Justice et de la Protection des consommateurs de la Bavière.
"Les gens qui proposent quelque chose de ce genre jouent avec la santé du peuple et sous-estiment le danger des drogues", a déclaré la responsable, citée par les médias allemands.
"Le nombre de citoyens allemands ayant besoin d'un traitement lié à l'abus de cannabis a augmenté de 160% au cours des dix dernières années", a-t-elle fait remarquer.
Dans ce contexte, la légalisation du cannabis représente "une preuve de l'échec de la politique judiciaire", estime la ministre.
Source:RIA 

Royaume-Uni ,Grèce, Pologne, Pays Basque, Etats Unis, Allemagne, partout le débat est ouvert, sauf en Narkozie.

Mercredi 25 janvier 2012
Tandis qu’en France, la gauche molle se donne des accents singeant ceux d’une droite dure dont on a trop goûté le poison, la politique en matière de drogues au niveau international est en pleine ébullition. Depuis la Grèce qui dépénalisait en septembre l’usage de drogues, en passant par la Pologne en décembre et les intentions fortes du nouveau parlement Basque nouvellement élu en Espagne, la prochaine réunion des instances onusiennes du 9 au 16 mars, à Vienne en Autriche, risque fort d’être agitée et de vivre un moment historique.
On se souvient qu’en 2009 l’Allemagne, au nom d’une coalition de 26 pays, avait prononcé une réserve interprétative de la déclaration finale adoptée par la Commission on Narcotic Drugs (CND). La France avait alors réagi en accusant l’Allemagne d’avoir brisé la position commune de l’UE... De plus, cette année marque le centième anniversaire du traité de La Haye instaurant les bases du système de contrôle international toujours en vigueur aujourd’hui. En outre, les pressions de la société civile seront sans doute suffisamment fortes pour que le changement de politique s’enclenche. A suivre.
Aujourd’hui, au Bundestag.
A l’initiative du Parti de Gauche « Die Linke », une proposition pour légaliser la possession et la culture personnelle de plants de cannabis, notamment dans le cadre d’un « Cannabis Social Club », sera débattue ce mercredi 25 janvier 2012. Cette discussion s’étendra sur la question de la prévention, celle de la sécurité routière, etc. Franck Tempel, agent de la répression à la retraite, est à l’initiative de cette demande.
Dans les médias et l’opinion publique allemande, les choses semblent mal engagées pour que ce débat puisse se tenir sereinement. En effet, les médias alimentent une peur sur les désordres psychotiques dont le cannabis serait la cause, en se référant à une étude allemande portant sur 200 cas, tandis qu’il est impossible d’attirer l’attention sur une étude anglaise portant sur 6000 cas et concluant qu’il n’y a pas de lien probant. Une autre idée en vogue qui pourrit bien l’ambiance : il existerait un « nouveau cannabis plus puissant » qui serait dangereux.
Le correspondant de Cannabis Sans Frontières à Berlin modère son enthousiasme : « On peut douter du bon déroulement de cette réunion. Au départ, de bons intervenants semblaient invités, mais le panel a évolué en repoussant la participation d’éléments modérés sur la question des drogues, au bénéfice par exemple du Dr Thomasis, un acteur de la prévention n’entrevoyant la question qu’au travers de sa clinique soignant des personnes en situation de dépendance. Il est capable de revenir à la charge avec cette fumeuse « théorie de l’escalade » et rejette catégoriquement que des millions de gens vivent sans problème ».
« Heureusement, » conclue-t-il « la présence de Nicole Krumdiek qui a fait un doctorat pour analyser la prohibition et celle de Georg Wurth de l’association Handverband eek Hanfverband rassurera ceux qui espèrent un changement de politique ».
Demain peut-être au Congrès des Etats Unis d’Amérique.
Dans le même temps, aux Etats Unis, deux représentants au Congrès, Barney Frank et Ron Paul (candidat à l’investiture Républicaine) tentent pour leur dernière année de mandat de relancer leur proposition de loi visant à la légalisation du cannabis au niveau fédéral.
Ces deux alliés de la Drug Policy Alliance veulent autoriser les Etats qui le souhaitent à mener leur propre politique en matière de cannabis, sans risquer d’interférence avec les lois fédérales.
Bill Piper, directeur de la DPA, déclare à ce propos : « C’est même un moment historique qui pourrait se produire, si tous ceux qui depuis si longtemps attendent une modification de la loi fédérale se mobilisaient et faisaient entendre leurs voix, afin que d’autres aient le courage de se lever pour porter cette proposition de bon sens. On peut obtenir pour de vrai la légalisation du cannabis, alors agissons maintenant ».
Ajoutons qu’il se pourrait que d’ici la fin de l’année 2012, 12 nouveaux états rejoignent la liste des 16 disposant d’une législation favorable à l’usage thérapeutique du cannabis, ils deviendraient ainsi la majorité, 28 sur 51. Une bonne raison pour que la proposition de loi des congressistes soit plus sérieusement suivie.
Contact Presse : Farid Ghehiouèche 06 14 81 56 79
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CdPN°60 à diffuser sans modération
Ressources :
* Bureau of the congressman Frank Tempel (DIE LINKE)
telephone : +49-30-227-74345 or eMail | frank.tempel[@]bundestag.de |
Cannabis Social Clubs (english version) : http://www.encod.org/info/-CANNABIS-SOCIAL-CLUBS-.html


Source:Cannabis-sans-frontière 

Etat-Unis : Le premier médicament à base de cannabis en cours de test

Un laboratoire pharmaceutique britannique s’apprête à lancer sur le marché américain le premier médicament à base de cannabis, rapporte le quotidien The Dailymail.
La société GW Pharma aurait déjà commencé à réaliser les essais cliniques pour un spray buccal soulageant les douleurs liées au cancer et destiné aux pharmacies américaines. S’il obtient l’agrément des autorités américaines, il s’agira du premier médicament utilisant du cannabis naturel.
En effet, si les effets bénéfiques des deux principaux composés actifs du cannabis, le delta 9-THC et le cannabidiol, sont aujourd’hui bien connus, son utilisation thérapeutique reste pour l’instant limitée aux "cannabistrots" autorisés dans certains Etats. Les autorités américaines continuant, officiellement, à considérer le cannabis comme un produit dangereux sans aucune valeur thérapeutique, les laboratoires pharmaceutiques se limitaient pour l’instant à l’utilisation des produits de synthèse.
Plusieurs études ont pourtant déjà démontré les effets thérapeutiques du cannabis dans un grand nombre de maladies, comme le cancer, la scarlatine ou encore la maladie d’Alzheimer. Au mois de mai dernier, un père avait ainsi fait la une des médias après avoir sauvé son fils, atteint d’une tumeur au cerveau, on lui administrant du cannabis à l’insu des médecins.

Guerre anti-drogue aux USA : un doc dénonce une vaste manipulation

'The House I Live In', documentaire de Eugene Jarecki
"The House I Live In", documentaire de Eugene Jarecki© Eugene Jarecki



Un documentaire en compétition au festival du cinéma indépendant de Sundance s'attache à démontrer que la guerre menée contre la drogue depuis 40 ans par les Etats-Unis cache en réalité une guerre sociale. Pour l'Américain Eugène Jarecki, réalisateur de "The House I Live In" (La maison dans laquelle je vis), tout au long de son histoire, l'Amérique "a utilisé les lois anti-drogue comme des outils de persécution de minorités vues comme une menace à l'ordre économique et social".

La guerre lancée il y a 40 ans est un échec
La "guerre contre la drogue" est une expression inventée par le président Nixon. Lancée en 1971, cette guerre s'avère 40 ans plus tard un échec total, constate Eugène Jarecki, qui avait remporté le Grand Prix du documentaire à Sundance en 2005 avec "Why We Fight".
Cette guerre, qui a coûté selon lui "un milliard de milliards de dollars" en 40 ans, s'est traduite par "un déploiement sans précédent des forces de l'ordre et a conduit à 45 millions d'arrestations". Mais elle n'a ni réduit l'approvisionnement, ni la vente ni la consommation de stupéfiants. Pire, les drogues n'ont jamais été aussi bon marché et aussi disponibles qu'aujourd'hui outre-Atlantique.
Pour le réalisateur, la guerre contre la drogue constitue "l'une des tragédies de la justice criminelle américaine. Et vous découvrez que les racines de cette tragédie sont bien plus profondes que vous ne l'imaginiez".
Le film "The House I Live In", qui aborde le problème de la drogue à travers tous ses aspects et tous ses acteurs - dealers, consommateurs, travailleurs sociaux, policiers, juges et politiciens - offre aussi un éclairage historique sur la question.
Historiquement, les Chinois de Californie ont été les premiers visés avec la guerre à l'opium
On constate alors que les Etats-Unis n'avaient pas attendu Nixon pour s'attaquer au problème de la drogue... si tant est qu'il en fut un: au 19ème siècle, par exemple, fumer l'opium était légal. Et ses plus gros consommateurs étaient les femmes blanches d'âge moyen.
Pourtant, quand la Californie décide - cavalier seul aux Etats-Unis - de légiférer contre l'opium, "les seuls que l'on retrouve en prison, ce sont les Chinois", consommateurs réguliers mais non majoritaires, observe M. Jarecki. En réalité, "ce n'était pas une loi contre la drogue, mais contre un groupe de personnes liées à la drogue", ajoute-t-il.
Elle a surtout permis à la Californie - qui abritait la plus grande communauté sino-américaine - de "mettre en prison les travailleurs chinois", accusés de "prendre le travail des Américains".
Les Mexicains visés avec la guerre à la marijuana puis les Afro-américains avec le crack
Le même scénario se répètera avec la marijuana - associée aux Mexicains - et la cocaïne. Au début du 20e siècle, "la cocaïne était acceptée et largement utilisée par les classes moyennes et dirigeantes", avant d'être "soudainement associée aux Noirs", souligne M. Jarecki. "La drogue était le prétexte pour faire croire que ces gens étaient une menace pour la société".
"L'Amérique, tout au long de son histoire, a utilisé les lois anti-drogue comme des outils de persécution de minorités vues comme une menace à l'ordre économique et social", estime le cinéaste.
Le phénomène s'est encore amplifié à la fin du 20e siècle, avec l'apparition du crack. "Au niveau fédéral, 90% des personnes inculpées pour des affaires crack-cocaïne sont Afro-Américains", alors qu'ils représentent une part minoritaire des consommateurs. 
"Ce n'est pas un accident, mais un système" contre les pauvres
"Ce n'est pas un accident, c'est un système", affirme le documentariste. Un système qui évolue: il est aujourd'hui moins régi par une logique de race que par une logique de classe. Car "le principal dénominateur commun des personnes touchées par la guerre contre la drogue, c'est qu'elles sont pauvres", observe M. Jarecki.
Lueur d'espoir, le système est tellement imparfait qu'il est de plus en plus critiqué, en son sein même. A l'instar de ce juge fédéral, obligé par la loi à condamner à 20 ans de prison un jeune Noir pour la possession de quelques grammes de métamphétamines. "Les lois que je dois appliquer son injustes et je ne les approuve pas", dit-il face à la caméra.
La 30e édition du festival du film indépendant de Sundance se tient dans l'Utah (USA) jusqu'au 29 janvier

Source:FRANCETV

Cannabis Médical : Bulletin du 24 Janvier 2012

cannabis medicine International Association for Cannabis as Medicine

IACM-Bulletin du 24 Janvier 2012

Science: selon une large étude longitudinale, fumer du cannabis n’endommagerait pas la fonction pulmonaire

Le Journal of the American Medical Association publie les résultats de la plus grande étude réalisée sur une longue période qui montre que le cannabis, à des doses inhalées par la plupart des consommateurs, n’endommage pas la fonction pulmonaire. Les chercheurs américains ont rassemblé dans une étude longitudinale, les mesures répétées de la fonction pulmonaire et les conséquences du fait de fumer de 1985 à 2006 sur 5115 hommes et femmes. Les auteurs, résumant les résultats, ont indiqué que « la consommation occasionnelle ou faible de marijuana n’est pas associée à des effets secondaires sur la fonction pulmonaire. » La consommation de cannabis sur la durée de la vie a été normalisée par l’équivalent d’une année de consommation, à savoir, 365 joints ou narguilés.
Les chercheurs ont trouvé que les mesures de la fonction pulmonaire – expiration forcée du volume pendant la première seconde de l’expiration et capacité vitale forcée- sont légèrement meilleures chez les personnes déclarant consommer d’avantage de cannabis, au moins l’équivalent de 7 années de consommation, c'est-à-dire 2555 joints. Dr. Stefan Kertesz, de l’Université d’ Alabama à Birmingham, qui a participé à ce travail, a indiqué « que fumer du cannabis fait tousser. » Mais, il reste des questions sur la fonction pulmonaire et les effets à long terme. Il est certain que fumer du tabac diminue la fonction pulmonaire. Mais, il semblerait, que quand la consommation de cannabis est modérée, elle ne diminue pas la fonction pulmonaire, mais aurait tendance à l’améliorer. La quantité d’inhalations et le volume pulmonaire augmentent en fonction des années de consommation de cannabis chez les jeunes consommateurs. « Cette augmentation est très nette, mais si petite, que je ne pense pas que la personne puisse la ressentir, » a indiqué le docteur Kertesz. Il semblerait, qu’à des niveaux de consommation plus élevés, la fonction pulmonaire se mette à décroitre. Les chercheurs ont fait remarquer que trop peu de gros consommateurs de cannabis ont participé à leur étude pour pouvoir l’affirmer.
Le Dr. Donald Tashkin, professeur à l’Université de Californie, à Los Angeles, étudie les effets du cannabis au niveau pulmonaire, et n’a pas participé à cette étude. Il a indiqué à l’agence de presse Reuters que : « le cannabis n’expose pas les consommateurs aux risques d’obstruction pulmonaire chronique, comme le fait le tabac. Les complications potentielles propres au cannabis ne présentent pas de risque important. Ainsi, les personnes qui consomment de la marijuana à des fins médicales ou récréatives peuvent se réassurer en se disant qu’ils n’endommagent pas leurs poumons à cet égard. »
(Source: Pletcher MJ, Vittinghoff E, Kalhan R, Richman J, Safford M, Sidney S, Lin F, Kertesz S. Association between marijuana exposure and pulmonary function over 20 years. JAMA 2012;307(2):173-81.)

Science: selon une large étude épidémiologique, la consommation de cannabis n’est pas associée à une perte des fonctions cognitives pour les personnes âgées de 50 ans

Des chercheurs du King's College, à Londres, Royaume-Uni, se sont intéressés à l’association entre l’usage de drogues illicites et les fonctions cognitives de personnes quadragénaires. 8992 participants, âgés de 42 ans, ont participé à l’étude entre les années 1999 et 2000. Les auteurs ont analysé les données de 3 tests cognitifs ; les participants étaient alors âgés de 50 ans. Ils ont trouvé qu’à « niveau de population égal, l’usage de drogues illicites n’a pas d’influence sur les fonctions cognitives défaillantes de cette tranche d’âge. »
Pour les participants, le cannabis est la drogue la plus fréquemment utilisée : 6% ont dit en avoir consommé dans l’année, et 25% ont indiqué en avoir consommé un jour. De plus, l’étude a conclu qu’il n’existait aucun lien entre des performances intellectuelles pauvres et un passé de gros consommateur. Les résultats des tests, dans lesquels des consommateurs actuels et anciens, ont même montré une tendance inverse. Mais la différence est très faible et les chercheurs ont conclu que cette différence pouvait refléter le fait que les gens qui consomment des drogues ont généralement un niveau d’éducation plus élevé. « Pourtant les auteurs ne peuvent pas exclure la possibilité que quelques personnes ou groupes de personnes, comme ceux qui ont consommé pendant longtemps de grosses quantités, soient affecté, » ont-ils écrit dans leur article publié dans l’American Journal of Epidemiology.
(Source: Dregan A, Gulliford MC. Is Illicit Drug Use Harmful to Cognitive Functioning in the Midadult Years? A Cohort-based Investigation. Am J Epidemiol. 21 décembre 2011. [in press])

Science: rapport de cas sur la synergie du cannabis avec la kétamine dans un cas de douleurs neuropathiques résistantes

Deux médecins de l’Institute for Neuropathic Pain, à Soest, Pays-Bas, ont rapporté le cas d’une femme âgée de 56 ans qui souffrait d’une douleur chronique du nerf cubital. Son bras droit avait subi plusieurs fractures et interventions chirurgicales. Depuis 1996, elle souffrait d’une douleur à l’endroit du nerf cubital, c'est-à-dire l’annuaire et petit doigt. Au cours des années, la douleur ne cessait de croitre pour atteindre une intensité de 7 sur une échelle de 10, (0 équivalent à pas de douleur et 10 le maximum), malgré la prise d’opiacés et d’autres analgésiques.
A cause d’effets secondaires importants, cette patiente avait arrêté de prendre ces médicaments et avait commencé à prendre du cannabis oralement (0,5 gramme par jour inclus dans des biscuits), ce qui a provoqué une diminution de la douleur de 8 à 5. Elle se passait aussi de la crème à la Kétamine deux fois par jour, ce qui aussi a fait diminuer la douleur (de 2 à 3 sur l’échelle). La Kétamine est une substance utilisée pour l’anesthésie générale et pour réduire la douleur. Les auteurs ont conclu que « la Kétamine et l’extrait de cannabis pouvaient agir de manière synergétique à cause de l’interaction entre les systèmes récepteurs cannabinoïdes et opioïdes.
(Source: Hesselink JM, Kopsky DJ. Intractable neuropathic pain due to ulnar nerve entrapment treated with cannabis and ketamine 10% J Clin Anesth. 5 janvier 2012. [in press])

En bref

Science: le cannabis améliore la créativité de ceux qui en ont peu
Une étude a été menée à l’University College de Londres, Royaume-Uni, sur 160 participants qui, un jour sur deux, se soumettaient à des tests sous influence du cannabis ou sans cannabis. Les résultats ont montré que le cannabis influence les comportements normalement symptomatiques de psychose, et agit sur la volubilité estimée comme une mesure de créativité. Les sujets ont été divisés en quatre groupes de créativité. Le cannabis a accru les comportements normalement symptomatiques de psychose dans les groupes présentant le plus haut et le plus bas niveau de créativité. De plus, le cannabis a augmenté la créativité des personnes qui en ont peu. (Source: Schafer G, et coll. Conscious Cogn. 7 janvier 2012. [in press])
Science: effet neuroprotecteur du THC dans le modèle de la maladie de Parkinson
Des chercheurs de l’Université de Plymouth, Royaume-Uni, ont mis en évidence un accroissement du nombre de récepteurs CB1 en réponse directe à une lésion des neurones, dans un modèle de culture cellulaire de la maladie de Parkinson, et un effet protecteur du THC sur les nerfs. (Source: Carroll CB, et al. Neuropathol Appl Neurobiol. 2012 Jan 11. [in press])
Science: Pharmacocinétiques du namisol (THC)
La compagnie pharmaceutique Echo Pharmaceuticals, à Nijmegen, Pays-Bas, s’est intéressée aux propriétés pharmacocinétiques de leur préparation de THC, le namisol. Le namisol est un nouveau cachet qui contient du THC et qui a été créé pour améliorer sa disponibilité biologique. La concentration sanguine maximale du Namisol oral est atteinte en un temps de 39 à 56 minutes. Les auteurs ont noté que « la variabilité et le temps de la valeur maximale des concentrations de THC dans le plasma étaient plus faibles pour le namisol que pour le dronabinol oral et le nabilone. » (Source: Klumpers LE, et al. Br J Clin Pharmacol. 28 décembre 2011. [in press])
Science: lors d’une étude clinique, la nabilone n’a pas réduit une douleur expérimentale aigue
Les chercheurs de la compagnie pharmaceutique Astra Zeneca se sont intéressés aux effets du cannabinoide synthétique nabilone sur la douleur aigue provoquée par un produit chimique (capsaicine), dans une étude contrôlée menée sur 30 sujets sains. Le cannabinoide n’a pas eu d’effet significatif sur la douleur. (Source: Kalliomäki J, et coll. Clin Exp Pharmacol Physiol. 10 janvier 2012. [in press])
Science: les endocannabinoïdes réduisent les réactions allergiques dermatologiques 
Des chercheurs de l’Université de Lübeck, Allemagne, se sont intéressés aux effets de la stimulation des récepteurs CB1 sur les cellules mastocytes de la peau de l’homme. Ces cellules sont impliquées dans les réactions allergiques. Les chercheurs ont trouvé que ces cellules sont contrôlées par le système endocannabinoïde, en limitant l’excès d’activation des cellules mastocytes. Ils ont conclu « que la stimulation des récepteurs CB1 constitue une stratégie prometteuse pour le traitement des allergies ». (Source: Sugawara K, et coll. J Allergy Clin Immunol. 6 janvier 2012. [in press])

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