En automne 2008, près des deux tiers du peuple suisse avaient rejeté l’initiative pour la dépénalisation du cannabis. Qu’importe, face à la montée de la consommation, Zurich et Bâle se demandent si la réponse à ce problème ne serait pas de se substituer directement aux revendeurs. Casser le marché noir Dans les deux villes, le but recherché vise à casser le marché noir et mieux cibler la prévention. «Ce projet pilote est une chance de toucher directement les consommateurs et de les sensibiliser aux risques liés à cette drogue», précise Evelyne Bohnenblust, attachée aux questions de toxicomanie auprès du Service cantonal de la santé, dans la «Basler Zeitung». Par ailleurs, les programmes d’information sur les risques du cannabis auprès des jeunes seront renforcés, conclut Evelyne Bohnenblust. Experts pour la dépénénalisation Selon un rapport publié en 2008 par les experts de trois commissions fédérales, la dépénalisation de toutes les drogues serait le moyen le plus efficace pour lutter contre ce fléau. Dans le modèle proposé, la consommation échapperait à toute sanction. La vente serait en revanche interdite en dehors de canaux réglementés par l’Etat. [Source:20minute.ch]Confrontée à une consommation galopante, la Ville étudie la possibilité de vendre elle-même de l’herbe.
En juin dernier, le Conseil communal de Zurich s’est penché sur un projet pilote de distribution de cannabis sous contrôle scientifique. Sans succès. Dans la cité rhénane, l’idée a franchi un cap: la Ville a demandé un avis de droit pour connaître les bases juridiques nécessaires à un tel dispositif. La réponse est attendue pour cet automne.
0 commentaires:
Enregistrer un commentaire