Cannabis Médical : Casser la loi pour sauver des vies

Dans la plupart des pays, l'utilisation du chanvre est interdite même dans un but médical. L'automédication au cannabis a poussé un grand nombre de citoyens généralement respectueux des lois à entrer en conflit avec le système légal.

Savages : Lutte entre hippies et cartels

Dans Savages, le cinéaste américain Oliver Stone met en scène le combat implacable mais encore «hypothétique» entre des néo-hippies californiens et un cartel de la drogue mexicain cherchant à s’implanter de l’autre côté de la frontière.

INTERVIEW DE JORGE CERVANTES, LE GOUROU MONDIAL DU CANNABIS

Soft Secrets interview Jorge Cervantes, un des grands experts mondiaux du cannabis et collaborateur de Soft Secrets.

Cannabis : les bons plants du Colorado

Depuis 2000, cet Etat américain a légalisé l'usage médical du cannabis. De la culture des fleurs au commerce des produits dérivés, les business se multiplient. Une économie très profitable, y compris pour les finances locales.

La France accro à la prohibition

Publication en juin dernier à New York du rapport de la Commission mondiale sur la politique des drogues (Global Commission on Drug Policy) signé par une kyrielle de personnalités de stature mondiale qui constatent l'échec de la guerre à la drogue...

Etat-Unis : Washington va cultiver la marijuana

Washington va cultiver la marijuana

Six centres sur la culture de la marijuana à des fins médicales vont fonctionner dans la capitale des États-Unis. Six entreprises ont été autorisées à fabriquer le cannabis . Le médicament sera vendu dans des centres spécialisés, qui doivent être situés à une distance d'au moins 90 m des écoles, des centres de santé, des espaces de loisirs et des parcs urbains.

La marijuana est destinée à soulager la douleur chronique chez les patients souffrant de maladies comme le cancer, le sida, la sclérose en plaques et le glaucome. Ils pourront recevoir d’après la prescription une dose qui ne depasse pas 56 grammes.

Ce programme pourait rencontrer une opposition de la part des forces de l’ordre, mais les autorités municipales sont convaincues qu'elles pourront  surmonter les obstacles juridiques possibles.

Canada : Politique de répression des drogues - Des médecins s'en prennent à C-10


Au cours des 30 dernières années, l'interdiction de fumer de la marijuana n'a pas entraîné une réduction de la demande.

Photo : Agence Reuters Jerry Lampen
Au cours des 30 dernières années, l'interdiction de fumer de la marijuana n'a pas entraîné une réduction de la demande.
Une coalition de médecins rejette la logique répressive du gouvernement Harper en matière de politiques sur les drogues dans une étude publiée aujourd'hui.

Les médecins hygiénistes en chef de la Colombie-Britannique et de la Nouvelle-Écosse (Perry Kendall et Robert Strang) et deux chercheurs (Evan Wood et Moira McKinnon) signent une étude dans Open Medecine qui s'en prend durement à la loi C-10, assortie de peines minimales pour la culture de marijuana.

Au cours des 30 dernières années, l'interdiction de fumer de la marijuana n'a pas entraîné une réduction de la demande, ni de l'accessibilité de cette drogue moins néfaste que l'alcool ou la cigarette, notent les auteurs.

Les pays qui criminalisent les utilisateurs de drogue ont échoué dans leurs tentatives de diminuer la consommation. Les auteurs citent en exemple le Portugal, qui a décriminalisé toutes les drogues en 2001, sans qu'il y ait d'effets négatifs. Les taux de consommation enregistrés au Portugal demeurent parmi les plus bas des pays membres de l'Union européenne.

Dans l'esprit de la Déclaration de Vienne, un énoncé qui mise sur l'intégration de preuves scientifiques dans l'élaboration des politiques sur les drogues, les chercheurs invitent le gouvernement Harper à réévaluer la pertinence des sentences minimales. L'étude, réalisée par le Centre d'excellence sur le VIH de la Colombie-Britannique, reçoit l'assentiment du Réseau canadien pour la santé urbaine, qui regroupe les médecins hygiénistes en chef (l'équivalent d'un directeur de la santé publique) de 18 grandes villes du Canada.
Source:LeDevoir 

Cannabis-Sans-Frontière : De l’obscurantisme de l’Académie Nationale de Médecine et des médias propagandistes...

par Farid Ghehiouèche
Publié le: 30 mars


Des malades "condamnés à la délinquance" pour se procurer du cannabis © Erich Schlegel/Corbis
Ce matin, j’ouvre mon courrier électronique et je découvre "Cannabis : l’Académie de médecine contre la dépénalisation en raison des effets sur la santé" (Cf. la brève au bas de l’article). Il faut réagir face à cette ignoble propagande et dénoncer ces procédés totalitaires.
Bien entendu, il faudra m’expliquer en quoi des médecins, des pharmaciens, des thérapeutes en tous genres sont légitimes pour donner un point de vue sur la nature du Droit commun ? Autant sur la santé humaine, ils se doivent d’être à la pointe de la réflexion, mais leur avis sur la question pénale, celle de la nature de la loi est totalement inutile. Parce que cela échoit en responsabilité au législateur... qui légifère pour des questions de santé publique.
Normalement, le législateur définit la loi au nom du peuple et dans son intérêt souverain, et bien entendu en rejetant tout dogmatisme ou obscurantisme, mais avec l’avis éclairé prenant en compte aussi bien les contingences budgétaires de l’Etat, que la situation politique, économique et sociale, voire parfois pour mieux adapter le droit aux évolutions sociétales.
Est-ce que l’Académie Nationale de Médecine pourrait par exemple donner un avis interdisant la circulation automobile, notamment lors des pics de pollution ?

Pourtant la pollution atmosphérique est bien plus dangereuse pour la santé des gens que le cannabis, toutes les études le démontrent ! La pollution tue, le cannabis ne tue pas.
Et même si la loi française interdit toujours de "présenter sous un jour favorable" les stupéfiants comme le cannabis, et qu’on attend impatiemment le jour où l’Académie Nationale de Médecine osera reconnaître publiquement que le cannabis est un remède pour de nombreux patients atteints de maladies graves, il devient urgent de dénoncer la propagande prohibitionniste de ce ramassis de "dangereux criminels" !
Quid de Jérôme atteint de myopathie et qui recours quotidiennement au cannabis pour se soulager tandis que la morphine ne lui offre pas le même confort avec ses effets secondaires ? Quid de Justin atteint de la maladie de Crohn et qui survit mieux des poussées grâce au cannabis ? Quid d’Olivier qui réclame son "médicament" pour supporter la sclérose en plaque qu’il a contracter en prison à la suite d’une vaccination contre l’Hépatite B ? Quid de Jean Paul, exerçant un métier à haut-risque tout en éloignant ses crises d’asthme grâce à la consommation régulière de cannabis ? Quid de Floriant jeune tétraplégique de 19 ans qui vit plus détendu avec le cannabis ?
L’Académie Nationale de Médecine a-t-elle procéder à l’audition de tels personnes pour valider sa thèse prohibitionniste ? Quand compte-t-elle le faire ?
On pourrait multiplier par 1000 par 100 000, par millions le nombre de cas où la vie quotidienne des individus n’est pas mise en danger par le cannabis, mais au contraire améliorée, facilitée, embellie par cette plante aux milles vertus... Tout en redoutant toujours et partout les effets délétères des lois en vigueur.
Mais bien pire encore que les inepties de l’Académie Nationale de Médecine, le procédé journalistique par lequel une information non-vérifiée devient un instrument de propagande, pour que le mensonge continue de proliférer.
Tordons le cou à ce qui a fait l’origine de la prohibition du cannabis, avec son classement comme "stupéfiants" au beau milieu des années 30 : le potentiel d’abus du cannabis est bien moindre que celui de l’alcool, tandis que les bénéfices thérapeutiques du cannabis sont bien supérieurs à ceux de l’alcool dont on peut dire qu’au contraire il est un facteur néfaste. Cependant le cannabis est illicite tandis que l’alcool est légal, cherchez l’erreur ! Personne à l’Académie Nationale de Médecine ne demande l’interdiction du cognac ou du Ricard... dont la dose létale est réelle, alors que celle du cannabis demeure inconnue puisqu’il faudrait fumer 800 cigarettes 100% cannabiques, sans dormir ni manger et mourir des conséquences des goudrons de la combustion.
Plus encore, on affirme que l’Académie Nationale de Médecine se base sur deux études, sans en donner les références, ni même les auteurs... C’est un procédé propagandiste qui ne devrait flouer personne mais qui dans le monde immonde de l’immédiat média, l’effet boule-neige aidant, les mensonges prohibitionnistes continuent de se propager.
Alors l’Académie Nationale de Médecine aura-t-elle le courage d’affronter les travaux scientifiques outre-manche, et les journalistes l’envie de faire leur travail de collecte et de recoupage des informations scientifiquement validées, comme ceux de ce rapport du Dr Donald I. ABRAMS, publié fin 2010 à propos du "cannabis pour le traitement de la douleur et le soin palliatif" :http://www.beckleyfoundation.org/bib/doc/bf/2010_DONALD_211690_1.pdf
A quand une plainte pour divulgation de fausses nouvelles avec l’intention de nuire à autrui ?
Farid Ghehiouèche, le 30 mars 2012
Cannabis : l’Académie de médecine contre la dépénalisation en raison des effets sur la santé
Alors que la dépénalisation du cannabis fait l’objet d’un débat récurrent en France, l’Académie nationale de médecine réaffirme son opposition sur le sujet, mettant en avant "les effets délétères de cette drogue". S’appuyant sur deux études récentes, l’institution française rappelle que le cannabis accroît les risques cardiovasculaires et neurovasculaires.

Les deux enquêtes mises en avant par l’Académie de médecine, dont l’une a été conduite par le CHU de Strasbourg, dénoncent les effets du cannabis sur la santé, notamment sa responsabilité dans les infarctus cérébraux et dans l’augmentation du risque d’infarctus du myocarde. Face à ce constat, l’Académie renouvelle ses mises en garde contre la dépénalisation du cannabis, mettant l’accent sur les "graves conséquences" de la drogue sur la santé des usagers.

Angers. La conduite sous cannabis remise en cause par des avocats


Une première en France. Un automobiliste du Maine-et-Loire, âge de 36 ans, vient d'être relaxé, alors qu'il restait dans son sang des traces de cannabis après une consommation. Ses avocats ont fait valoir une décision du conseil constitutionnel.
Cet homme, qui avait consommé du cannabis plusieurs jours avant les faits, avait été contrôlé positif aux stupéfiants après un dépistage salivaire, le 14 octobre 2011. Ses avocats, Me Pascal Rouiller et Me Vincent Jamoteau avait alors plaidé sa relaxe devant le tribunal correctionnel d’Angers. « Il n’existe, en matière de stupéfiants, aucun seuil sérieux, aucun taux défini par la loi, pour établir une quelconque influence sur le comportement d’un automobiliste.»
Se référant à l’emprise d’un état alcoolique où un seuil minimum est déterminé pour envisager la répression, une juge d’Angers vient de relaxer leur client.
« Nous ne sommes pas pour l’impunité, mais pour une application stricte de la loi. Or, le législateur, en matière de conduite sous l’emprise de stupéfiants, n’a pas choisi la bonne qualification. » Les deux avocats angevins enfoncent le clou : « Nous ne contestons pas les dispositions concernant l’usage de stupéfiants mais celles relatives au code de la route souhaitant réprimer la conduite sous influence de stupéfiants. »
Aucun lien avec le comportement au volant
Si en matière de conduite sous l’emprise d’alcool, le législateur a fixé des taux, il n’en existe aucun en matière de stupéfiants. Les deux avocats font état d’une décision du conseil constitutionnel qui affirme : « Il appartient au pouvoir réglementaire, sous le contrôle du juge compétent, de fixer en état des connaissances scientifiques, médicales et techniques, les seuils minima de détection témoignant de l’usage de stupéfiants. » Me Pascal Rouiller et Me Vincent Jamoteau ont alors fourni, au tribunal d’Angers, les avis de professeurs de l’Inserm et de plusieurs médecins chercheurs. Ils disent clairement : « En matière de prise de cannabis, il faut prendre en compte deux éléments : la présence d’un principe actif appelé le THC et un principe passif le THC-COOH. »
Le THC dans le sang à un certain degré atteste d’une consommation récente de cannabis pouvant, selon les experts, perturber les facultés du conducteur. Le THC-COOH dans le sang ou les urines révèle une consommation pouvant remonter à plusieurs jours, voire plusieurs semaines, sans lien avec d’éventuels effets sur le comportement de conduire.
Pour l’automobiliste du Maine-et-Loire, ses analyses n’ont révélé aucune présence de THC, seulement du THC-COOH à hauteur de 3, 7 ng.
Le parquet d'Angers fait appel
Dans son délibéré, la juge d’Angers note d’abord : « Il est indéniable, qu’en matière d’alcool au volant, un seuil a été évalué selon l’esprit de la loi. » En ce qui concerne, la conduite sous influence de stupéfiants définie par aucun seuil, elle estime : « La seule présence de THC-COOH, au regard des connaissances médicales et scientifiques actuelles ne permet pas, en l’absence de THC qui correspond au principe actif du cannabis, d’affirmer que le comportement du conducteur se trouve modifié et qu’il y ait un quelconque effet sur la conduite d’un véhicule. »
L’automobiliste est relaxé. Le parquet d’Angers a fait immédiatement appel.
Yves LAUNAY.

Etude : L’alcool favorise les idées de droite


Plus votre taux d’alcool dans le sang est élevé, plus vous avez de chances d’avoir des avis politiquement conservateurs: c’est un des résultats de l’étude de quatre chercheurs de l’université de l’Arkansas parue récemment dans la revue scientifiquePersonality and Social Psychology Bulletin.

Les auteurs ont voulu tester l’hypothèse selon laquelle la «pensée à effort réduit», c'est-à-dire une «pensée qui nécessite peu de temps, d’effort ou de connaissances» promeut le conservatisme politique. En d’autre termes, ils ont voulu savoir si les conservateurs sont plus enclins à penser vite et de manière directe et si les personnes de gauche ont plus tendance à rechercher la nuance et la complexité.  

Pour cela, les chercheurs ont effectué quatre expériences pour vérifier si certains facteurs qui réduisent le temps ou la capacité de réflexion influent sur leur tendance à approuver des idées conservatrices, associées selon eux à des idées telles que «l’importance accordée à la responsabilité personnelle, l’acceptation de la hiérarchie et la préférence du statu quo».

Ainsi, lorsqu’ils ont demandé leur avis à des volontaires sur des phrases comme «il ne devrait pas y avoir d’interférence gouvernementale dans la production et le commerce» ou «au bout du compte, la propriété privée devrait être abolie», les réponses ont eu tendance à être plus conservatrices quand elles étaient soumises à une pression de temps.

Autre expérience pour le moins étonnante, les chercheurs ont mesuré l’alcoolémie des clients d’un bar (en pondérant des facteurs tels que le sexe, l’âge, l’éducation et l’identification politique): plus leur taux d’alcool dans le sang augmentait, plus ils étaient politiquement conservateurs.
Conclusion: «Quand on perturbe l'effort de pensée délibéré mis en oeuvre pour répondre, les processus de pensée deviennent rapides et efficaces; ces conditions promeuvent l’idéologie conservatrice.» Le sens de cette phrase peut laisser perplexe, et beaucoup verront dans ces travaux un nouvel exemple d’étude scientifique «à la con» quigaspille l’argent du contribuable.

Mais Chris Mooney, auteur d’un livre intitulé The Republican Brain sur les différences psychologiques entre les personnes de gauche et de droite, affirme que si l’étude peut prêter à sourire, elle soulève une question importante, la possibilité que «l’idéologie politique ne soit pas simplement une question d’idées et de philosophie, mais aussi de caractéristiques psychologiques et de style cognitif». Cette hypothèse est d'ailleurs le sujet d'un corpus de recherches sérieuses de plus en plus important.

Source:Slate via CSF

New York interdit la vente du cannabis de synthèse

Le cannabis de synthèse, ou "Spice", est de la marijuana obtenue à partir de produits chimiques copiant le THC, le principe actif du cannabis naturel.
© KEYSTONE



Les autorités sanitaires de l'Etat et de la ville de New York ont interdit jeudi la vente de cannabis de synthèse, jusque là en vente libre dans les tabacs et les épiceries. Elles ont invoqué d'importants risques pour la santé.
Les autorités ont délivré une interdiction "de vendre et de distribuer ces produits avec effet immédiat", a précisé dans un communiqué Nirav Shah, responsable de la santé de l'Etat de New York. L'interdiction va être envoyée à quelque 10'000 commerces.
L'Etat de New York a énuméré dans son ordre d'interdiction "des réactions graves et dangereuses" parmi lesquelles des problèmes rénaux, de la paranoïa, des nausées, des évanouissements, des attaques ou carrément "la mort".
"Les drogues qui sont vendues sous le label 'cannabis de synthèse' sont nouvelles et peu connues mais des études menées par différents centres de toxicologie montrent qu'elles sont toxiques et très dangereuses", a expliqué le responsable de la santé de la ville de New York, Thomas Farley.
La vente de cannabis de synthèse est encore légale dans certains Etats américains. Mais l'Agence américaine de lutte contre la drogue (DEA) a néanmoins interdit certaines des substances utilisées dans le cannabis de synthèse.
Source: ATS/AFP

Des rapports pour convaincre les partisans de la prohibition.


Ou de quelques points communs entre Arnaud Montebourg et Nicolas Sarkozy, entre Marine Le Pen et Marie George Buffet
Publié le: 26 mars

Il est toujours difficile de faire des comparaisons, "comparaison n’est pas raison".
Pourtant, sur le plan politique, on observe parfois des convergences de vues et des connivences idéologiques ne facilitant pas la compréhension des stratégies électoralistes des uns et des autres.
Oublions les polémiques stériles et déprimantes d’un Valls sur les 35h, et prenons par exemple, la question de la politique prohibitionniste de "contrôle international des stupéfiants" à l’oeuvre depuis plusieurs décennies, perpétuant l’idéologie des conquêtes coloniales et confrontons-la aux arguments en faveur d’une réforme instaurant une politique de régulation légale tolérante et pragmatique basée sur la réduction des risques...
En gros, tirons le bilan et trouvons des perspectives plausibles !
Alors, quels résultats ? Quels sont les bilans réels de la loi de 1970 en France ? "Y’a pas photo", dirait mon amie Paula ! "C’est trop cliché" renchérirait son frère Roïde.
Pour tirer le portrait de la société aujourd’hui et se faire une image de son futur (possible) :
Pour plus d’éléments sur les évolutions de la politique officielle de l’UE, consultez ce lien.
- Rapport Anan Grover Rapporteur spécial sur le droit qu’a toute personne de jouir du meilleur état de santé physique et mentale possible, conformément à la résolution 6/29 du Conseil des droits de l’homme.
- L’exemple Portugais
- l’Exemple Tchèque
- Pour une nouvelle stratégie internationale soutenue par des personnalités connues mondialement.
Axiome : toute personne normalement constituée et dotée d’un niveau de réflexion dépassant ses émotions personnelles, qui chercherait quelle politique de contrôle des stupéfiants serait plus efficace entre la "prohibition" instituée depuis 50 ans et une forme de "régulation" expérimentale changeant de paradigme en se basant sur la tolérance de l’usage... constatera en toute objectivité, que la santé de même que la sécurité publique s’améliorent avec une nouvelle régulation, tandis qu’elles se dégradent et menacent l’ordre social sous l’actuel régime prohibitionniste.
Avis aux soutiens du crime organisé et croisés de la prohibition violant les libertés fondamentales, il serait temps de décrocher... l’abus de prohibition nuit gravement à votre santé et celle de votre entourage !
Farid Ghehiouèche

Suisse : La répression conduit à plus de violence dans le commerce de cannabis

La drogue No.1 dans la popularité, est un commerce de milliards.
Suisse : les marchés du cannabis et de la cocaïne se mélangent de plus en plus.

La contrebande et le trafic de cannabis, d’héroïne et de cocaïne passent de plus en plus par les mêmes canaux. Des groupes criminels agissent d’une part en parallèle sur plusieurs marchés de stupéfiants et, d’autre part, on y observe des activités de troc, c’est-à-dire que des personnes de Suisse se procurent de la cocaïne auprès d’Africains de l’ouest et ne la paient pas avec de l’argent mais avec de la marihuana qu’ils produisent eux-mêmes.
Ces dernières années, des informations de plus en plus fréquentes indiquent qu’en Suisse, des personnes et des groupes criminels étendent le trafic d’héroïne et de cocaïne au trafic de cannabis. Concernant les trafiquants impliqués, les tactiques et l’utilisation de violence, on observe que le trafic de cannabis se rapproche de plus en plus du trafic d’héroïne et de cocaïne.
Des personnes et des groupes d’origine albanaise, qui dominent le trafic de l’héroïne dans notre pays, importent de la marihuana d’Albanie en Suisse et l’écoulent dans la vente de détail. Dans certains cas, des criminels albanais se sont aussi manifestés en participant en Suisse au financement ou à l’exploitation de cultures de cannabis sous toit. Selon des rapports concordants d’organisations internationales, de plus en plus de cocaïne et de marihuana sont transportés sur les routes de contrebande qui passent par les Balkans.
Dans certains cantons de Suisse alémanique, des personnes et des groupes d’Afrique du Nord, qui jouent un rôle important sur le marché du haschisch, sont nouvellement observés depuis 2010 dans le trafic de cocaïne. Selon les éléments dont disposent des organisations internationales, une importante route de contrebande de la cocaïne va de l’Afrique de l’Ouest à l’Espagne en passant par l’Afrique du Nord. La cocaïne est distribuée depuis l’Espagne dans toute l’Europe occidentale. Pour la traversée de la Méditerra- née, les contrebandiers empruntent les mêmes voies que celles utilisées depuis longtemps pour la contrebande du haschisch marocain.
Des personnes et des réseaux d’Afrique de l’Ouest participent très largement au marché de la cocaïne en Suisse. Mais la police constate que ces personnes et ces groupes sont aussi impliqués dans le trafic de marihuana ; ils sont surreprésentés dans les statistiques de dénonciation pour trafic de cannabis. Il est possible que la consommation de cannabis soit répandue auprès des Africains de l’Ouest qui séjournent dans notre pays, mais il n’y a pas de chiffres à disposition à ce sujet.
Enfin, certaines personnes en Suisse financent leur consommation de cocaïne en cultivant du cannabis dans de petites ou moyennes installations de production. Elles vendent le cannabis directement aux consomma- teurs ou à des intermédiaires et utilisent leurs bénéfices pour leur propre consommation de cocaïne. Plusieurs informations indiquent aussi que des producteurs suisses échangent directement de la marihuana pour de la cocaïne. Dans ces cas, ce sont souvent des Africains de l’Ouest qui sont leurs partenaires de troc. Ces derniers consomment eux-mêmes la marihuana ou la vendent à leurs clients.
APPRÉCIATION
En Suisse, la vente simultanée de cannabis et d’autres stupéfiants est connue depuis assez longtemps. Par contre, il est nouveau que ces divers marchés se touchent déjà pendant la contrebande et le trafic intermédiaire. Il est difficile d’estimer si ce mélange des marchés de stupéfiants, encore rudimentaire, aura des répercussions à moyen terme sur les habitudes des consommateurs. En général, les consommateurs de drogues – et ceci est particulièrement vrai pour le cannabis – choisissent consciemment les substances qu’ils consomment et leurs sources d’approvisionnement. Le cannabis, l’héroïne et la cocaïne sont deux substances très différentes, tant du point de vue de la forme dans laquelle elles sont consommées que de leur effet et de leur prix. Le risque que les consommateurs de cannabis se retrouvent plus souvent en contact avec de la cocaïne est donc assez limité.
En Suisse, le marché du cannabis est essentiellement approvisionné par la production locale. Les cultures se font à un niveau industriel dans des locaux commerciaux, des appartements et des étables vides. Le cannabis est cultivé sous toit et dans le secret, les plantations sont en partie surveillées ou protégées des vols. Dans le milieu des producteurs suisses, des actes de violence sont souvent observés. Lors de perquisitions dans des plantations, des armes ont à plusieurs reprises été saisies.
Ces dernières années, la consommation de cannabis a quelque peu diminuée. Simultanément, les prix ont tendanciellement augmenté. Le léger recul de la demande, conjugué avec des prix nettement plus élevés, entraîne un brassage d’argent croissant sur le marché du cannabis. Le marché noir est en plein boom et le chiffre d’affaires de ce marché n’a que très peu été touché par le renforcement des opérations de police contre l’industrie du chanvre. Le marché suisse du cannabis est un exemple classique illustrant comment la lutte contre la consommation et le trafic de cette substance peut entraîner l’effet non souhaité d’un profit criminel accru. Le cannabis reste une affaire très lucrative avec, en comparaison, un risque assez modeste de poursuites pénales – une réalité qui attire les criminels.

Musique : Daddy Nuttea - Ganja Medley




Retour sur un live medley de Daddy Nuttea  pour LOOTAYARD  

"Je prefere la weed au vibration du pastis je laisse ça aux bofs et aux poivrons de la police, Ecusez je tire sur mn spliff hum hum c'est pas de la made in Paris, J'aime toute les plantes vertes de la salade au cannabis, Quand je vais acheter des feuilles je les prends par paquet de 10."

Faut-il dépénaliser l'usage privé de certaines drogues illicites ?

conference-depenalisation-cannabis
L'Association Nationale de Prévention en Alcoologie et Addictologie (ANPAA) est une association loi 1901, reconnue d'utilité publique et agréée d'éducation populaire, implantée sur l'ensemble du territoire national avec 89 Comités départementaux et 19 Comités régionaux coordonnés par son siège national, et animée par de nombreux bénévoles et 1400 professionnels.
Le domaine d'action de l'A.N.P.A.A. couvre aujourd'hui l'ensemble des addictions : usage, usage détourné et mésusage d'alcool, tabac, drogues illicites et médicaments psychotropes, pratiques de jeu excessif et autres addictions sans produit. Les risques liés à ces comportements pour l'individu, son entourage et la société sont abordés dans une perspective globale, psychologique, biomédicale et sociale.
L'intervention de l'A.N.P.A.A. s'inscrit dans un continuum allant de la prévention et de l'intervention précoce à la réduction des risques, aux soins et à l'accompagnement.
Afin d'interpeller les acteurs politiques et professionnels, ainsi que le grand public, sur la question de la nécessaire évolution de la loi de 1970 relative aux mesures sanitaires de lutte contre la toxicomanie et à la répression du trafic et de l'usage illicite des substances vénéneuses, l'ANPAA Bretagne organise une soirée conférence débat le :

Mardi 27 mars 2012 à 20H00 à Rennes

Chambre de Métiers et de l'Artisanat
1, rue de l'Alma

Bien cordialement,
Pour l'ANPAA Bretagne,
Eric PASQUET
02.90.90.48.55

Politique : Hollande n’entend pas légaliser le cannabis

Légaliser le cannabis pour saper l'économie parallèle et lutter ainsi contre le trafic d'armes, comme proposé par la candidate EELV à l'Elysée Eva Joly, n'est pas une "proposition de François Hollande", a souligné dimanche l'un de ses porte-parole, Bruno Le Roux.
Interrogé en marge d'un déplacement de François Hollande en Corse, Bruno Le Roux a souligné que ce qu'a dit Eva Joly n'était "pas la proposition de François Hollande", ajoutant que "cette question ne figure pas dans l'accord qui a été signé avec les Verts".
Vendredi, la responsable écologiste avait prôné une légalisation du cannabis "pour saper" l'économie parallèle. "Le trafic est une ressource mafieuse qui permet de financer les ventes et les rachats d'armes", selon elle, et cette légalisation serait "un premier stade qui permettrait de régler beaucoup de problèmes dans nos cités de banlieue".
Samedi, Nicolas Sarkozy s'est saisi de cette déclaration pour critiquer une nouvelle fois l'alliance électorale entre les socialistes et les Verts, demandant au PS de se prononcer sur cette question.
Source:Europe1

Musique : Teaser Raggasonic 3

Surprise en découvrant le teaser de raggasonic 3 cette aprem . Plus besoin de les présentez je pense , bon allez peux être pour ceux qui ne connaissent pas encore ! 


Pour ceux la , raggasonic c'est ça : 


Mais aussi ça


Raggasonic est un groupe de ragga français composé par Big Red (né Stéphane Joaquim, et ex membre de Rapsonic), Daddy Mory (né Mory Samaké) et Frenchie (Fabrice Allegre).


Tout commence pour Raggasonic en 1990 lors de la dissolution du groupe Rapsonic composé initialement de Big Red, Crazy B (futur membre d'Alliance Ethnik), Cool MC et de Doc Fil. Big Red s'associe alors avec Daddy Mory (ex membre du groupe Drop the Lyrics) pour former le groupe Raggasonic. Leur rencontre a lieu au sein du sound system Sun Djata. C'est là, au sein de la scène underground parisienne, qu'ils ont commencé à construire leur univers musical.
En 1991, ils participent au premier album de MC Solaar via le titre Ragga Jam (où l'on trouve aussi Kery James). Leur notoriété grandissant (ils participent à la BO du film culte La Haine de Mathieu Kassovitz en 1995), les Raggasonic sortent la même année leur premier album. Ce premier opus concocté par le producteur Frenchie (le troisième membre du groupe) décroche rapidement le disque d'or et s'écoulera finalement à plus de 200 000 exemplaires[réf. nécessaire]. Les deux singles extrait de cet album sont Bleu, Blanc, Rouge (dont le clip vidéo a été produit par Joeystarr) etJ'entends parler, consacré au SIDA. Les thèmes abordés dans cet album sont entre autres : le racisme (Bleu, Blanc, Rouge), les exactions policières (Kisder) ou les drogues dures (Poussière d'Ange).
Soutenu dès le départ par le groupe NTM (Kool Shen et Joeystarr), les Raggasonic répètent leurs gammes lors de la première partie de leurs concerts. On retrouve d'ailleurs une participation de Big Red sur l'album J'appui sur la gachette (1993) avec le morceau Da Best. On retrouve aussi les deux membres de NTM sur le titre Aiguisé comme une lame dont le clip est de nouveau réalisé par Joeystarr.
Au début de l'année 1997, la production d'Alain Chabat les contacte pour réaliser un titre sur la Bande Originale du film Didier. Le titre La ramène pas, sort alors en single.
En 1997 sort aussi le second album du groupe intitulé Raggasonic 2. Les singles tirés de cet album sont Faut pas me prendre pour un âne et Laisse le peuple s'exprimer avec la participation du chanteur Supa John.
1998 marque la fin du groupe puisque des dissensions artistiques puis personnelles, ainsi qu'un séjour en prison de Daddy Mory, vont finalement avoir raison des Raggasonic.
Une reformation est annoncée début 2010 pour une série de concerts.
Un troisième album est prévu pour 2012 dont voici le Teaser : 


Du lourd ! Comme toujours Raggasonic sait satisfaire ces fans qui attendent cette album depuis bien longtemps . Merci à eux ! Et j’espère que l'album va être Numéro 1 !