Cannabis Médical : Casser la loi pour sauver des vies

Dans la plupart des pays, l'utilisation du chanvre est interdite même dans un but médical. L'automédication au cannabis a poussé un grand nombre de citoyens généralement respectueux des lois à entrer en conflit avec le système légal.

Savages : Lutte entre hippies et cartels

Dans Savages, le cinéaste américain Oliver Stone met en scène le combat implacable mais encore «hypothétique» entre des néo-hippies californiens et un cartel de la drogue mexicain cherchant à s’implanter de l’autre côté de la frontière.

INTERVIEW DE JORGE CERVANTES, LE GOUROU MONDIAL DU CANNABIS

Soft Secrets interview Jorge Cervantes, un des grands experts mondiaux du cannabis et collaborateur de Soft Secrets.

Cannabis : les bons plants du Colorado

Depuis 2000, cet Etat américain a légalisé l'usage médical du cannabis. De la culture des fleurs au commerce des produits dérivés, les business se multiplient. Une économie très profitable, y compris pour les finances locales.

La France accro à la prohibition

Publication en juin dernier à New York du rapport de la Commission mondiale sur la politique des drogues (Global Commission on Drug Policy) signé par une kyrielle de personnalités de stature mondiale qui constatent l'échec de la guerre à la drogue...

Cannabis Social Club belge récolte pour quatrième fois en 2011

ANVERS - Samedi 17 décembre passé, le prémier Cannabis Social club de la Belgique, l’ asbl ‘ Trekt Uw Plant ’ a fait rentrer la quatrième et dernière récolte de l’année 2011. Lors d’une réunion de l’asbl à Anvers , les 90 membres ont reçu leur plante individuelle , contenant 20 grammes de cannabis.

Depuis février 2010 l’asbl cultive du cannabis à usage strictement personnel de ses 150 membres et cela selon le principe 1 plante par membre de l’asbl. Cela est rendu possible par la directive ministérielle de janvier 2005,signée par le Ministre de la Justice et par les 5 Procureurs –Généraux de la Belgique.

Cette directive met hors persécution judiciaire la possession par un adulte de maximalement 3 grammes de cannabis ou 1 plante de cannabis.

Elever son cannabis , à usage strictement personnel , est une alternative saine et raisonnable face au marché illegal et le tourisme vers les coffeeshops en Pays-Bas.

Trekt Uw Plant utilise des méthodes écologiques d’élevage ; on évite ainsi tout risque de pollution ou d’alourdissement du produit ( des risques qui sont inhérents au marché illegal). Contrairement à ce qui se passe au marché illégal , les mineurs ne sont pas admis à l’association ‘ Trekt Uw Plant ’.

Comme les membres de Trekt Uw Plant ne doivent plus se déplacer vers le Pays Bas pour acheter leur cannabis, l’association realise une contribution positive à la diminution des phénomènes de surcharge et emissions de la poussiére toxique.

Lors de la remise de leur plante individuelle aux membres de Trekt Uw Plant , les membres reçoivent aussi un bon de cultivation avec des infos détaillées concernant :

- la composition et les effets attendus ;

- des conseils pour un usage responsable ;

- un questionnaire détaillé concernant leur experiences avec la cannabis .

Ainsi , l’asbl veut contribuer à l’information et à la prise de conscience de ses membres , en vue de la prevention d’un usage irresponsible.

Trekt Uw Plant est demandeur d’une refléxion avec les autorités (locales) et cela dans l’objectif de coordonner ensemble la méthode de travail de l’asbl et d’éviter des malentendus.
Par exemple , nous sommes demandeurs d’une contrôle de notre cannabis par des autorités en matière de la santé populaire. A l’heure actuelle cela n’est pas possible, vu le manqué de clarté au niveau du statut légal .

Nous voulons faire un appel aux femmes et aux hommes politiques de notre pays d’élaborer une réglementation définitive au sujet de l’élevage du cannabis à usage personnel pour adultes.
Ainsi nous appelons tous les gens qui veulent suivre notre exemple de faire cela d’une façon sérieuse, réspectueuse et responsable (code déontologique). Un bon outil de travail est par exemple la fondation d’une asbl.

Nos statuts et code déontologique sont consultables au web et nous sommes toujours disponibles a rendre des avis et conseils.

Source:Encod

Le worst-of des députés sur le cannabis

Pour illustrer leur énorme dossier « Spécial cannabis » , mes confrères de Street Press ont interrogé plusieurs députés afin de savoir quelles sont les plus grosses énormités qu’ils aient entendues sur la fumette. Mon coup de coeur perso va à Michel Raison (député UMP de Haute-Saône) qui déclare avec tout le sérieux du monde:
« L’alcool, qui est un noble produit, consommé modérément, est positif pour la santé. En plus c’est très agréable à boire et pour le coup ça rend pas impuissant. »
Source:Lesinrocks


Cannactus : Je pense que la plus grande bêtise qu'ont a entendu c'est bien eux jusqu’à maintenant !

Présentation du breeder TGA Subcool par Alchimia


Variété Chernobyl de TGA Subcool

TGA Subcool, peut être la meilleure banque de graines de cannabis du monde.

TGA est un petit groupe de travail réuni autour du talentueux breeder Subcool et de sa charmante femme MzJill. Ils sont très réputés dans le milieu du cannabis médical, ainsi que parmi les cultivateurs qui sont à la recherche de plantes aux gouts originaux et à forte puissance. Toutes les variétés du catalogue de TGA Subcool sont en effet sélectionnées sur les critères de la puissance, du gout, de la production de résine et du potentiel thérapeutique!
Les plantes de cannabis de TGA Subcool sont également très faciles à cultiver, avec une bonne vigueur et une floraison rapide. Qu’ils soient débutants ou expérimentés, les cultivateurs à usage médical en seront autant satisfaits que ceux à usage récréatif!
Comme vous pouvez le voir dans l’arbre de famille, la variété centrale du catalogue de TGA Subcool est la Space Queen, un croisement hybride très fruité entre deux variétés de cannabis renommées, la  C99 (Sativa) et la Romulan (Indica). TGA propose deux sélections différentes de cette variété, sous les noms  Space Jill et Space Bomb, la première ayant un meilleur rendement, et la seconde étant plus résineuse.
Pour créer ces versions « F2″ de la Space Queen, Subcool utilise un excellent mâle appelé « Space Dude », qui a également été utilisé pour créer un certain nombre de nouvelles variétés de cannabis: Jillybean, Jack The Ripper, Dairy Queen, The Flav, Querckle, Vortex, Pandora’s Box, Plushberry…

Variété "Qleaner" de TGA Subcool
TGA Subcool utilise également pour créer ses variétés certaines femelles de cannabis qui sont des clones célèbres et très recherchés à travers le monde, permettant ainsi à chacun de pouvoir essayer ces génétiques extraordinaires:
•    La “Jacks Cleaner”, avec un maximum de résine et un gout citronné: Jack the Ripper, Jacks Cleaner 2, Kaboom,Qleaner
•    La “Orange Velvet Skunk”, avec une bonne production et de fortes saveurs d’agrumes: JillybeanAgent Orange
•    La “Purple Urkle”, une puissante Indica violette et résineuse, avec des saveurs de baies et de raisin : QuerkleDeep Purple
•    L’”Apollo 13”, une célèbre Sativa avec un puissant effet high stimulant: Vortex, The Void, Third Dimension, Apollo 13 BX…
•    La « Trainwreck X Trinity », une autre Sativa résineuse avec de nombreuses qualités: Qrazy TrainChernobyl
•    La “Black Cherry Soda”, qui produit de beaux buds roses avec un délicieux goût de fruits rouges: Plushberry, Ace of Spades…
•    La “UK Cheese”, le célèbre clone anglais au gout très fort et particulier: Dairy Queen, Cheese Quake…

Jack The Ripper de TGA Subcool
La Jack The Ripper est probablement la variété de TGA Subcool la plus renommée, cet hybride de Haze ultra résineux à floraison rapide et au gout citronné possède également la particularité d’avoir un taux de THCV très élevé (Delta-9-tetrahydrocannabivarin), qui est une forme de THC plus active et plus puissante!

Gros plan sur la résine de la variété Querkle
TGA Subcool travaille actuellement sur de nouvelles variétés à base de «Green Queen» (Green Queen X JTR et Green Queen X Querckle) et de «Bubba Kush Pre-98» (Bubba Kush X JTR et Bubba Kush BX), ainsi que sur la nouvelle «TimeWreck» qui est un croisement entre la femelle «Trainwreck X Trinity» et un mâle «Vortex»!
Comme toutes les variétés de TGA sont disponibles uniquement en graines régulières, elles seront parfaites pour la sélection d’un pied mère qui pourra ensuite être reproduit sous forme de boutures autant de fois que vous le souhaitez, afin de répéter votre plaisir à l’infini.

Marijuana de TGA après récolte et séchage
Nous vous conseillons donc fortement de tester au plus vite les variétés originales proposées par ce breeder, vous n’en reviendrez pas de l’extraordinaire qualité de votre récolte, et de son incroyable potentiel!
Le seul risque après avoir essayé TGA Subcool, est que beaucoup d’autres variétés vous paraitront soudainement fades et sans réel interet….

Hash réalisé avec des plantes de TGA Subcool

Source: AlchimiaBlog

Fumer du cannabis avant 15 ans a un effet néfaste sur le cerveau


Sur la centaine de participants à l’étude, près de 50 avaient commencé à consommer du cannabis avant 15 ans, et 55 d’entre eux après 15 ans.  
©Shutterstock

SÃO PAULO, Brésil – Fumer du cannabis avant l'âge de 15 ans diminue les capacités cognitives du cerveau, selon une étude réalisée par des chercheurs brésiliens.

Une équipe de scientifiques de l'Université de São Paulo a constaté que les consommateurs réguliers de cannabis qui ont commencé à fumer avant l'âge de 15 ans obtiennent de moins bons résultats aux tests de fonctions cognitives que ceux qui ont commencé à fumer plus tard.
Pour parvenir à ces résultats, les auteurs de ces travaux ont interrogé plus de 100 adolescents gros consommateurs de cannabis et leur ont fait passer divers tests neuropsychologiques. On retrouvait notamment des tests sur l'attention, la persévérance et la capacité d'élaborer des concepts abstraits.
Sur la centaine de participants à l'étude, près de 50 avaient commencé à consommer du cannabis avant 15 ans, et 55 d'entre eux après 15 ans. Aucune différence significative n'a été constatée au niveau du quotient intellectuel. En revanche, un déficit cognitif a été noté chez les consommateurs précoces.
«L'adolescence est une période durant laquelle le cerveau est sensible aux effets neurotoxiques du cannabis. À cet âge, le cerveau est encore en développement», explique Maria Fontes, auteure principale de l'étude.

Les résultats de cette recherche ont été publiés dans la revue scientifiqueBritish Journal of Psychiatry.

Source:Canoé

Canada : Le projet de loi C-10 ne fait pas l'unanimité chez les sénateurs conservateurs

Le sénateur québécois Pierre Claude NolinLe sénateur québécois Pierre Claude Nolin (archives)   © PC/JACQUES BOISSINOT

Le sénateur québécois Pierre Claude Nolin fait entendre une voix dissonante et dissidente au sein du camp conservateur. Il s'est prononcé dans la Chambre haute contre le projet de loi C-10 sur la justice criminelle.
Partisan de la décriminalisation de l'usage du cannabis, Pierre Claude Nolin affirme qu'il ne peut appuyer ce texte défendu bec et ongles par le gouvernement de Stephen Harper à cause d'une section portant sur la culture de la marijuana.
Le projet de loi prévoit des peines de prison minimales de six mois pour les personnes cultivant de 6 à 200 pieds de cannabis, la sanction pouvant aller jusqu'à neuf mois d'emprisonnement en cas de circonstances aggravantes, notamment si la production s'effectue à proximité d'enfants. Des détracteurs du texte ont ainsi souligné que les peines proposées étaient plus sévères que certaines peines minimales dans le cadre de crimes à caractère pédophile.
« Les tribunaux et la police possèdent déjà les outils pour faire face aux problèmes majeurs de trafic et aux gangs », a déclaré vendredi Pierre Claude Nolin, lors du débat de deuxième lecture du projet de loi au Sénat. « Ne débutez cependant pas le processus de modifier la Loi sur les stupéfiants, c'est une mauvaise idée. La prohibition est une mauvaise façon, cela ne fonctionne pas, et cela va créer plus de problèmes que quoi que ce soit d'autre », a-t-il également conseillé à ses collègues.
« Je suis malade, je veux atténuer ma douleur, et au lieu de faire pousser la marijuana moi-même, je vais l'acheter de l'ami d'un ami d'un ami. Est-ce ce que nous voulons? Moi, en tous cas, je ne veux pas ça. » — Pierre Claude Nolin
Selon le sénateur, une bonne partie du million de Canadiens qui utilisent la marijuana pour des raisons médicales, et font pousser leurs propres plants, devra nécessairement se tourner vers d'autres sources d'approvisionnement. L'adoption du projet de loi omnibus constituerait ainsi une aubaine pour le crime organisé.
« Le projet de loi C-10 aura exactement l'effet inverse que celui désiré. D'ailleurs, les criminels sont déjà morts de rire en se rendant déposer leur argent, car les amendements à la Loi sur les stupéfiants dans C-10 leur offriront un marché plus important », a signalé Pierre Claude Nolin.
Une seule solution : la décriminalisation
L'ancien du Parti progressiste-conservateur se dit également inquiet de l'impact du projet de loi sur les jeunes contrevenants. Il souligne qu'une majorité des 12-17 ans ont essayé le cannabis, et que certains d'entre eux font pousser des plants sur les campus. Pierre Claude Nolin considère que ce serait une grave erreur d'envoyer ces jeunes gens en prison après leur avoir fait subir un procès dans un tribunal pour adultes.
« Il y a seulement une solution, une solution à long terme. Faites disparaître la prohibition », a suggéré le sénateur sous les applaudissements du Sénat. « Utilisez au moins une solution à court terme, c'est-à-dire de conserver le statu quo, de ne pas amender la Loi sur les stupéfiants. Cette loi n'est pas bonne, mais au moins, elle est là, et nous n'avons pas encore trouvé ce que nous allons faire à long terme, mais n'y touchez pas », a-t-il insisté.
Adopté en troisième lecture lundi soir à la Chambre des Communes, le projet de loi C-10 a été accepté vendredi en deuxième lecture par le Sénat. Il sera à nouveau étudié par les membres d'un comité sénatorial lorsque le Parlement reprendra ses travaux à la fin du mois de janvier.
Depuis son dépôt en Chambre le 20 septembre dernier, le projet de loi omnibus a fait l'objet de vives critiques, notamment en Ontario et au Québec. C'est en revanche la première fois qu'un membre du Parti conservateur s'y oppose ouvertement.
Source:Radiocanada

Cannabis - La vaporisation : La défonce du futur

REPORTAGE Des ex-fumeurs affirment avoir atteint le nirvana cannabitique grâce à une machine futuriste: Le vaporisateur. En permettant de contrôler sa défonce et préserver ses poumons, la vaporisation pourrait bien ringardiser la fumette à la papa.



Il ressemble à un tajine ou à une soucoupe volante. A l’intérieur pas d’épaule d’agneau bouillie dans ses figues ni d’extra-terrestre mais 0,4 gramme de weed effrité dans un récipient. Le thermostat est réglé sur 180° et un lampion rouge s’allume : c’est parti pour 2 minutes pendant lesquelles un ballon en plastique de 3 litres relié à la machine se gonfle de vapeur. Une vapeur d’eau 100% THC.

« C’est le Volcano. Ce n’est pas mon vapo préféré mais c’est celui de référence », explique Romain, tout en inspirant l’air contenu dans la grosse capote à demi-gonflée via une petite valve. Pour ses plus fervents promoteurs le mode de consommation dit « de vaporisation » est « le graal » des amateurs de cannabis: plus sain, moins cher et qui maximise les effets. Romain y va de sa petite prédiction: « C’est le futur ! Nos enfants ne fumeront pas de cigarette. Où alors il le feront en disant: ‘regarde on fume comme nos parents. Quelle bande de connards !’ ». Ben tiens !

TU SÉCHAIS TES COURS DE CHIMIE EN 4ÈME ? Le procédé de vaporisation permet « de dégager les arômes et les effets d’une plante sans la combustion », explique joint par StreetPress Michael Schwarz du service marketing de l’allemand Storz & Bickel , le leader mondial des fabricants de vaporisateurs avec son modèle Volcano. Comprendre que sans avoir à brûler son herbe – contrairement à un bang par exemple – la vaporisation permet d’obtenir de la vapeur d’eau chargée de THC … mais pas de fumée.



Romain précise:

« La vaporisation détache le principe actif de la matière végétale sans la brûler. Quand tu fumes un joint ce qui te défonce ce n’est pas la fraise qui brûle et qui fait de la fumée mais l’air chaud qui passe dans ton joint et vaporise les principes actifs du cannabis ».

Résultat de la fumette made in vapo: la sensation de respirer une fumée très légère et goûtue – qui n’est en fait que de la vapeur – et surtout « une défonce plus high que stone ». Romain enthousiaste: « Tu n’as pas la défonce du monoxide de carbone, de toutes les merdes de ton tabac. Le cassage sur le canapé tu le ressens beaucoup moins ». Et surtout tu préserves tes poumons.



CUISINE MOLÉCULAIRE Sur le site web du fabriquant du Volcano – le vaporisateur le plus vendu au monde – pas d’infos sur la vaporisation de la marijuana mais la recette « des écrevisses à la vapeur de thym » . 

« Je suis convaincu que la vaporisation est promise à un grand avenir. Un jour ça fera intégralement partie de la gastronomie. Surtout si vous regardez la cuisine moléculaire et les cocktails », baratine Michael Schwarz qui en préalable à l’entretien téléphonique a insisté pour « qu’on ne l’interroge pas sur les substances ». Loi oblige. 

Le représentant de la marque en dit quand même un peu plus sur ce qui fait le succès de la marque: 

« Les gens ont pris conscience ces dernières années de l’importance de tous les produits liés à la santé, de ne pas s’abimer le corps ». Comme Guillaume, étudiant en ingénierie de 24 ans, qui a acheté son Volcano parce « qu’il voulait arrêter de fumer »: « Je n’ai pas touché une clope pendant 6 mois tout en continuant à me défoncer. Ça a vraiment marché … bon jusqu’à ce que je parte en Erasmus sans mon vapo ». Saleté d’auberge espagnole.

Le ballon du Volcano se remplit

DANS LE FUTUR TU CONTRÔLES TA DÉFONCE Le vapo est aussi le gadget ultime pour les techno-geeks amateurs de marijuana. Guillaume n’est pas apprenti ingénieur pour rien: 

« Tu peux sélectionner les particules psychoactives en choisissant le degré de combustion. A 190° les principes actifs qui se dégagent ne sont pas les même qu’à 145° ».

Romain confirme: « Les anxiolytiques ne vont pas se dégager aux mêmes températures que les anti-spasmodiques ou les flavonoïdes ». Mais si Romain vaporise c’est surtout pour pouvoir être « foncedé » à peu près partout dans Paris: « Je vaporise en open-space, dans les magasins, dans les transports en commun… Partout: personne ne me grille ! » Sonvaporisateur portable de la taille d’un tube de ventoline fonctionne avec une batterie et ne dégage ni fumée, ni odeur. 

ELITISME Reste un problème de taille avec le vapo: le prix. Le Volcano première génération coûte 398 euros – il faut compter 500 euros pour le dernier modèle – et chez la concurrence, les bons vaporisateurs de salonoscillent entre 220 et 260 euros.

Un journaliste du Daily Beast publiait en 2010 un article intitulé « Comment les riches fument de l’herbe ? » pour parler du phénomène vapo aux États-Unis. Sa conclusion: 

« Le Volcano s’adapte parfaitement à notre société qui embrasse le concept de défonce éclairée: A une époque où tout le monde se défonce, les plus éduqués utilisent un vaporisateur. C’est devenu un symbole gentiment subversif pour sa personne, comme un délicieux tatouage ».

Pierre se souvient comment il a découvert le Volcano en 2009 lors d’une soirée branchée à Williamsburg, Brooklyn: « Entre les étudiants en design et en cinéma, je vois cette grosse tajine qui sert à fumer de la weed. Je n’en ai pas cru mes yeux ! » A la même époque, les vaporisateurs font leur apparition dans les séries TV Weeds et Bored to death.












FAIL ? Michael Schwarz, du fabriquant des Volcano, ne veut pas croire quele vaporisateur soit réservé à une élite: 

« Au début il y avait peut-être un risque pour investir dedans. C’était des personnes matures avec de l’argent et de l’expérience qui achetaient le Volcano. Mais après avoir fait ses preuves, les jeunes se sont aussi dit que ça valait le coup. »

Preuve en est, l’évolution exponentielle du nombre d’appareils vendus: 

« Depuis 2005 et l’ouverture de notre bureau aux USA, on augmentait la production de 10% par an. Mais l’année dernière a été exceptionnellement bonne avec une augmentation de 50 % »

L’entreprise Storz & Bickel s’est même permis le luxe d’embaucher 5 personnes en 2011 pour porter à 41 le nombre de ses employés.


En France des distributeurs comme Romain ont lancé leur business de vapo persuadés d’être les pionniers de la défonce des années 2030. « Tout ce qui viendra dans le futur sera forcément plus sain », explique le jeune homme de 31 ans, VRP à la ville. Avec son beau-frère et armés d’un numéro de Siret, ils ont commencé à distribuer leurs machines sur le web, en espérant bientôt vivre de leur hobby. Mais comme Volcano, ils ne communiquent pas sur le nombre d’appareils vendus.

Source: Streetpress

Les policiers d’Amsterdam veulent continuer à fumer du cannabis

Policiers d'Amsteradm en 2010 (Shutterstock)
Les policiers doivent « donner le bon exemple moral ». Et pour ce faire, à compter du 1er janvier ils ne devront  plus fumer de cannabis y compris dans un cadre privé, lorsqu’ils ne sont pas de garde, rapporte le site du Daily Mail. Jusqu’à présent, la seule règle était de ne pas se présenter au travail ivre ou défoncé. Pour Franck Gittay, chef de la police de la principale ville néerlandaise:
« Nous disons aux policiers qu’ils doivent se comporter en tant que tel en permanence. Ce qui implique de ne pas prendre de drogues et de ne pas boire avec excès qu’ils soient en service ou non. »
Une nouvelle règle qui n’est visiblement pas du goût des syndicats de policiers:
« Beaucoup de nos membres sont opposés à cette règle. Ils ne sont pas payés 24 heures sur 24. Ce qu’ils font dans leur temps libre ne regarde qu’eux. »
Bien que le cannabis ait toujours été officiellement illégal aux Pays-Bas, divers décrets et circulaires ont mis en place un système de tolérance depuis les années 70, permettant notamment l’émergence du système des cofee shops, où le cannabis est en vente libre pour les adultes.
Le gouvernement conservateur tente actuellement de revenir quelque peu sur ce système, notamment en réservant l’accès à ces cofee shops aux seuls membres à l’aide de « weed pass », pour en banir les touristes.
Comme je l’expliquais le mois dernier, malgré ses déclarations d’intention, le gouvernement ne semble toutefois pas en mesure de faire appliquer cette nouvelle réglementation. Il a ainsi annoncé cette semainequ’en raison de « difficultés techniques », l’entrée en vigueur du « weed pass » dans le Sud du pays serait repoussée du mois de janvier au mois de mai 2012. Et encore plus tard pour le reste du pays. Les touristes réveillonneront donc bien encore au cannabis aux Pays-Bas cette année. Et probablement les suivantes.
Arnaud Aubron
Source:lesInrocks

Cannabis: Toulouse a ses cultivateurs

Fleur de cannabis sur une table / Photo CC
Jean-Michel Baylet a fait (entre autres) parler de lui lors de la récente campagne des primaires citoyennes en se prononçant pour la légalisation du cannabis. Il faut dire que dans sa région et en particulier à Toulouse une telle mesure concernerait pas mal de monde. La ville est en effet réputée pour être un terreau fertile de plantations. Nous sommes allés rencontrer ces cultivateurs dont certains font pousser de façon bio jusqu’en Ariège.
« Au fond c’est un peu comme quelqu’un qui prend plaisir à tailler ses roses.»
Dans son appartement cosy situé au cœur du quartier des Carmes, presque rien ne laisse supposer que Marc cultive du cannabis. Seuls quelques câbles sortant d’un mur peuvent attirer l’œil averti. Pourtant il suffit de pousser la porte de sa penderie pour découvrir sa plantation. Une activité plutôt répandue puisqu’en France plus de 47% de l’herbe fumée est produite dans l’hexagone (selon une étude de l’Observatoire français des drogues et des toxicomanies en 2005). Marc, étudiant en Master, a acheté sa chambre de culture il y a trois ans. «C’est un investissement, il faut compter près de 150€ pour l’installation. Il reste ensuite à acheter l’engrais , le terreau et les différents produits. Pour les graines ce n’est pas compliqué tu peux les commander sur internet, elles viennent d’Espagne.»
Si l’économie réalisée à terme est intéressante, c’est surtout l’envie de tranquillité qui l’a poussé à se lancer. «J’ai commencé à fumer régulièrement à 15 ans. A 18 ans et quatre jours j’ai fait ma première garde à vue. A la longue j’en ai eu assez de tout ça. Maintenant plus de problèmes avec les flics. C’est pour toi et ça reste chez toi. Je suis beaucoup plus serein depuis.» En 2008 à peine plus de 2100 plantations ont été découvertes par les forces de l’ordre (selon la même étude de l’Observatoire français des drogues et des toxicomanies). Même si certaines affaires, comme ces350 plants découverts à Castres en 2009 (La Dépêche du Midi du 1er avril 2009), défrayent la chronique, le nombre d’interpellations demeure marginal au regard du million de pieds nécessaires à la consommation française.
« J’ai commencé à fumer régulièrement à 15 ans. A 18 ans et quatre jours j’ai fait ma première garde à vue. A la longue j’en ai eu assez de tout ça. Maintenant plus de problèmes avec les flics »
Marc fait deux à trois récoltes par an. « Je pourrais en faire plus mais c’est aussi beaucoup de contraintes. Comme je pars pour Noël, je n’ai pas encore lancé de nouvelle culture. Ça te prend du temps. Il faut préparer tes produits, arroser, tailler. Tout ça, c’est du jardinage. C’est plutôt agréable. Au fond c’est un peu comme quelqu’un qui prend plaisir à tailler ses roses.»
En trois ans, Marc est devenu un jardinier averti. «Tu fais des recherches, tu t’intéresses au fonctionnement des plantes. Au début tu es novice, donc tu vas dans les growshops pour te renseigner.»
Annuaire spécialisé et culture de cannabis bio en Ariège
Un annuaire spécialisé recense 11 boutiques dans la région Midi-Pyrénées, une liste loin d’être exhaustive. Selon des spécialistes de l’Observatoire national de la délinquance et des réponses pénales, cités par La Dépêche du Midi, Toulouse aurait même été précurseur en matière de culture en intérieur. « Cela fait plus de 20 ans que des gens produisent ainsi dans la ville rose. »Adrien est vendeur dans l’une de ces jardineries spécialisées. Une boutique qui a pignon sur rue dans une artère commerçante de Toulouse. Sans surprise, il se montre réticent à l’idée d’évoquer le sujet. Il accepte à la condition que le nom de sa boutique n’apparaisse pas. « On préfère ne pas faire trop de publicité. Même avec les clients on évoque pas trop le sujet. On sait pourquoi ils sont là, mais ça reste en quelque sorte tabou. L’objectif c’est que ceux qui le font puissent continuer tranquillement. » Les vendeurs d’équipement souhaitent surtout protéger un commerce florissant. Selon lemonde.fr, il y aurait plus de 200 boutiques consacrées « aux cultures d’intérieur en France ». Contre toute attente, le commerçant est contre la légalisation du cannabis. « D’abord ce ne serait pas très bon pour le business! Surtout, je pense que les Français ont un comportement excessif. On est déjà les plus gros consommateurs d’Europe. Et puis il suffit de regarder la Hollande où le commerce est légalisé, on voit là-bas fleurir toutes sortes d’autres drogues. »
Julie cultive également son cannabis. « Juste pour ma consommation perso et sans matériel, sans engrais, de façon totalement naturelle. On doit seulement arroser régulièrement. » C’est la volonté de consommer un produit plus sain qui a poussé cette Toulousaine et quelques uns de ses amis à se lancer dans l’agriculture. « Depuis deux ans on fait pousser une vingtaine de plants dans un petit coin tranquille en Ariège. Comme c’est en plein air, ils ont la place pour grandir et donc produisent pas mal, environ un kilo cet été. L’herbe est moins forte que celle qu’on peut acheter mais elle est bien meilleure. »
> Tous les prénoms ont été modifiés à la demande des intéressés.
Photo : CC via Flickr par smokershighlife
Source : Carredinfo