Photo : Agence Reuters Enrique Marcarian
Les biologistes ont identifié le mécanisme qui différencie le cannabis, la drogue, des variétés de chanvre.
Des chercheurs canadiens publient aujourd'hui les secrets du génome de Cannabis sativa, la plante qui, selon les variétés, produit aussi bien une drogue qu'un simple chanvre commercial sans aucune propriété psychotrope. Et ils ont enfin compris pourquoi.
En faisant la lumière sur le code génétique de Cannabis sativa, les biologistes ont identifié le mécanisme qui différencie le cannabis, la drogue, des variétés de chanvre qui sont cultivées à pleins champs en toute impunité pour en faire du papier ou des vêtements.
Si toutes les variétés de cette espèce partagent le même ADN, certaines produisent du THC, un psychotrope, et d'autres non. Le chercheur à l'Université de la Saskatchewan Jon Page explique que, chez le chanvre, le gène d'une enzyme nécessaire à la production de THC est inactivé.
Les chercheurs ont comparé les génomes de la variété de marijuana «Purple Kush» avec le chanvre «Finola», tous deux des variétés de la même espèce.
«Les plantes sont une source majeure de médicaments, tant d'herbes médicinales que de composés pharmaceutiques», explique Jon Page dans un communiqué, pour justifier son intérêt pour cette plante.
On cultive Cannabis sativa depuis des milliers d'années. De l'Université de Toronto, Tim Hugues croit que des centaines d'années d'agriculture ont permis aux fermiers du passé de développer les deux variétés de cette plante, soit une pour ses propriétés médicinales et l'autre pour tisser des vêtements, bien avant l'avènement du coton. Le cannabis aurait d'abord été cultivé en Chine, il y a plus de 7000 ans.
En août, la compagnie privée Medicinal Genomics mettait également en ligne le génome de Cannabis sativa. Les chercheurs canadiens vont plus loin en analysant le transcriptome de la plante, c'est-à-dire la traduction des gènes en ARN, lequel sert ensuite de canevas à la production de toutes les molécules de la plante, dont celles aux propriétés psychotropes.
Jon Page et son équipe publient le tout dans le journal Genome Biology. Le blé, le canola, le maïs: une vingtaine de plantes, surtout alimentaires, ont vu leur code génétique mis au jour depuis quelques années.
Source:LeDevoir
En faisant la lumière sur le code génétique de Cannabis sativa, les biologistes ont identifié le mécanisme qui différencie le cannabis, la drogue, des variétés de chanvre qui sont cultivées à pleins champs en toute impunité pour en faire du papier ou des vêtements.
Si toutes les variétés de cette espèce partagent le même ADN, certaines produisent du THC, un psychotrope, et d'autres non. Le chercheur à l'Université de la Saskatchewan Jon Page explique que, chez le chanvre, le gène d'une enzyme nécessaire à la production de THC est inactivé.
Les chercheurs ont comparé les génomes de la variété de marijuana «Purple Kush» avec le chanvre «Finola», tous deux des variétés de la même espèce.
«Les plantes sont une source majeure de médicaments, tant d'herbes médicinales que de composés pharmaceutiques», explique Jon Page dans un communiqué, pour justifier son intérêt pour cette plante.
On cultive Cannabis sativa depuis des milliers d'années. De l'Université de Toronto, Tim Hugues croit que des centaines d'années d'agriculture ont permis aux fermiers du passé de développer les deux variétés de cette plante, soit une pour ses propriétés médicinales et l'autre pour tisser des vêtements, bien avant l'avènement du coton. Le cannabis aurait d'abord été cultivé en Chine, il y a plus de 7000 ans.
En août, la compagnie privée Medicinal Genomics mettait également en ligne le génome de Cannabis sativa. Les chercheurs canadiens vont plus loin en analysant le transcriptome de la plante, c'est-à-dire la traduction des gènes en ARN, lequel sert ensuite de canevas à la production de toutes les molécules de la plante, dont celles aux propriétés psychotropes.
Jon Page et son équipe publient le tout dans le journal Genome Biology. Le blé, le canola, le maïs: une vingtaine de plantes, surtout alimentaires, ont vu leur code génétique mis au jour depuis quelques années.
Source:LeDevoir
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