Olivier Stone défend la marijuana made in USA

Oliver Stone continue le combat pro-herbe aux Etats-Unis. (Matt Sayles/AP/SIPA)


Le réalisateur fumeur de joints veut croire que la légalisation du cannabis pourrait être un dopant de l'économie américaine.


Oliver Stone, 65 ans, homme en pétard(s). Globe-trotter du joint, le cinéaste avoue avoir fumé de la marijuana dans le monde entier. Vietnam, Thaïlande, Jamaïque, sud Soudan : rien ne trouve pourtant grâce à ses yeux (rouges, pupilles dilatée) autant que la production américaine. Et il est persuadé que la fumette légalisée pourrait être un dopant de l'économie de son pays.
L'herbe n'est donc pas plus verte ailleurs, ou en tout cas pas aussi chargée en THC que celle de l'Amérique du Nord, dit-il dans un excellent papier publié par le "Huffington Post" américain. Un protectionnisme hallucinant qu'Oliver Stone (le bien nommé) défend à l'occasion de la promo du film "Savages".
Et il sait de quoi il parle, même si l'on peut douter de la lucidité d'un fumeur de shit qui avait tiré ses premières bouffées  en tant que fantassin au Vietnam dans les années 1960.

"L'herbe peut être cultivée légalement, en toute sécurité"

"Il y a de mauvaises herbes partout dans le monde, mais mon Dieu, ces Américains sont brillants, dit encore Stone. L'herbe pourrait être cultivée légalement, en toute sécurité, avec des garanties pour la santé, et elle pourrait permettre au gouvernement de financer l'éducation et des trucs comme ça. En outre, vous pouvez économiser une fortune en ne mettant pas les enfants en prison". Et d'estimer à plus de 40 milliards de dollars le coût de l'industrie carcérale.
Et quand Oliver Stone parle "d'esclavage" dans son argumentation, il ne s'agit pas de celui de la drogue sur ses usagers, mais des sanctions pénales qui y sont liées : "C'est pire que l'esclavage (...). Dans la communauté noire, cette guerre contre la drogue emprisonne une énorme partie de la population (...). Et pourquoi ? La marijuana est beaucoup moins nocive que le tabac et les médicaments sur ordonnance dans de nombreux cas, et certainement moins que l'alcool. Cette souche puritaine a démarré avec Nixon. Il s'agissait d'une question politique pour lui, et ça a empiré. C'est comme le Pentagone. Vous ne pouvez pas l'arrêter".
Source:NouvelOBS

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