Cannabis Médical : Casser la loi pour sauver des vies

Dans la plupart des pays, l'utilisation du chanvre est interdite même dans un but médical. L'automédication au cannabis a poussé un grand nombre de citoyens généralement respectueux des lois à entrer en conflit avec le système légal.

Savages : Lutte entre hippies et cartels

Dans Savages, le cinéaste américain Oliver Stone met en scène le combat implacable mais encore «hypothétique» entre des néo-hippies californiens et un cartel de la drogue mexicain cherchant à s’implanter de l’autre côté de la frontière.

INTERVIEW DE JORGE CERVANTES, LE GOUROU MONDIAL DU CANNABIS

Soft Secrets interview Jorge Cervantes, un des grands experts mondiaux du cannabis et collaborateur de Soft Secrets.

Cannabis : les bons plants du Colorado

Depuis 2000, cet Etat américain a légalisé l'usage médical du cannabis. De la culture des fleurs au commerce des produits dérivés, les business se multiplient. Une économie très profitable, y compris pour les finances locales.

La France accro à la prohibition

Publication en juin dernier à New York du rapport de la Commission mondiale sur la politique des drogues (Global Commission on Drug Policy) signé par une kyrielle de personnalités de stature mondiale qui constatent l'échec de la guerre à la drogue...

Fumer du cannabis n'endommagerait pas les tissus du cerveau, à l'inverse de l'alcool, selon une étude


CANNABIS - Les adolescents qui consomment de l'alcool sont susceptibles d'avoir leurs tissus cérébraux dégradés, à l'inverse des adolescents consommant du cannabis, selon une nouvelle étude de neuroscientifiques de l’Université de San Diego révélée par nos confrères américains du Huffington Post.
Les chercheurs ont étudié 92 adolescents âgés de 16 à 20 ans habitués à consommer de l'alcool et du cannabis. Ils ont scanné leur cerveau avant et après une période de 18 mois. Pendant cette période, la moitié des cobayes ont continué à consommer de l'alcool et du cannabis et l'autre moitié ont arrêté de consommer ces deux substances.
Les données recueillies sur les adolescents ayant consommé cinq verres ou plus d'alcool au moins deux fois par semaine ont montré une diminution de la substance blanche (qui relie différentes aires de la matière grise) du cerveau, a affirmé Susan Tapert, neuroscientifique à l'université de Californie de San Diego. Ceci pourrait entraîner une dégradation de l'attention et de la mémoire.
A l'inverse, une consommation de cannabis jusqu'à neuf fois par semaine n'a pas semblé avoir d'impact sur cette substance blanche. La substance blanche se développe principalement chez les adolescents, jusqu'à 20 ans en moyenne. C'est dans ces tissus cérébraux que naît la capacité à prendre des décisions. "C'est un cycle. Si les tissus cérébraux des adolescents se détériorent et si leur capacité à s'inhiber diminue, il y a plus de risques qu'ils commencent à développer des comportements à risque, comme l'abus de ces substances", précise Joanna Jacobus, chercheuse au sein de l'université de San Diego.
Un résultat loin d'être définitif, qui demande d'autres études
Pourquoi l'alcool a eu un effet négatif sur le cerveau alors que le cannabis n'en a pas eu? Les chercheurs ne sont pas certains et estiment que les résultats de cette étude, qui devrait paraître en avril, ne peuvent pas être considérés comme définitifs sans faire plus de recherches.
En suivant les sujets pendant 18 mois, les chercheurs ont pu évacuer une partie des différences pré-existantes entre les deux groupes. Mais le docteur Jacobus précise qu'il est très difficile d'éliminer tous les autres facteurs (génétique, environnement, consommation d'autres drogues) qui pourraient créer des biais scientifiques. Aussi, les chercheurs ont précisé ne pas avoir réalisé de tests psychologiques mais avoir simplement scanné le cerveau des personnes étudiées.
Une étude scientifique récente publiée fin août et réalisée sur un millier d'individus a de son côté établi un lien entre baisse du QI et consommation de cannabis.

Cannabis médical : IACM Bulletin du 19 Décembre 2012


International Association for Cannabinoid Medicines (logo)

Science/Homme: une étude indique que le cannabis soulage certains patients souffrant de céphalées chroniques

Une étude incluant 139 patients souffrant de céphalées chroniques suggère que le cannabis peut soulager certains d’entre eux. Le questionnaire a été distribué et évalué par les scientifiques du centre d’urgence céphalées, hôpital Lariboisière, Paris, France. 63 de ces patients, c'est-à-dire 45,3 % connaissaient déjà le cannabis.
Parmi les 27 patients (19,4 % du groupe pris dans sa totalité) qui avaient essayé de traiter leurs maux de tête, 25,9 % ont indiqué une certaine efficacité, 51,8 % des effets variables et incertains, et 22,3 % des effets négatifs. Les auteurs ont conclu : « la consommation de cannabis est très fréquente chez les patients qui souffrent de maux de tête récurrents, mais l’efficacité est limitée. Moins d’un tiers des consommateurs de cannabis qui ont spontanément indiqué leur consommation ont été soulagés suite à l’inhalation de cannabis. » Etant donné la sévérité de la douleur et les effets limités des traitements habituels, de nouvelles options de traitement sont nécessaires et bienvenues.

Tchéquie: le parlement veut autoriser l’usage médicinal du cannabis

Le pouvoir législatif de la Tchéquie a voté, le 7 décembre, la distribution du cannabis et de ses dérivés dans les pharmacies d’ici un an. Pour son obtention, une ordonnance sera nécessaire. La première année, le cannabis sera importé. Puis, l’Institut tchèque pour le contrôle des drogues allouera des autorisations de culture à des producteurs locaux. Le Sénat doit maintenant voter cette loi, qui devra par la suite être signée par le Président.
« Cette loi est destinée à rendre le cannabis accessible aux patients qui en consomment déjà, même si cela est illégal », a indiqué Pavel Bem du groupe de députés qui est à l’origine de cette législation. Il est déjà possible, en Tchéquie, de posséder et de faire pousser sa consommation . En revanche, il est interdit de vendre. La possession de moins de 15 grammes de cannabis est légale.

Etats-Unis: Obama tolère la légalisation du cannabis dans les Etats du Colorado et de Washington

Lors d’une interview télévisée du 14 décembre, il a été demandé au Président Barack Obama s’il soutenait la légalisation du cannabis. Il a répondu : « Je n’irai pas si loin. » Mais, le Président ne fera pas poursuivre les consommateurs dans les Etats où le cannabis, de par la loi de l’État, est devenu légal, lors des élections de novembre. Du point de vue de la loi fédérale, le cannabis reste illégal.
Obama a ajouté : « qu’il n’est pas sensé, d’un point de vue des priorités, de se focaliser sur les Etats où les électeurs l’ont légalisé ». Le cannabis est devenu légal en décembre dans l’État de Washington et le sera en janvier dans le Colorado.

En bref

Royaume-Uni: les codificateurs enquêtent sur les lég en matière de drogues
Des autorités législatives ont indiqué, le 10 décembre, que la Grande-Bretagne envisage la légalisation de la consommation de marijuana, et que les procédés adoptés par les autres pays étaient examinés à cette fin. Le comité Home Affairs du Parlement a indiqué que la politique actuelle en matière de drogue ne fonctionnait pas et a demandé au gouvernement de créer une commission pour revoir la question. “Nous estimons qu’il faut revoir maintenant, plus que jamais, la politique en matière de drogues en Grande-Bretagne, en fonction du contexte international. Le rapport indique : ‘qu’il faudra établir un ensemble de mesures efficaces pour combattre les maux que causent les drogues, sur notre territoire, et à l’étranger.’
Reuters of 9 December 2012
Etats-Unis: La majorité des Américains est favorable à la légalisation du cannabis
Le Quinnipiac University Polling Institute indique que 51 % des Américains, contre 44 %, sont favorables à la légalisation du cannabis. Les chiffres pour les hommes sont : 59 % pour et 36 % contre alors que chez les femmes 29 % seulement sont favorables et 52 % sont contre.56 % des sondés de plus de 65 ans y sont opposés, et 35 % favorables.
UPI of 5 December 2012
Science/Homme: la consommation de cannabis pourrait augmenter le risque de pneumothorax
Lors d’une analyse incluant 20 patients présentant un pneumothorax, 13 sont des consommateurs réguliers de cannabis. Les consommateurs de cannabis présentent un risque plus élevé de pneumothorax. Les auteurs ont écrit ‘que malgré le faible nombre des participants, il semble bien qu’il existe un lien entre consommation de marijuana et pneumothorax. Il n’est pas déterminé si la marijuana participe au développement du pneumothorax, ou si ce n’est qu’un facteur aggravant d’une condition parenchyme pulmonaire fragile.”
Pécsi Tudományegyetem, Klinikai Központ, Pécs, Hungary.
Jakab L, et al. Magy Seb 2012;65(6):421-5.
Science/Animal: la perte des récepteurs CB1 entraine un déclin de la mémoire
La capacité d’apprendre de souris en bonne santé à été comparée à celle de souris sans récepteur CB1. Pendant les premiers mois de vie des souris, il n’a été noté aucune différence. Après un an, les souris sans récepteur ont montré des performances moindres pendant les tests d’apprentissage. Les auteurs ont conclu que la perte de CB1 ‘conduit à un rapide déclin de la mémoire.’
Institute of Molecular Psychiatry, University of Bonn, Germany.
Albayram O, et al. Front Aging Neurosci 2012;4:34.
Science/Homme: Relations entre consommation de cannabis et psychose 
Une étude incluant 2120 adolescents examinés à 14, 16 et 19 ans, a montré que la consommation de cannabis fait légèrement augmenter le risque de psychose, et que la psychose augmente le risque de consommation de cannabis. Les auteurs ont écrit : ‘La consommation de cannabis introduit une vulnérabilité psychique chez les adolescents, et vice-versa, ce qui suggère qu’il existe une association causale bidirectionnelle entre les deux.’
Department of Clinical Child and Adolescent Studies, Faculty of Social Sciences, Leiden University, the Netherlands.
Griffith-Lendering MF, et al. Addiction. 2012 Dec 7. [in press]
Science/Animal: un endocannabinoïde pourrait aider à traiter l’épilepsie
Sur le modèle du rat, en absence d’épilepsie, l’endocannabinoïde palmitoylethanolamine (PEA) a montré des propriétés ‘antiabsence’ Cela pourrait venir de l’activation des récepteurs CB1, puisqu’un bloquant du récepteur CB1 augmente les effets d’absence.
Department of Health Science, School of Medicine and Surgery, University "Magna Graecia" of Catanzaro, Catanzaro, Italy.
Citraro R, et al. Neuropharmacology. 1er décembre 2012. [in press]

Royaume Uni : Une commission parlementaire recommande de "briser le cycle" en s’inspirant du Portugal.



C’est sans doute pour répondre aux organisateurs de la campagne internationale "Breaking the taboo", lancée à Londres mercredi 5 décembre et à New York le lendemain, que des députés anglais viennent de sortir de leur réserve.
Keith VazTel Keith Vaz, président de la Commission des Affaires intérieures, qui a rendu public un rapport "Breaking the cycle - Cassons le cycle" dans lequel, les parlementaires demandent une évolution du cadre législatif anglais. Impressionnés par les résultats obtenus au Portugal depuis la décriminalisation de l’usage de drogues en 2001, cette commission a étudié pendant un an les évolutions en matière de politique des drogues au Royaume Uni, pour tirer le constat d’un échec catastrophique et faire trois propositions comme le relate la BBC :
L’instauration d’une commission royale sur la Politique des Drogues, une approche prioritaire pour prévenir et traiter les addictions, aussi bien du point de vue des usagers de drogues dépendants que de la prescription de médicaments entraînant des addictions.
Le comédien Russel Brand a témoigné devant cette commission pour rappeler que pour les personnes en situation de dépendance grave, il vaudrait mieux leur donner accès aux soins médicaux que de les punir dans la chaîne pénale.
En marge de ce rapport le Leicester Mercury a sondé ses lecteurs, via son site internet en posant la question : "Faut-il légaliser le cannabis ?" Comme un signe des temps dopés par les évolutions aux Etats Unis, les partisans de la fleur de chanvre se sont mobilisés en masse pour répondre à 87%, OUI, il faut légaliser le cannabis.
Cependant, le porte parole du gouvernement anglais a rejeté la demande d’une Commission royale et rappeler doctement que les "drogues sont prohibées parce qu’elles sont dangereuses, elles détruisent la vie des gens et celle des communautés". Il semblerait qu’à Londres comme à Paris, le statu quo soit encore de mise.
 
Source:Cannabissansfrontiere

L'usage thérapeutique du cannabis autorisé en République tchèque


Les députés tchèques ont approuvé vendredi une proposition de loi autorisant l'usage thérapeutique du cannabis qui sera délivré sur ordonnance dans les pharmacies à partir de l'année prochaine.
Seule la marijuana importée sera disponible la première année et il faudra attendre 2014 que la culture privée locale de cannabis soit autorisée dans le pays.
Le texte de loi doit encore être approuvé par le Sénat avant d'être promulgué par le président. «L'objectif de cette mesure est de rendre le cannabis médical accessible aux patients qui ont en besoin et qui l'utilisent déjà aujourd'hui alors que cela va à l'encontre de la loi», a expliqué Pavel Bem, membre du groupe de députés à l'origine du projet de loi.
La République tchèque autorise déjà la culture, la possession et la consommation, mais non la vente, de marijuana dans une limite de 15 grammes. 
Reuters

Un ex-cadre de Microsoft passe à la marijuana haut de gamme


L’État de Washington, siège de Microsoft, Boeing, Amazon… et bientôt d’entreprises légales de vente d’herbe, comme celle que s’apprête à lancer J. Shively, un ancien cadre de l’éditeur de Windows, à la faveur de la légalisation.
par Charlie Osborne, avec Thierry Noisette
Loin des logiciels, un ancien directeur chez Microsoft annonce qu’il compte lancer une entreprise de marijuana haut de gamme à Washington. Selon Kiro TV, Jamen Shively (1) va tirer le meilleur parti d’un projet de loi qui a récemment légalisé la possession et la distribution d’herbe, en lançant un service de qualité dans l’État de Washington (qui est aussi celui de Redmond, près de Seattle, où se trouve le siège de Microsoft).
Le journal rapporte que les plans de l’entreprise ont déjà été conçus, et Shively passera l’an prochain à monter son entreprise de distribution de marijuana, qu’il espère à même de donner de la légitimité au commerce du cannabis.

Loin de l’image du dealer au coin de la rue, l’entrepreneur veut proposer un produit évoquant le raffinement, et son produit ne sera pas bon marché. Pour l’ancien cadre de Microsoft, l’herbe de première qualité doit être comme « un vieux cognac, un brandy raffiné ou un bon cigare », « quelque chose à savourer en petite quantité par des adultes responsables ».
Selon ses propos à Kiro TV, l’entreprise portera le nom de son arrière-grand-père, Diego Pellicer, qui était le plus grand producteur mondial de marijuana au 19e siècle.
« Il fournissait des cordes de chanvre fabriqués à partir de plants de marijuana à l’armada espagnole pendant la guerre hispano-américaine » [en 1898, NDLR], a raconté Shively à Kiro TV. « Aussi j’ai la marijuana dans le sang, pour ainsi dire. »
Il a déclaré au Huffington Post avoir été « corporate strategy manager » chez Microsoft pendant six ans. Il a quitté l’éditeur de logiciels en 2009 pour lancer une place de marché de spécialités alimentaires, qui n’est plus en activité.
Un business local potentiel de plusieurs milliards de dollars
Le mois dernier, l’État de Washington a adopté une loi (2), dite Initiative 502, en vertu de laquelle à partir de demain, 6 décembre, il sera légal pour des citoyens américains de 21 ans révolus de posséder de la marijuana. La loi stipule que les conducteurs ne peuvent pas avoir plus de 5 nanogrammes de THC (le principe actif du cannabis) par millilitre de sang.
Sur le plan économique, la légalisation de la drogue représente un énorme secteur d’activité potentielle: l’Etat de Washington prévoit qu’il percevra 2 milliards de dollars de taxes dans les cinq premières années.
Photo: eggrole via Flickr, sous licence Creative Commons CC by
(1) L’article du site Kiro TV écrit « James » Shively, mais le reportage TV ainsi que le Huffington Post le nomment « Jamen » Shively.
(2) Lors des nombreux votes et référendums locaux organisés le 6 novembre 2012 à travers les États-Unis, en même temps que l’élection présidentielle. Deux États ont voté ce jour-là la légalisation de la marijuana: l’État de Washington et le Colorado.

Source:Smartplanet

Yes, we Cannabis Social Clubs Français


Quelques jours après la seconde AG du Cannabis Social Clubs Français, la presse se déchaîne à nouveau. Avec cet article du Parisien (voir ci-dessous), de nombreux journalistes cherchent à entrer en contact et veulent savoir si un CSC existe dans leur région, d’autres veulent pouvoir rencontrer des cultivateurs "prêts à se déclarer aux autorités", d’autres encore voudraient pouvoir suivre l’évolution d’un CSC... comme avecStreetPress et Le Télégramme.
Il y a L’Express, qui sous l’influence de 6 toubibs lancent un cri d’alarme. L’Edito de l’homme à l’écharpe rouge, commence par une publicité de la marque de soda Coca Cola (sic) terminant sur ce slogan "le bonheur pour tous" (re-sic). Pour s’amuser ce spot mériterait un détournement avec le mot cannabis...
A l’adresse du réactionnaire Barbier avocat du "NON au cannabis", si la prohibition est en échec de telle manière que notre pays se classe à des niveaux de consommation alarmants, notamment chez les plus jeunes en dépit de lois fortement répressives, et bien continuons avec l’absurde et revanchard interdit post-soixante huitard (loi de 1970), et prenons toujours les adultes pour des enfants, et les enfants pour des adultes !
Un appel relayé par RMC Info qui pose une question, qui risque de mettre bientôt la France à la mode suédoise : Faut-il dépister l’usage du cannabis dès le collège ? Et pourquoi pas en Primaires, au CM2 ? Voire à la crèche, en analysant les cheveux des bambins pour se rassurer quant aux modes de vie des parents... le conseiller parrain du fils du ministre de l’Intérieur à la tête de A & B s’en réjouirait.
Sérieusement, sur les 13,5 millions de Français qui ont expérimenté le cannabis, dont près d’un tiers sont devenus des consommateurs réguliers, soit environ 4,5 millions, peut-on retrouver les mêmes proportions de dommages sanitaires et sociaux que ceux causés par la consommation d’alcool ?
Tout comme Nicolas Demorand qui sort de sa réserve, avec un éditorial et un numéro de Libération qui fera date, autant que celui du célèbre "Appel du 18 joint"... A propos de l’évolution outre-atlantique le journal Libération ose "Yes we cannabis".
«  Alors qu’ici et là aux Etats-Unis, en Amérique latine et en Europe, de nombreux pays légalisent ou dépénalisent les drogues douces, nous restons arc-boutés sur un dogmatisme prohibitionniste d’autant plus stupéfiant qu’il est partagé avec gravité par la gauche et la droite. Tout se passe sous le manteau, en cachette, de manière hypocrite, laissant au passage les parents seuls et inquiets face à leurs enfants envappés. Faire de la prévention ? Inutile, car ces drogues sont interdites. Contrôler la qualité et, donc, la toxicité de ce qui circule sur le marché ? Et pourquoi pas un Etat producteur de cannabis ! Regarder ailleurs dans le monde quelles politiques pragmatiques marchent, lesquelles échouent ? Jamais : la France préfère se défoncer seule à la moraline. »
Un dossier de Libération qui fera écho à celui moins optimiste publié sur le site Atlantico
Sans doute aussi pour répondre au Courrier International qui pour le moment est le seul à avoir clairement indiqué la tendance au cours des derniers mois, comme dernièrement en détaillant les évolutions en Uruguay.
Et demain, sans aucun doute, ils évoqueront tous la campagne à laquelle se joint le collectif Cannabis Sans Frontières.... "Brisons le tabou - Breaking the Taboo", lancée à Londres ce mercredi 5 décembre et à New York le lendemain, avec sa mission, sa pétition, son site internet... Et à Paris, vendredi 7 décembre, lors d’un petit événement programmé pour se faire l’écho du vidéo documentaire de la campagne.
Et si même Siné Hebdo en fait un numéro spécial, c’est que vraiment le monde a changé...
A suivre...
PDF - 1.1 Mo
Le Parisien - 3 decembre 2012
Cannabis Social Clubs Français
PDF - 767 ko
Le Parisien - 3 decembre 2012
A propos du CSCF


Morgan Freeman, Kate Winslet, Bill Clinton : tous pour la légalisation des drogues !


Morgan Freeman, Kate Winslet, Bill Clinton : tous pour la légalisation des drogues !


De nombreuses stars ont participé à la vidéo de promotion d'un documentaire favorable à la dépénalisation des drogues.


Le 7 décembre prochain sortira 'Breaking the Taboo', un documentaire diffusé sur Youtube et explorant les échecs de la politique américaine en matière de lutte contre la drogue. Le projet, initié par Richard Branson, peut d'ores et déjà compter sur des soutiens de poids, puisque plusieurs stars, telles que Kate Winslet ou Morgan Freeman, ont participé à la bande-annonce. L'acteur-réalisateur de 75 ans, signataire de la Lettre de la fondation Beckley, devrait par ailleurs prêter sa voix au documentaire.
Les personnalités hollywoodiennes sont nombreuses à avoir voulu "casser le tabou", et participer à l'ouverture du débat. Parmi elles, Brad Pitt et Yoko Ono ont apporté un soutien plus ou moins appuyé au projet, tandis que Bill Clinton, fervent défenseur de la cause, apparaîtra dans le film.


Source:Entrevue 

Cannabis Médical : IACM-Bulletin du 02 Décembre 2012


cannabis medicine International Association for Cannabis as Medicine


Etats-Unis: Le Massachusetts devient le 18ème Etat à légaliser l’usage médical du cannabis

Le 6 novembre, les électeurs du Massachusetts ont voté une loi légalisant l’usage médical du cannabis. Cette loi permet l’usage du cannabis dans les cas de cancers, de douleurs chroniques, de SIDA, de sclérose en plaques, et d’autres pathologies quand un médecin le recommande. Des centres de distribution à but non lucratif seront créés ; les plants de cannabis y seront produits et distribués aux patients et/ou à leurs aides-soignants. L’Alaska, l’Arizona, la Californie, le Colorado, le Connecticut, le Delaware, Hawaii, le Maine, le Massachusetts, le Michigan, le Montana, le Nevada, le New Jersey, le New Mexico, l’Oregon, Rhode Island, le Vermont, l’Etat de Washington et le District of Columbia permettent l’usage médical du cannabis.
La loi, qui entrera en application le 1er janvier 2013, que le Department of Public Health devra, dans les 120 jours suivants, définir une série de dispositions relatives au registre des patients et de leurs soignants, aux centres et à leur personnel, ainsi qu’à la quantité de cannabis autorisée pour 60 jours de traitement. La loi limite à 35 le nombre des dispensaires pour 2013, mais indique que le Department of Public Health pourrait en autoriser plus.

Science/Homme: à long terme, le Sativex est bien toléré et maintient ses effets thérapeutiques pour les patients souffrants de cancer

Le Dr Jeremy Johnson, Directeur du Severn Hospice, Bicton Heath, Royaume-Uni, a mené une étude sur 43 patients souffrants de douleurs liées à des cancers. L’étude indique que le Sativex a été généralement bien toléré, et que son effet antalgique n’a pas perdu d’efficacité au fil des jours. Les patients avaient déjà participé à une étude où ils avaient reçu du Sativex contenant du THC et du CBD, un autre spray contenant seulement du THC, ou un placébo. Les participants, dans l’étude de suivi, ont eux-mêmes décidé du dosage du Sativex (39 patients) ou en spray contenant seulement du THC (4 patients )afin de déterminer les dosages nécessaires au soulagement des symptômes et définir la dose maximum.
Par rapport à la référence, la sévérité moyenne des douleurs et l’intensité la plus aiguë ont diminué. Un questionnaire relatif à l’insomnie, à la douleur et à la fatigue indique que la qualité de vie a été améliorée. L’usage prolongé de CBD et de THC n’a pas entrainé de problème de sécurité. Les patients qui ont pris le dosage recommandé dans l’étude n’ont pas cherché à l’augmenter, ni à rechercher d’autres antalgiques. Les chercheurs ont donc conclu que « la prise de cannabinoïdes afin de soulager les douleurs liées aux cancers pourrait être bénéfique. »

Etats-Unis: Le Colorado et l’Etat de Washington légalisent l’usage récréatif du cannabis

Défiant la loi fédérale, le Colorado et l’Etat de Washington sont les deux premiers Etats à légaliser la possession et la vente de cannabis pour usage récréatif. La possession d’un maximum d’une once de cannabis (28,3 g) sera légale pour toute personne de plus de 21 ans. Le cannabis pourra aussi être vendu légalement dans des commerces similaires à ceux que de nombreux Etats ont mis en place pour la vente d’alcool. Ainsi, un impôt pourra être prélevé.
La nouvelle loi, dans ces deux Etats déjà munis de lois permettant l’usage médical du cannabis va entrainer des conflits supplémentaires avec le gouvernement fédéral qui classifie le cannabis comme un produit narcotique illégal. Le Department of Justice américain a réagi aux nouvelles dispositions prises dans le Colorado, en disant : « Les règles restent les mêmes; nous examinons l’initiative de ce scrutin et ne formulons pas, maintenant, de commentaire supplémentaire. »

En bref

Israël: le nombre de patients utilisant du cannabis dépasse 10 000
En Israël, plus de 10 000 patients possèdent maintenant une autorisation de consommer du cannabis dans un but médical. Ce nombre a beaucoup augmenté ces dernières années. Contrairement aux Etats-Unis et à l’Europe, cette possibilité n’amène pas de controverse au sein du gouvernement. Même les rabbins influents ne formulent pas d’opposition tandis que s’étend l’usage médical du cannabis. Le ministre de la Santé envisage maintenant d’organiser la distribution du cannabis par l’intermédiaire des pharmacies.
Associated Press du 2 novembre 2012
Science/Animal: l’acide cannabidiolique prévient les nausées et le vomissement
Dans une étude réalisée sur des rats et des musaraignes, l’acide cannabidiolique (CBDA) a réduit les nausées et le vomissement en stimulant l’activation du récepteur 5-HT1A. Le CBDA est le précurseur du CBD (cannabidiol) présent en forte concentration dans le chanvre à fibre. Le CBDA se transforme sous l’action de la chaleur en CBD. Les auteurs ont écrit : « le CBDA présente des qualités pour le traitement des nausées et du vomissement, ainsi que pour prévenir les nausées anticipées, ce qu’actuellement aucune thérapie spécifique ne permet de faire. »
Institute of Medical Sciences, University of Aberdeen, UK.
Bolognini D, et al. Br J Pharmacol. 2012 Nov 2. [in press]
Science/Animal: le système endocannabinoïde est activé à la suite d’une lésion de la moelle épinière
Suite à une lésion de la moelle épinière sur des rats, un blocage des récepteurs CB1 et CB2 a amélioré spontanément le rétablissement de la fonction motrice. Les auteurs ont suggéré que : « les endocannabinoïdes, agissant par l’intermédiaire des récepteurs CB1 et CB2, participent à une réponse neuroprotective rapide dans le rétablissement spontané d’une lésion partielle. »
Hospital Nacional de Paraplejicos, SESCAM, Toledo, Spain.
Arevalo-Martin A, et al. PLoS One 2012;7(11):e49057.
Science/Animal: le Lipoxin A(4) modifie le récepteur CB1 afin que les endocannabinoïdes l’activent plus facilement. 
Le lipide anti-inflammatoire lipoxin A(4) est un améliorateur du récepteur cannabinoïde CB1, par modulation allostérique. Il se lie au récepteur CB1 et augmente l’affinité de l’endocannabinoïde anandamide au récepteur. Les auteurs ont noté que ceci ouvrait de nouvelles possibilités thérapeutiques.
Department of Pharmacology, Universida de Federal de Santa Catarina, Florianópolis, Brazil.
Pamplona FA, et al. Proc Natl Acad Sci U S A. 2012 Nov 12. [in press]
Science/Homme: le sevrage de patients schizophrènes entraine des sentiments d’anxiété ou d’ennui 
Dans une étude incluant 120 patients schizophrènes qui ont arrêté de prendre du cannabis, les symptômes les plus fréquemment indiqués étaient l’envie de cannabis(59.2%),les sentiments d’anxiété(52.57%), d’ennui (47.5%), de tristesse et de dépression(45.8%), d’irritation nerveuse(45.0%), d’agitation(43.3%), et des difficultés à s’endormir (33.3%).
Maryland Psychiatric Research Center, University of Maryland School of Medicine,Baltimore, USA.
Boggs DL, et al. J Psychiatr Res. 9 novembre 2012. [in press]
Science/Animal: l’activation du récepteur CB2réduit l’inflammation du pancréas
L’activation du récepteur CB2 par un cannabinoïde synthétique (HU210) a réduit l’inflammation du modèle animal (souris) de la pancréatite aiguë.
Institute of Virology of the Technical University Munich, Germany.
Michler, et al. Am J Physiol Gastrointest Liver Physiol.8 novembre 2012. [in press]
Science/Animal: le bêta-carophyllene réduit la douleur en activant le récepteur CB2
L’injection d’un extrait d’une huile essentielle contenant du bêta-caryophyllene, dans la patte de la souris, a réduit la douleur causée par un produit chimique (capsaicin) et cet effet a été transmis par l’activation des récepteurs CB2.Ces derniers ont stimulé la libération locale d’un opioïde endogène(bêta-endorphine). On trouve du bêta-caryophyllène dans de nombreuses plantes et notamment dans le cannabis.
Department of Pharmacology, Daiichi College of Pharmaceutical Sciences, Fukuoka,Japan.
Katsuyama S, et al. EUR J Pain. 9 novembre 2012. [in press]
Science/Animal: les endocannabinoïdes réduisent la douleur, causée par un effet secondaire du cisplatine, agent de chimiothérapie anticancéreuse qui produit des lésions nerveuses douloureuses. 
Une étude sur le modèle animal a prouvé que le cisplatine altère la fonction endocannabinoïde, et que l’inhibition de la dégradation des endocannabinoïdessoulage la douleur induite par la chimiothérapie. Cet effet est transmis par les récepteurs CB1 et CB2. Les effets thérapeutiques ont été similaires ou supérieurs à l’efficacité des médications de la douleur antineuropathique utilisée cliniquement, comme la morphine.
Department of Psychological and Brain Sciences, Indiana University, Bloomington, USA.
Guindon J, et al. Pharmacol Res. 2 novembre 2012. [in press]

Résultats de la 25e HIGH TIMES Cannabis Cup


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Gagnants de la High Times Cannabis Cup 2012:

Banques de Graines
INDICA
1 – Kosher Kush de Reserva Privada
2 – True OG de Elemental Seeds
3 – SFV OG Kush de Cali Connection
SATIVA
1 – Amnesia Haze de Soma’s Sacred Seeds
2 – Sour Amnesia de Hortilab
3 – Green Shack de Strain Hunters Seedbank
HYBRIDE
1 – Loud Scout de Loud Seeds
2 – Rock Star de Bonguru Seeds
3 – Rug Burn OG de Rare Dankness Seeds
HASH
1 – The Wheezy de Reserva Privada
2 – Tangerine Compound de Rare Dankness Seeds
3 – The Tangie de DNA Genetics
CBD AWARD – Lion’s Tabernacle de Cali Connection
COFFEESHOPS
NEDERHASH
1 – Lemon Crystal de the Green House Coffeeshop
2 – Grey Crystal de the Grey Area
3 – M.O.G de the Green Place
IMPORT HASH
1 – Sharkberry Cream de the Green House Coffeeshop
2 – Twizzler de the Green Place
3 – Maroc Lemon Haze de The Bushdocter
THE CANNABIS CUP
1 – Flower Bomb Kush de the Green House Coffeeshop
2 – Shoreline de the Green Place
3 – Evergrey de the Grey Area
EXPO
BEST STAND
1 – Big Buddha Seeds
2 –  Cali Connection
3 – Roor
BEST PRODUCT
1 – Big Buddha Seeds Goodie Bag de Big Buddha Seeds
2 – PUFFiT Vaporisateur de VapoShop et Discreet Vape
3 – Tiny Sister de Roor
BEST GLASS
1 – Drill Bill de Roor Glass
2 – Puk Pipe de Puk Pipe
3 – The MF Doom Borch de DNA Genetics and Hitman Glass

La légalisation du cannabis pourrait faire chuter son prix aux États-Unis



Selon les auteurs américains du livre-enquête «Marijuana Legalization : What Everyone Needs to Know», la légalisation du cannabis dans tous les États-Unis entraînerait une baisse conséquente du prix de la marijuana. «Le prix serait proche de celui du ketchup ou d'une barre chocolatée Nuts», déclarent les auteurs de l'enquête. 
Plusieurs facteurs expliquent en effet son prix élevé. «Vivante, périssable, d'une taille imposante ou bien d'un caractère sensible de par sa rareté et sa dangerosité : tous ces motifs peuvent justifier un tarif élevé. Des détails qui ne concernent pas la marijuana même s’il ne faut tout de même pas oublier que le vol dans les plantations existe. Une fois séchée, elle n’est plus périssable et son volume (comme pour les lentilles ou le blé) peut être important sans pour autant occuper beaucoup de place. Au final, le consommateur ne paye que le prix de la culture», précise Première.fr.
Pour justifier cette possible baisse, les chercheurs se sont intéressés à la culture du du chanvre au Canada, où le coût de production d’une acre (environ 4000 m2) est de 500 dollars. En admettant que la production du cannabis reviendrait à un peu plus cher, les scientifiques «estiment d'après leurs calculs que produire une livre (un peu plus de 450 grammes) de très bonne herbe coûterait 20 dollars, et seulement 5 dollars pour une herbe de qualité moyenne», précise le site. Le prix constaté actuel serait d'environ 300 dollars.
Pour le moment, seuls le Colorado et l’État de Washington ont légalisé la consommation de petites quantités de cannabis (jusqu’à 28 grammes), lors d'un référendum organisé le 7 novembre dernier, à l'occasion de l'élection présidentielle américaine

Source:NewsRing

New York Magazine : La fin de la prohibition

Dans son édition datée du 3 décembre 2012, le New York Magazine revient sur l’histoire de la drogue aux Etats-Unis, des premiers hippies installés en Californie à la toute récente légalisation du cannabis dans les Etats du Colorado et de Washington. Dans un long article intitulé "la trève de la guerre contre la drogue", l'hebdomadaire de la grosse pomme affirme que "près de la moitié des électeurs américains sont aujourd’hui favorables à la légalisation du cannabis à des fins récréatives." 

Selon le magazine, la politique répressive a échoué et les comportements des consommateurs et des autorités ont largement évolué. Des quartiers défavorisés de Baltimore jusqu’en Amérique Latine, ces changements pourraient marquer le début d'une nouvelle ère.


Source:Courrierinternational 

Colombie-Britannique : un demi-milliard $ dépensé en cannabis par année



VANCOUVER – Une nouvelle étude a chiffré les achats de marijuana des résidants de la Colombie-Britannique à environ un demi-milliard de dollars par année, et ses auteurs, en faveur de la légalisation, affirment que ceci pourrait valoir des revenus importants au gouvernement provincial.
Des chercheurs de l’Université de la Colombie-Britannique et de l’Université Simon Fraser ont cherché à quantifier la valeur marchande de la marijuana vendue sur le marché noir.
Ils ont examiné le prix de la marijuana et des recherches qui affirment que quelque 366 000 Britanno-Colombiens font usage de la drogue pour estimer que l’industrie de la marijuana vaut entre 443 millions et 564 millions de dollars par année.
Les chercheurs ont aussi fait référence à des données de l’État de Washington, où les électeurs ont récemment donné l’aval à la légalisation de la marijuana dans un référendum. Les données suggèrent que le même nombre de fumeurs de «pot» dans cet État pourrait ainsi rapporter 2,5 milliards $ en taxes sur cinq ans.
Les chercheurs affirment que les revenus provenant de la légalisation de la marijuana pourraient être utilisés dans des programmes contre la dépendance et pour les soins de santé, à l’instar du système qui sera instauré dans l’État de Washington et au Colorado, où les électeurs ont également voté pour la légalisation de la marijuana.
Le chercheur principal, Dan Werb, a admis que la réglementation était une question délicate, mais a dit que remplacer les «pushers» par le gouvernement permettrait plus de contrôle sur les prix et sur l’accès au produit.
M. Werb et les autres chercheurs sont membres de la coalition Stop the Violence B.C. (Arrêtez la violence Colombie-Britannique), qui milite en faveur de changements aux politiques sur les drogues pour en enlever le marché aux organisations du crime organisé et réduire l’usage de la drogue en général.

Source:JournalMetro

The Happy Tree, un projet de la Fox sur la marijuana



La chaîne Fox développe un projet de série sur le mouvement américain en faveur de la légalisation de la marijuana. Un sujet d’actualité aux États-Unis, où son usage à titre récréatif a été légalisé dans deux États lors de l’élection de novembre.

Après Showtime et sa série Weeds (voir photo), la Fox s’attaque à son tour au sujet de la marijuana. La chaîne travaille sur un projet de série qui a pour cadre le mouvement en faveur de la légalisation de la marijuana. Selon le site Deadline, cette série est baptisée The Happy Tree, un projet sur lequel travaillent les anciens producteurs de la série Entourage, Rob Weiss, Mark Wahlberg et Steve Levinson.
The Happy Tree aura pour personnage principal un jeune et brillant avocat qui démissionne après une dépression nerveuse. Il s’en va chercher paix et sérénité à Venice Beach, une localité de Los Angeles réputée pour être un repaire de hippies. L’ancien avocat devient alors malgré lui le défenseur du mouvement qui milite pour la légalisation de la marijuana.
Ce projet de série trouve un écho particulier dans l’actualité. Lors de l’élection du 6 novembre dernier, trois États américains étaient appelés à se prononcer pour ou contre la légalisation de l’usage de la marijuana à titre récréatif. Le Colorado et l’État de Washington ont voté pour, à l’inverse de l’Oregon. Au même moment, l’Arkansas, le Massachusetts et le Montana devaient voter par référendum sur la consommation à visée thérapeutique, une mesure déjà autorisée dans une vingtaine d’États américains.
En 2005, la chaîne Showtime avait elle aussi lancé une série sur le sujet de la marijuana : Weeds . Cette série, diffusée par Canal+ en France, racontait l’histoire d’une mère au foyer, qui se mettait à vendre du cannabis après la mort de son mari. Weeds s’est arrêtée après une huitième saison de 13 épisodes, diffusée jusqu’à la mi-septembre 2012 aux États-Unis.
Source:ProgrammeTV

« La France du cannabis » au programme de « 5 jours à la une » sur France Info

france-info
Du Lundi au vendredi à 6h22, 7H55, 11H40, 13H25 et 22H10, France Info propose à ses auditeurs « 5 jours à la une », un rendez-vous dans lequel un fait d’actualité est décliné du lundi au vendredi  en 5 épisodes sous la forme d’une série de reportages.

Ce rendez-vous a pour objectif d’aborder l’actualité par une immersion plus en profondeur des journalistes sur le terrain. Résultat : des portraits, des témoignages, des ambiances pour appréhender l’information dans sa complexité et sa subtilité.

Plus de treize millions de Français affirment avoir déjà fumé du cannabis. Selon l'OFDT (Observatoire Français des Drogues et Toxicomanies),  l'Hexagone compte 1,2 millions d'usagers réguliers. La récente polémique provoquée par le ministre de l'Éducation a relancé le débat autour de la légalisation de cette drogue réputée « douce ».  Vincent Peillon s'est en effet dit favorable à la dépénalisation du cannabis... mais qui cela concerne t-il ?

Qui sont les fumeurs de « joints » ? Dans quelle mesure ont-ils recours à l'économie parallèle ? Qui sont les fumeurs qui veulent lutter contre la gangsterisation du marché noir ? Qui sont ceux qui se soignent avec le cannabis... et ceux qui en sont malades ? Quels risques réels encourent-ils ? Rencontres, portraits et reportages signés Hélène Lam Trong.

Lundi 19 novembre
La culture à la maison. Éclairages, chambres de culture, engrais… La culture du cannabis est illégale et pourtant, tout le matériel pour faire pousser soi-même est disponible en magasins, les fameux grow-shops. Reportage chez des particuliers qui consomment leur production.

Mardi 20 novembre
La désintoxication. Considéré comme « drogue douce » par beaucoup, le cannabis peut pourtant rendre dépendant. Rencontre avec une quadragénaire qui fume depuis l’adolescence et lutte aujourd’hui pour se sevrer.

Mercredi 21 novembre
L’usage médical de la marijuana. Ils sont souffrants et les médecins leur prescrivent du cannabis à usage thérapeutique. Portrait d’une femme qui calme ses migraines en fumant de l’herbe, sur conseil de son praticien.

Jeudi 22 novembre
Les militants antiprohibitionnistes. Ils prônent une « autoproduction contrôlée » en créant des coopératives de consommateurs réguliers appelées « Cannabis Social Club ». Leur but, se fournir sans alimenter le trafic. Comment ça marche ? Et que risquent-ils ?

Vendredi 23 novembre
Des adolescents qui consomment, des parents qui s’inquiètent. Ils sont jeunes, lycéens, voire collégiens et fument des « joints ». Pourquoi consomment-ils et comment réagissent les parents, inquiets pour leur enfant ? Rencontre avec une famille et un médecin.

Source:ZappingDupaf