Atteint de sclérose en plaques, un jeune homme qui faisait pousser chez lui de l'herbe pour apaiser ses douleurs, a été condamné lundi mais dispensé de peine par le tribunal correctionnel de Strasbourg.
La Marie-Jeanne le faisait aller moins mal. Un homme de 31 ans atteint de sclérose en plaques, qui cultivait du cannabis chez lui pour apaiser ses douleurs, a été condamné lundi mais dispensé de peine par le tribunal correctionnel de Strasbourg.
Le parquet avait lui-même requis une "application bienveillante de la loi". "Dans ce dossier, il faut faire preuve d'humanité", et ce même si l'infraction est caractérisée, a souligné le représentant du parquet. Le jeune homme, qui se déplace difficilement du fait de sa maladie, s'est dit surpris par ce jugement "inespéré". "Je pensais que j'aurais de la prison avec sursis, ou au moins une amende, même si je n'ai pas d'argent", a-t-il dit à l'AFP.
"Une décision exceptionnelle"
Le prévenu avait été interpellé en juin et placé 24 heures en garde à vue après avoir été dénoncé parce que des feuilles de cannabis, issues de sa plantation personnelle, étaient visibles depuis la rue. Il a expliqué qu'il cultivait ainsi chez lui depuis 2004, une quarantaine de plants dont il consommait les fleurs sous forme de gâteaux. "Si je pouvais, je m'en passerais: il faut cacher le goût du cannabis avec du miel pour que ce soit bon". "J'essaye de limiter les prises, car sinon mon corps s'habitue et l'effet antalgique s'amoindrit", a-t-il précisé.
A l'audience, il a produit un certificat établi par un médecin suisse attestant que le cannabis atténuait ses douleurs et améliorait sa motricité. Pour son avocat, Me François Trapp, "l'aspect thérapeutique était évident", ce qui a conduit le tribunal "à une décision exceptionnelle".
"Une décision exceptionnelle"
Le prévenu avait été interpellé en juin et placé 24 heures en garde à vue après avoir été dénoncé parce que des feuilles de cannabis, issues de sa plantation personnelle, étaient visibles depuis la rue. Il a expliqué qu'il cultivait ainsi chez lui depuis 2004, une quarantaine de plants dont il consommait les fleurs sous forme de gâteaux. "Si je pouvais, je m'en passerais: il faut cacher le goût du cannabis avec du miel pour que ce soit bon". "J'essaye de limiter les prises, car sinon mon corps s'habitue et l'effet antalgique s'amoindrit", a-t-il précisé.
A l'audience, il a produit un certificat établi par un médecin suisse attestant que le cannabis atténuait ses douleurs et améliorait sa motricité. Pour son avocat, Me François Trapp, "l'aspect thérapeutique était évident", ce qui a conduit le tribunal "à une décision exceptionnelle".
a
Source:TF1
1 commentaires:
40 pieds, pour juste une personne?
MOUARF, il les a bien eus :)
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