Cannabis Médical : Casser la loi pour sauver des vies

Dans la plupart des pays, l'utilisation du chanvre est interdite même dans un but médical. L'automédication au cannabis a poussé un grand nombre de citoyens généralement respectueux des lois à entrer en conflit avec le système légal.

Savages : Lutte entre hippies et cartels

Dans Savages, le cinéaste américain Oliver Stone met en scène le combat implacable mais encore «hypothétique» entre des néo-hippies californiens et un cartel de la drogue mexicain cherchant à s’implanter de l’autre côté de la frontière.

INTERVIEW DE JORGE CERVANTES, LE GOUROU MONDIAL DU CANNABIS

Soft Secrets interview Jorge Cervantes, un des grands experts mondiaux du cannabis et collaborateur de Soft Secrets.

Cannabis : les bons plants du Colorado

Depuis 2000, cet Etat américain a légalisé l'usage médical du cannabis. De la culture des fleurs au commerce des produits dérivés, les business se multiplient. Une économie très profitable, y compris pour les finances locales.

La France accro à la prohibition

Publication en juin dernier à New York du rapport de la Commission mondiale sur la politique des drogues (Global Commission on Drug Policy) signé par une kyrielle de personnalités de stature mondiale qui constatent l'échec de la guerre à la drogue...

Cannabis : des nouvelles de Maastricht


Maastricht a changé sa loi envers les étrangers depuis le 1er octobre sur la vente de cannabis. On peut déjà observer les premiers effets de cette interdiction dont certains inattendus.
Par Liberté Chérie Belgique
Pour ceux n’ayant jamais eu le grand bonheur de visiter Maastricht, il s’agit d’une ville charmante, très vivante, aux rues bien entretenues et pourvue d’une jolie architecture mêlant du traditionnel rénové et du moderne. Cette ville très animée où on peut même croiser des opéras en rue durant l’été était, jusque ce 1er octobre, une des principales villes où les étrangers venaient s’approvisionner en cannabis et prenait une part importante dans les 400 millions d’euros annuels que rapporte le cannabis au gouvernement hollandais sous forme de taxes.
Seulement, ces dernières années, les habitants se plaignaient de plus en plus des nombreuses nuisances sonores causées par les étrangers venant s’approvisionner. Les français et les espagnols étaient les premiers montrés du doigt et, après de longues discussions et des pressions régulières de la part des autorités communales et de pays tels que la France, Maastricht est devenue une ville test sur l’interdiction de la vente aux pays non-limitrophes (autres que l’Allemagne et la Belgique). Cette tension était palpable depuis un moment si vous discutiez avec des autochtones et certaines villes comme Bergen-Op-Zoom ou Roosendaal ont purement et simplement empêché la vente de cannabis. Un plan fut d’ailleurs lancé pour déplacer les coffeeshops à l’extérieur de la ville en restructurant son ring. Les travaux sont d’ailleurs toujours en cours. Néanmoins, on ne pouvait imaginer la fin complète de sa vente étant donné la juteuse part fiscale qu’empoche le gouvernement grâce notamment à des accises importantes d’où ce plan de limitation plutôt qu’un arrêt pur et simple des coffeeshops ou de la vente aux allochtones (les précédentes discussions portaient sur la possession d’une carte bancaire hollandaise pour l’obtention d’une carte de membre d’un coffeeshop) et le statut actuel de ville test.
Voici donc un mois à présent que les français sont exclus des coffeeshops.
Pour rappel, la loi hollandaise tolère la possession de 5g de cannabis et tolère la vente dans des coffeeshops agréés, ne pouvant vendre d’alcool et ne pouvant avoir plus de 500g de stock sous toutes les formes que ce soit. La vente, la possession et la production, en dehors des trois plans tolérés par adulte, sont toujours illégaux mais, dans certains cas, non-punissables. L’ensemble des stocks des coffeeshops provient par conséquent du marché noir, qui alimente en parallèle les rues, aidé de rabatteurs qui tentent de convaincre des étrangers d’acheter dans des appartements où se retrouvent des vendeurs au noir mais, bien souvent, il s’agit d’une arnaque (produit de mauvaise qualité voire substitué par des plantes vertes). Et, bien souvent, ils ne s’arrêtent pas au simple cannabis proposant également d’autres drogues comme l’extasy, le LSD ou le speed.
Cette forme de vente, toujours punissable par la loi, voit un nouvel essor. Des rabatteurs de plus en plus nombreux, uniquement francophones à ma connaissance, se baladent dans les rues à la recherche de sonorités étrangères. Ils deviennent également plus agressifs quitte à vous suivre dans la ville en n’ayant de cesse de vous interpeler. Et ça semble payer car, bien qu’on aurait pu s’attendre à une diminution du prix des produits par le principe de l’offre et de la demande, on peut plutôt observer une augmentation de 0,5€ des cannabis sous forme d’herbe un peu partout et la disparition de certains produits comme le mix de Haze de l’easy going très demandé pour sa grande quantité et son prix très bas étant donné qu’il s’agissait des résidus des autres herbes vendues. La vente au marché noir, non-limitée aux 5 grammes par personne, semble donc doper la demande au détriment de la vente dans les coffeeshops agréés et taxés.
Et pour cause, les étrangers viennent toujours en masse, bien que moins régulièrement, et on peut les observer traîner près des growshops (articles pour la culture de plantes), headshops (articles pour la consommation sous divers formes comme le vaporisateur ou la pipe à eau) et les smartshops (champignons hallucinogènes, peyotl, salvia, kratom et graines de cannabis  cultivables) où ils ne sont pas interdits. Il m’a d’ailleurs été donné d’observer un français et une polonaise choisir des champignons hallucinogènes à défaut de pouvoir acheter du cannabis. Après une longue discussion avec la vendeuse, il apparait même que ses ventes augmentent probablement suite à un phénomène de déplacement du consommateur vers d’autres drogues comme les psilocybes (champignons hallucinogènes) dont les effets sont comparables au LSD.
Cette interdiction fut menée afin de rendre la ville plus calme, et je dois admettre que les coffeeshops sont moins bruyants, mais ça ne semble qu’avoir déplacé le problème par des masses d’étrangers devant d’autres magasins et des rabatteurs plus nombreux et plus déterminés. Je doute fortement que les nuisances n’aient pas augmenté au détriment du charme de Maastricht et qu’il n’y aura pas d’autres répercussions avec le temps.

Six jeunes intoxiqués après avoir mangé un space cake, gâteau au cannabis


Ce samedi soir, un plan d'intervention médicale a dû être déclenché d'urgence à Lierneux pour venir en aide à six jeunes. Ces jeunes néerlandophones en vacances dans un gîte ont été gravement intoxiqués après avoir consommé une pâtisserie contenant du cannabis.
Dans ce coin paisible de Lierneux, en province de Liège, on retrouve ce dimanche matin les traces d'une soirée qui s'est terminée aux urgences. Un groupe de jeunes néerlandophones âgés de 25 à 30 ans avait loué ce gite. Six d'entre eux se sont retrouvés à l'hôpital.

C'est une de leurs amies, partie faire un jogging, qui a appelé les secours. À son retour au gîte, ses amis semblaient mal en point. Trois d'entre eux sont même inconscients. Ils avaient mangé du "space cake", du gâteau contenant de la drogue. En l'occurrence, ici, il s'agissait de cannabis.

Cela peut paraître sans grand danger pour certains. Et pourtant, ces jeunes auraient pu mourir.

"Ce sont des patients qui doivent absolument être suivis pendant 24 heures, voire 48 heures à l'hôpital", explique Lucien Bodson, chef de clinique aux urgences du CHU de Liège. Et de prévenir: "Le traitement est en général symptomatique, mais on doit pouvoir pallier à une déficience respiratoire ou une déficience vasculaire (...) qui peuvent dégénérer jusqu'à l'arrêt cardiaque". 
Les jeunes sont donc immédiatement conduits dans les hôpitaux des environs. Le grand danger de ces "pâtisseries", c'est que le consommateur ne se rend pas compte de la quantité de drogue assimilée.

"Le problème, c’est la latence", explique le médecin. Ceux qui ne sont pas habitués se disent "il ne se passe rien". Ils en reprennent une tranche de cake. "Et là, c'est le grand plongeon", affirme Lucien Bodson.

Des pâtisseries qui ont de plus en plus de succès

Ces gâteaux aux allures inoffensives et pourtant très dangereux ont de plus en plus de succès. Les services de secours l'affirment. Les cas d'intoxication au space cake sont en nette augmentation. 
"En tapant space cake sur internet, on retrouve 50 000 sites proposant des recettes -toutes farfelues- avec des effets imprévisibles", constate Lucien Bodson. 

Mis à part quelques hallucinations et de gros malaises, les six jeunes de ce samedi soir s'en sortent plutôt bien. Cinq sont rentrés chez eux, le dernier devrait quitter l'hôpital d'ici peu.

AdC avec Valentin Boigelot

Source:Rtbf

Il allume un joint dans le Parlement pour défendre le cannabis


DJIBOUTI (DjibTalk) October 14 2010 -- Un défenseur du cannabis s'est allumé un joint lundi au sein du Parlement canadien, sous les yeux des députés et des ministres qui débattaient, et n'a été interrompu par les agents de sécurité qu'après en avoir tiré sept ou huit bouffées, a rapporté lundi la chaîne CTV.

Samuel Mellace, qui se trouvait dans les tribunes réservées au public, a agi pour demander un assouplissement du Règlement sur l'accès à la marijuana à des fins médicales, en vertu duquel 4.000 Canadiens peuvent fumer cette drogue douce en toute légalité, a-t-il déclaré aux médias.

A sa sortie de l'édifice, il a demandé au gouvernement canadien de permettre la consommation de produits dérivés du cannabis, tels les crèmes ou les gâteaux, à des fins médicales.

"Ma femme ne peut pas fumer ses médicaments car elle a un cancer au poumon, donc je lui prépare du beurre et des jus" à partir de marijuana, a-t-il raconté, cité par le site internet de CTV.

Selon la chaîne, il a quitté le Parlement en toute liberté.

Le policier qui l'a interrompu dans son geste, survenu au moment où l'opposition interpellait le gouvernement, lui a simplement demandé d'éteindre son joint, a affirmé l'activiste.

Hormis une petite consommation médicale permise, le cannabis est illégal au Canada. Plus souple sur la question que son voisin du sud, les Etats-Unis, ce pays tenté à trois reprises ces dernières années de dépénaliser la possession d'une petite quantité de cette drogue, provoquant l'ire du gouvernement américain. (belga)
 DJIBOUTI (DjibTalk) October 14 2010 -- Un défenseur du cannabis s'est allumé un joint lundi au sein du Parlement canadien, sous les yeux des députés et des ministres qui débattaient, et n'a été interrompu par les agents de sécurité qu'après en avoir tiré sept ou huit bouffées, a rapporté lundi la chaîne CTV.

Source:Djibtalk

Politique : Une coalition réclame la légalisation du cannabis en C.-B


La vente de la marijuana devrait être réglementée en Colombie-Britannique, affirme une coalition de médecins, de policiers, de juristes et d'universitaires.
Cette alliance, regroupée sous la bannière « Stop the Violence », affirme que les lois actuelles ne permettent pas de contrôler la consommation de cannabis.
« Plutôt que d'avoir un marché réglementé, nous en avons un qui est extrêmement violent sous l'emprise du crime organisé », déclare le docteur Evan Wood du Centre d'excellence de la Colombie-Britannique pour le VIH/SIDA.
D'après le médecin, les jeunes ont plus facilement accès au cannabis qu'à l'alcool et aux cigarettes.
Un ancien juge de la Cour suprême de la province et membre de la coalition, Ross Lander, affirme qu'il n'existe aucun moyen efficace pour dissuader les jeunes de fumer de la marijuana.
« Stop the Violence » milite donc pour la légalisation de cette drogue dont les ventes seraient taxées par Victoria.
La mesure permettrait de nouvelles recettes dans les caisses de l'État tout en réduisant l'influence des gangs qui n'auraient plus autant de clients.

Unions pour le mouvement cannabique : Le Vrais graphisme de la légalisation du cannabis !


Voici la réalité de la légalisation du cannabis , réaliser par un membre du site cannaweed  (Mr.POT) qui a conçu ce graphisme  pour contrer la campagne mensongère réaliser par l'UMP et ainsi informer  les gens sur ce que la légalisation du cannabis peux vraiment apporter a la France et ces consommateurs . Nous le félicitons pour cela . Merci à toi MR.POT 
Consulter également ce graphisme 

La dépénalisation ou légalisation du cannabis en France , 50 ans d'interdiction .


Les primaires socialistes ont relancées un débat que l’on croyait mort depuis longtemps, la dépénalisation ou légalisation du cannabis en France.
« La dépénalisation ne règle rien quant au problème de santé publique qui est la conséquence de la vente de cannabis de mauvaise qualité et quant au problème des dealers qui hantent nos villes, les cages d’escaliers des immeubles » Jean-Michel Baylet (PRG)
Le chanvre est interdit en France depuis le passage de la Convention unique sur les stupéfiants de 1961 , interdisant un grand nombre de psychotropes d’origines naturelle et artificielle. Cependant après 50ans de luttre contre la consommation illégale de chanvre, l’échec est cuisant et les tendances sont toujours à la hausse comme on peut le voir sur le graphique suivant, représentant l’évolution de la consommation récente chez les jeunes adultes. On aperçoit d’ailleurs que la France voit une augmentation bien supérieure à celles des autres pays d’Europe.
articles tendance consommation cannabis europePNG La dépénalisation ou légalisation du Cannabis en France, 50 ans dinterdiction
On estimait en 2009 à 3,9 millions de consommateurs dont 30% de consomateurs réguliers ce qui réprésentent plus de 6% de la population française. Cependant cela reste des estimations et la vérité est certainement bien en dessus de ces chiffres.
Pour ou contre une dépénalisation ou une légalisation du cannabis ?
  
Pour une dépénalisation ou une légalisation ?

- D’après l’article 4 de la déclaration des droits de l’homme, préambule à la constitution française : la « liberté consiste à faire tout ce qui ne nuit pas à autrui » et la consommation de chanvre n’étant que personnelle se doit d’être possible.
- La prohibition n’est pas une solution vu son échec sur une période de temps conséquentes. Les USA on sut revenir en arrière sur la prohibition de l’alcool(1919-1933) en voyant le traffic devenir trop important, les comportements dangereux et l’incompréhension du peuple qui jusqu’alors respectait les lois et buvait quand même de l’alcool.
- La légalisation créerait de l’emplois dans l’agriculture, les services mais aussi dans le domaine médicale par la création de centre de traitement de l’addiction, comme chez nos amis helvétiques, et aiderait ainsi à la relance économique du pays.
- Une fois le sentiment d’exlusion sociale ressenti par les fumeurs de marijuana disparu, cela permettrait une meilleure cohésion sociale et une baisse de la discrimination. Ce qui engendrerait une meilleure santé mentale et physique et une baisse des dépenses de la sécurité sociale. Mais la majorité des économies se feraient sur la production d’un produit de qualité qui éviterait d’intoxiquer les fumeurs comme c’est le cas aujourd’hui.
- La marijuana étant utilisable à des fins thérapeutique et à un coup ridicule, permettrait encore une fois de diminuer les dépenses de l’états.
- La taxation du marché aujourd’hui illégal permettrait de remplir les caisses et encore une fois de participer à l’effort national de relance de notre économie. A titre d’exemple, pour le seul état de Californie les prévisions de bénéfices suites à une légalisation s’élèvent à 1.2 milliards d’euros.
- Il est invraisemblable de penser qu’une loi est fondée quand une énorme partie des jeunes d’un pays se retrouve hors la loi avant même l’age adulte.
- Les énormes effectifs policiers, douaniers… utilisés aujourd’hui pour la lutte contre le cannabis (sans aucune baisse de la consommation), pourraient enfin faire leur travail et rendre nos rues plus sûr.
- Cela permettrait d’arrêter d’engraisser des mafias dangereuses.
- Car les actuel vendeurs clandestins ne vendent souvent pas que du cannabis et mettent donc les jeunes en contact de drogues qui sont elles très dangereuses et souvent dès la première prise.
- Il est important d’arreter de déresponsabiliser le citoyen en le laissant faire ces propres choix, et en ayant confiance en l’éducation que la France lui donne.
   
Contre la dépénalisation ou une légalisation ?

- « On ne va pas dire aux jeunes de se drogués pour remplir les caisses de l’état » M. Aubry
- Car cela reviendrait à « légitimer, justifier et encourager l’usage » M. Fillion
- Car la « guerre à la drogue » serait un « échec ». MILDT
- Car le cannabis reste une drogue et elle peut provoquer des troubles psychologiques comme des hallucinations. ( Ah bon ?! :O Ils doivent fumer de la bonne… NDLR)
- Car « d’après les études, plus de la moitié des jeunes non consommateurs renoncent au cannabis du fait des risques liés à l’interdit » C. Guéant
- « Par rapport à la délinquance et au phénomène de bandes, il a été observé partout où le cannabis a été dépénalisé que les bandes s’emparaient du trafic d’autres substances » C. Guéant
- Car c’est dangereux pour la santé, en inhalant un « joint » on respire 2 à 3 fois plus de goudrons qu’une cigarette.
- Dangers au volant : une étude de grande ampleur (*) a été menée en France, pour examiner le lien entre l’usage de stupéfiants et les accidents mortels sur les routes. L’étude a ainsi retenu 10 748 conducteurs impliqués dans un accident mortel, entre octobre 2001 et septembre 2003. Les principales conclusions de cette étude sont :
- Conduire sous l’effet du cannabis double, en moyenne, le risque d’être responsable d’un accident mortel (x 1,8).
- L’étude démontre pour la première fois l’existence d’un « effet-dose », c’est-à-dire que le risque augmente avec la concentration de THC (principe actif du cannabis) dans le sang.
- Le nombre de victimes imputable au cannabis serait de l’ordre de 230 morts par an sur les routes (sur une base de 6000 accidents mortels), dont une grande part a moins de 25 ans. Les accidents résultent d’une plus grande vulnérabilité du conducteur face à un événement inattendu ou, en cas de forte consommation ou de mélange avec l’alcool, d’une dégradation générale des capacités de conduite pouvant mener à une perte de contrôle.
- La consommation conjointe de cannabis et d’alcool (effective chez 40% des conducteurs positifs au cannabis) entraîne une cumulation des effets, et une multiplication des risques : le conducteur positif au cannabis et à l’alcool multiplie ainsi par 14 le risque d’être responsable d’un accident mortel.

source:Blog.Utopia

« Fumer, c’est bon pour la société ? »


La polémique autour de la légalisation du cannabis, problème souvent délaissé par les politiques mais non moins épineux, semble être arrivée à un point mort.

Sans en faire l’apologie tels que l’avaient fait des groupes tels que Matmatah ou Tryo, le cannabis, sa consommation et son trafic méritent plus que les débats politiques souvent stériles. Le 15 juin dernier, Michel Vaillant, député du Parti Socialiste et ancien ministre de l’intérieur a présenté un rapport dessus : les informations et statistiques qu’il contient devraient remettre le sujet sur la table, surtout en ce début de période électorale riche en promesses (démagogiques ?).
D’un point de vue économique, la France s’illustre en Europe par le paradoxe suivant : alors que le pays suit une des politiques de répression des plus sévères du continent, la consommation des jeunes âgés de 15 à 24 ans est une des plus fortes. La répression coûte en moyenne à l’année à l’Etat français 300 millions d’euros grâce ou à cause des 80 000 interpellations de dealers voire parfois de consommateurs.
La légalisation du cannabis permettrait donc d’économiser non seulement ces sommes astronomiques auxquelles s’ajoutent les dépenses dues aux gardes à vue, à l’exécution des peines et au fonctionnement des tribunaux mais aussi de générer des recettes fiscales par le biais d’une taxe qui maintiendrait le prix actuel, soit environ 5,50€ le gramme. En tout cette taxe procurerait des ressources à l’administration fiscale à hauteur d’un milliard d’euros chaque année.
La situation sanitaire est tout aussi intéressante que le gain économique de la légalisation du cannabis. En effet, si les propriétés pharmaceutiques du cannabis ne sont pas à prouver : l’Allemagne, le Canada, l’Italie et treize Etats des Etats Unis ont reconnu l’utilité thérapeutique des cannabinoïdes et de la forme végétale du cannabis notamment dans le traitement des douleurs des cancers, des scléroses en plaque ou de la maladie de Parkinson ; celles-ci ne sont toujours pas reconnues en France.
Toujours d’un point de vue sanitaire mais bien plus grave que la non reconnaissance thérapeutique du cannabis, son usage et son mésusage. De fait les trafiquants, motivés par l’appât du gain, ajoutent à la résine de cannabis des substances toxiques afin de l’alourdir. Ces produits, principalement des microbilles de verre et de la poudre de pneu, rendent la consommation bien plus toxique que la normale. En ce sens, le contrôle de la production et de la distribution par l’Etat éradiquerait ce type de problème, en plus de rapporter des fonds dans les caisses de l’Etat…
M.F.
Source:E-Delit

Cannabis : Le plus vieux pétard du monde retrouvé en Chine...


Il faisait visiblement bon vivre dans le Xinjiang il y a 2700 ans... C'est en effet dans une tombe retrouvée dans cette province aussi rebelle que reculée de l'Empire chinois que se cachait le plus vieil échantillon de cannabis au monde.
L'équipe de chercheurs internationaux à l'origine de la découverte estime, dans le Journal of experimental botany, pouvoir affirmer que ce cannabis était cultivé et non sauvage. Et qu'il était cultivé non pas pour ses fibres mais bien pour ses vertus psychotropes, médicinales et/ou divinatoires. Il s'agirait de la plus ancienne preuve de l'utilisation psychoactive du cannabis dans le monde.

Echantillon de cannabis vieux de 2700 ans (DR)
L'une des 2500 tombes retrouvées dans cette zone désertique est en effet celle d'un « shaman de type caucasien », issu de la culture Gushi, « âgé d'environ 45 ans » (ce qui pourrait amener certains esprits mal tournés à penser, vu l'espérance de vie de l'époque, que la plante conserve...) et enterré, entre autres, avec une harpe, un équipement d'archer ainsi qu'un bol et un sac en cuir contenant 789 grammes d'une herbe que l'on a d'abord cru être de la coriandre.
VOIR LE DOCUMENT
Ce qui aurait été dommage, car elle s'est finalement avérée être du cannabis sativa L, nom scientifique de ce que nous appelons aujourd'hui plus simplement « herbe ». Si l'échantillon était encore vert sur certaines parties « il n'avait pas l'odeur typique du cannabis », précisent les chercheurs menés par le neurologiste américain Ethan B. Russo. On ne sait par contre si l'herbe était fumée ou ingérée, puisqu'aucune pipe n'a été retrouvée dans la tombe.
Conclusion des scientifiques : il y a 2700 ans « la culture Gushi cultivait le cannabis pour ses vertus pharmaceutiques, psychoactives ou divinatoires ». Ce qui ne lui a pas forcément réussi puisque cette culture a disparu corps et biens.
Conclusion, plus terre à terre, d'un internaute du journal canadien The Star : « C'est une punition éternelle : être enterré avec un demi-kilo de cannabis mais rien à manger pour calmer sa faim. »

Rihanna en visite au coffee shop " le buldog " à amsterdam


Quelques jours seulement après une frénésie de dépenses dans un magasin de Paris, la chanteuse  a effectué une visite dans l'un des coffee shop d'Amsterdam le plus notoires. Juste avant de donner un concert dans la ville . 

Le coffee buldog - qui a ouvert en 1975 - Il fut le premier coffee en  Hollande  a obtenir une  licence pour vendre du cannabis.


Seth Rogen fume de la weed lorsqu'il écrit !



Sacré Seth ! Le comédien que l'on devinait bon vivant admet qu'il fume de l'herbe lorsqu'il écrit ses scénarios



Get Up Stand Up ! Une idée reçue laisse parfois entendre que les artistes, lorsqu'ils sont dans un état « second » sont plus créatifs. De nombreux écrivains par le passé étaient notamment accros à l'absinthe. Et on suppose parfois, en voyant certains films, que le script n'a pas été écrit par quelqu'un de tout à fait sobre. Les films de David Lynch par exemple.
supergrave_13
Aujourd'hui, c'est un acteur/scénariste qui passe à table pour MTV News, avouant qu'il fume de l'herbe lorsqu'il écrit : Seth Rogen : « Je fume beaucoup de weed quand j'écris. Cela me fait presque oublier que j'écris. Je ne sais pas si je travaille mieux, mais cela me donne l'impression que je ne suis pas en train de travailler. Qui voudrait travailler ? Mais si tu es stone, ça ne ressemble pas a du travail. Je pense que beaucoup de gens fument de l'herbe, bien plus que les médias ne veulent l'admettre. Alors après c'est peut-être seulement dans mon entourage, mais j'en doute. De toute façon, tout le monde sait que je fume. Sauf mes parents... »


Rappelons que Seth Rogen a notamment travaillé sur le script de SuperGrave, une comédie ou il campe l'un des deux amis policiers de McLovin, qui a cartonné à sa sortie.

Source:Excessif

Video : Nicolas Hulot pour la dépénalisation du cannabis



Interviewé par Jean-Jacques Bourdin sur BFMTV/RMC, Nicolas Hulot, candidat d'Europe Ecologie-Les Verts à la primaire pour l’élection présidentielle de 2012, a pris position pour la dépénalisation du cannabis

Médical : « Avec le cannabis, j’arrive à avoir une vie normale »


C’est peut-être une jurisprudence qui est en train de se mettre en place. Une jurisprudence qui devancerait, de peu, un changement législatif si on en croit l’avocate de Metz, M e Dalbin, venue plaider avec fougue hier, au tribunal correctionnel de Colmar.
Elle défendait un homme de 40 ans jugé pour détention et usage de stupéfiants. Le 5 septembre dernier, les gendarmes avaient trouvé dans son appartement du vignoble 16 plants de cannabis, du matériel, trois boîtes d’herbe séchée, de l’huile vierge de chanvre bio, etc. Le locataire des lieux expliquait qu’il s’agissait là de son traitement médical. Et de raconter qu’il souffrait d’hyperactivité, plus précisément de TDAH, trouble de déficit d’attention avec hyperactivité ; qu’il avait essayé tous les traitements classiques, sans succès ; et qu’un médecin allemand lui avait conseillé ce traitement « naturel ».
« Je me faisais prescrire le cannabis par ce médecin et allais le chercher dans des pharmacies en Hollande. Cela m’a coûté plus de 6 000 € en trois ans. » Le malade a trouvé son remède, mais les choses se compliquent quand il perd son emploi de délégué médical. Pour des raisons économiques, il débute sa plantation.
L’homme avait confié fumer depuis 22 ans et prendre ce traitement depuis trois ans. « Je ne comprends pas, le cannabis ne réglait donc pas vos problèmes ? », a questionné la présidente Martine Al-Kanje. « Avant, je l’achetais dans la rue, c’était de la basse qualité que je ne pouvais pas, par exemple, manger. Après, je le prenais par voie orale ou je le vaporisais. »
Mais en septembre, tout a été détruit et le prévenu a dû reprendre un traitement « classique » avec antidépresseurs, anxiolytiques, somnifères. « Je me sens mal. Avec le cannabis, j’arrivais à avoir une vie normale, comme tout le monde. »

« Faites œuvre d’humanité ! »

Le parquet a requis six à huit mois de prison avec sursis : « Je connais le cannabis médical, mais pour les cancers ou les scléroses en plaques ». M e Dalbin lui a décrit toutes les conséquences invalidantes du TDAH. Elle a demandé au tribunal de « faire œuvre d’humanité » et de contribuer à « faire avancer le droit » et a affirmé qu’une loi était en discussion pour légaliser le cannabis de santé dans des cas très précis dont le TDAH. « Le cannabis à usage médical a été interdit en France en 1953 sous la pression du lobby pharmaceutique. Mais un nombre croissant de pays le tolère ou le légalise. » Elle s’est notamment appuyée sur une décision du tribunal de Strasbourg il y a quelques jours qui avait prononcé une culpabilité avec une dispense de peine. La juridiction colmarienne a pris le même chemin.
le 26/10/2011 à 05:00 par Annick Woehl

Source:Lepays

«Légalisons le cannabis», affirme le président de la Colombie

Juan Manuel Santos discute avec Métro des efforts que fait son pays pour lutter contre la drogue Le président colombien est ouvert à la légalisation de la drogue si cette mesure peut faire cesser la violence...



  ARCHIVES MÉTRO
Le président colombien est ouvert à la légalisation de la drogue douce si cette mesure peut faire cesser la violence... et si la communauté internationale est d’accord.



Un des plus grands combattants anti-drogue de la planète appelle le monde à être plus dur. Juan Manuel Santos souhaite que les leaders mondiaux adoptent une approche plus musclée et plus coordonnée pour contrer le trafic de drogues et la consommation de dr­o­gues dures, comme la cocaïne et l’héroïne. Dans un entretien exclusif avec Métro, M. Santos affirme aussi que la légalisation des drogues douces, com­me le cannabis, pourrait être un pas en avant, si elle est globale.

«Le monde doit débattre de nouvelles stratégies. Notre approche face au trafic de la drogue est quasiment la même depuis 40 ans. Nous devons voir plus de coopé­ration et d’engagement, pas seulement en Amérique latine, mais aussi en Europe et aux États-Unis. Il y a une tendance, aux États-Unis et en Europe, à négliger l’importance du trafic et à ré­duire notre efficacité à le contrer, dit M. Santos à Métro. Nous devons insister pour que des actions plus multilatérales soient entreprises contre les trafics et pour qu’on trouve de nouvelles façons d’y faire face.»  

Est-ce que la légalisation des drogues douces peut être un pas en avant? «Oui, cela peut être une réponse, à condition que tout le monde le fasse en même temps», répond M. Santos. Quand on lui demande s’il soutiendrait une telle action, il réplique : «Si le monde entier le fait, oui.» Mais quelqu’un doit bien faire le premier pas, non? «Oui, et ce ne sera pas moi... Ici, en Colombie, c’est une question de sécurité nationale. Le trafic de drogue finance la violence et les groupes rebelles dans notre pays. Je me ferais crucifier si je faisais le premier pas», rétorque M. Santos.

Combattre le trafic de la drogue et les cartels qui inondent le monde de cocaïne et d’autres drogues figure en haut de la liste des priorités de M. Santos depuis des an­nées. La Colombie a gagné la bataille sur le plan national, mais les cartels et les gangs ont déplacé leurs activités vers les autres pays de la région. 

«Nous sommes probablement le pays qui a le plus souffert de cette criminalité et de ses conséquences : violence, crimes économiques, meurtres. Nous exportons maintenant nos méthodes en matière de lutte contre les cartels et le trafic de drogue chez nos voisins : au Mexique, en Amérique centrale et dans les Caraïbes.»

«Nous devons discuter d’une nouvelle approche, qui tiendrait compte de toutes les composantes : les profits et la criminalité qui découlent du trafic, la lutte contre le blanchiment d’argent sale, le commerce des armes, etc. Ce sont là les effets du commerce de la drogue, et nous devons considérer plusieurs approches et nous entendre sur celles-ci à l’international», dit M. Santos.

«Dans notre pays, cela représente un problème de sécurité nationale. Dans les pays occidentaux, c’est plus des questions de criminalité et de santé publique. Nous devons regarder toutes les possibilités, dont une serait de cibler les avoirs de ce commerce. Mais nous devons le faire à l’échelle internationale.»  

La guerre de la Colombie contre les cartels a fait d’importants progrès ces 20 dernières années. L’assassinat du célèbre baron de la drogue de Medellín Pablo Escobar en 1993 et l’arrestation et la condamnation des frères Rodríguez Orejuela – fondateurs du cartel de Cali –, ont permis de démanteler des cartels puissants, ce qui a   entraîné une baisse de la violence liée aux narcotrafic qui faisait rage dans le pays.

M. Santos espère que le monde parvienne ainsi à écrire une histoire qui finisse bien.



Source:MetroMontreal

Obama reprend la guerre contre le cannabis


Entre 2004 et 2011, l’Etat a délivré près de 60 000 cartes autorisant les porteurs à consommer de la marijuana médicale
La guerre contre le cannabis aux Etats-Unis repart de plus belle. Enterrées les promesses de campagne du président Obama annonçant que les distributeurs de marijuana thérapeutique ne seraient plus poursuivis par la justice dans les Etats qui l'autorisent, comme ce fut le cas sous l'administration Bush.
"Pourquoi le gouvernement sévit contre la marijuana médicale alors que c'est  une entreprise qui pèse 1,7 milliard de dollars dans la seule Californie et que c'est l'un des rares secteurs qui semble être prospère dans une économie moribonde ?" se demande donc le Time.
En effet, début octobre, le ministère de la justice avait déjà annoncé qu'il allait cibler les dispensaires qui distribuent de la marijuana en Californie. Des dispensaires qualifiés de "profiteurs" qui "détournent" la loi californienne sur l'usage thérapeutique pour des raisons non pas "motivées par la compassion mais par l'argent".
Le blog des Inrocks, Drogue news, se faisait l'écho de ce changement de stratégie, rappelant que "des propriétaires de cliniques de marijuana médicale californiennes [avaient] reçu un courrier des autorités fédérales leur enjoignant de fermer leur commerce dans les 45 jours".
L'Etat fédéral considère que "l'augmentation de la culture à des fins commerciales ainsi que la vente, la distribution et la consommation de marijuana", deviennent préoccupants. L'Etat a perdu le contrôle en somme, comme l'analyse Drogue news :"Entre 2004 et 2011, l’Etat délivre près de 60 000 cartes autorisant les porteurs à consommer de la marijuana médicale. Dans la seule ville de Los Angeles, on compte plus de 600 cliniques, où le médecin vous fait une prescription en 5 minutes, juste à côté du guichet où l’herbe est quasiment en vente libre. La marijuana est, de facto, dépénalisée en Californie."
Un jeune Tchèque manifeste à prague pour la légalisation du cannabis, en mai/AFP
La guerre est bel et bien déclarée. L'Internal Revenue Service (IRS), l'agence du gouvernement des États-Unis qui collecte l'impôt sur le revenu, "prétend maintenant que les dispensaires doivent des arriérés d'impôts parce que toutes leurs déductions sont illégales", rapporte le Time. En outre, les armuriers californiens ont récemment été sommés de ne pas vendre d'armes aux consommateur de cannabis thérapeutique.
Pourtant, l'opinion publique ne semble pas soutenir le revirement qui s'opère ces derniers mois. 70 % de la population soutiendrait l'usage de la marijuana à usage médical, note le Time. A cela s'ajoute un soutien de la"California Medical Association" qui représente quelque 35 000 médecins. "Dans ce contexte, la marijuana à usage médical ne semble pas être un crime que l'opinion publique souhaite poursuivre," affirme le Time.