La dépénalisation ou légalisation du cannabis en France , 50 ans d'interdiction .


Les primaires socialistes ont relancées un débat que l’on croyait mort depuis longtemps, la dépénalisation ou légalisation du cannabis en France.
« La dépénalisation ne règle rien quant au problème de santé publique qui est la conséquence de la vente de cannabis de mauvaise qualité et quant au problème des dealers qui hantent nos villes, les cages d’escaliers des immeubles » Jean-Michel Baylet (PRG)
Le chanvre est interdit en France depuis le passage de la Convention unique sur les stupéfiants de 1961 , interdisant un grand nombre de psychotropes d’origines naturelle et artificielle. Cependant après 50ans de luttre contre la consommation illégale de chanvre, l’échec est cuisant et les tendances sont toujours à la hausse comme on peut le voir sur le graphique suivant, représentant l’évolution de la consommation récente chez les jeunes adultes. On aperçoit d’ailleurs que la France voit une augmentation bien supérieure à celles des autres pays d’Europe.
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On estimait en 2009 à 3,9 millions de consommateurs dont 30% de consomateurs réguliers ce qui réprésentent plus de 6% de la population française. Cependant cela reste des estimations et la vérité est certainement bien en dessus de ces chiffres.
Pour ou contre une dépénalisation ou une légalisation du cannabis ?
  
Pour une dépénalisation ou une légalisation ?

- D’après l’article 4 de la déclaration des droits de l’homme, préambule à la constitution française : la « liberté consiste à faire tout ce qui ne nuit pas à autrui » et la consommation de chanvre n’étant que personnelle se doit d’être possible.
- La prohibition n’est pas une solution vu son échec sur une période de temps conséquentes. Les USA on sut revenir en arrière sur la prohibition de l’alcool(1919-1933) en voyant le traffic devenir trop important, les comportements dangereux et l’incompréhension du peuple qui jusqu’alors respectait les lois et buvait quand même de l’alcool.
- La légalisation créerait de l’emplois dans l’agriculture, les services mais aussi dans le domaine médicale par la création de centre de traitement de l’addiction, comme chez nos amis helvétiques, et aiderait ainsi à la relance économique du pays.
- Une fois le sentiment d’exlusion sociale ressenti par les fumeurs de marijuana disparu, cela permettrait une meilleure cohésion sociale et une baisse de la discrimination. Ce qui engendrerait une meilleure santé mentale et physique et une baisse des dépenses de la sécurité sociale. Mais la majorité des économies se feraient sur la production d’un produit de qualité qui éviterait d’intoxiquer les fumeurs comme c’est le cas aujourd’hui.
- La marijuana étant utilisable à des fins thérapeutique et à un coup ridicule, permettrait encore une fois de diminuer les dépenses de l’états.
- La taxation du marché aujourd’hui illégal permettrait de remplir les caisses et encore une fois de participer à l’effort national de relance de notre économie. A titre d’exemple, pour le seul état de Californie les prévisions de bénéfices suites à une légalisation s’élèvent à 1.2 milliards d’euros.
- Il est invraisemblable de penser qu’une loi est fondée quand une énorme partie des jeunes d’un pays se retrouve hors la loi avant même l’age adulte.
- Les énormes effectifs policiers, douaniers… utilisés aujourd’hui pour la lutte contre le cannabis (sans aucune baisse de la consommation), pourraient enfin faire leur travail et rendre nos rues plus sûr.
- Cela permettrait d’arrêter d’engraisser des mafias dangereuses.
- Car les actuel vendeurs clandestins ne vendent souvent pas que du cannabis et mettent donc les jeunes en contact de drogues qui sont elles très dangereuses et souvent dès la première prise.
- Il est important d’arreter de déresponsabiliser le citoyen en le laissant faire ces propres choix, et en ayant confiance en l’éducation que la France lui donne.
   
Contre la dépénalisation ou une légalisation ?

- « On ne va pas dire aux jeunes de se drogués pour remplir les caisses de l’état » M. Aubry
- Car cela reviendrait à « légitimer, justifier et encourager l’usage » M. Fillion
- Car la « guerre à la drogue » serait un « échec ». MILDT
- Car le cannabis reste une drogue et elle peut provoquer des troubles psychologiques comme des hallucinations. ( Ah bon ?! :O Ils doivent fumer de la bonne… NDLR)
- Car « d’après les études, plus de la moitié des jeunes non consommateurs renoncent au cannabis du fait des risques liés à l’interdit » C. Guéant
- « Par rapport à la délinquance et au phénomène de bandes, il a été observé partout où le cannabis a été dépénalisé que les bandes s’emparaient du trafic d’autres substances » C. Guéant
- Car c’est dangereux pour la santé, en inhalant un « joint » on respire 2 à 3 fois plus de goudrons qu’une cigarette.
- Dangers au volant : une étude de grande ampleur (*) a été menée en France, pour examiner le lien entre l’usage de stupéfiants et les accidents mortels sur les routes. L’étude a ainsi retenu 10 748 conducteurs impliqués dans un accident mortel, entre octobre 2001 et septembre 2003. Les principales conclusions de cette étude sont :
- Conduire sous l’effet du cannabis double, en moyenne, le risque d’être responsable d’un accident mortel (x 1,8).
- L’étude démontre pour la première fois l’existence d’un « effet-dose », c’est-à-dire que le risque augmente avec la concentration de THC (principe actif du cannabis) dans le sang.
- Le nombre de victimes imputable au cannabis serait de l’ordre de 230 morts par an sur les routes (sur une base de 6000 accidents mortels), dont une grande part a moins de 25 ans. Les accidents résultent d’une plus grande vulnérabilité du conducteur face à un événement inattendu ou, en cas de forte consommation ou de mélange avec l’alcool, d’une dégradation générale des capacités de conduite pouvant mener à une perte de contrôle.
- La consommation conjointe de cannabis et d’alcool (effective chez 40% des conducteurs positifs au cannabis) entraîne une cumulation des effets, et une multiplication des risques : le conducteur positif au cannabis et à l’alcool multiplie ainsi par 14 le risque d’être responsable d’un accident mortel.

source:Blog.Utopia

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