Culture : LED 7 couleur - Pourquoi elles fonctionnent

Les plantes, comme la plupart des êtres vivants sur la terre, ont besoin du spectre lumineux pour permettre le processus de photosynthèse et absorber du CO2 (un des blocs de construction de base pour la vie). Elles ont aussi besoin d'une bonne humidité (une humidité élevée ouvre les stomates qui est un pore de la feuille par lequel entre le CO2 et sort l'oxygène).
Il ne faut pas confondre l'humidité et la condensation qui est généralement mauvaise pour les plantes et provoquent des moisissures et d'autres problèmes. La plante nécessite également de l'eau et des nutriments.
Matrice pour le choix des LED couleur
Le LUX est une unité de mesure pour la "luminosité" dans une zone donnée et les lumens mesurent le Lux sur 1m2. La longueur d'onde requise diffère selon les espèces mais la plupart des plantes herbacées nécessitent une longueur d'onde située dans le bleu et rouge. Le Lux met différents poids dans différentes parties du spectre, étant en rapport avec la perception humaine de la lumière. Le Lux a souvent lourdement tendance à être biaisé vers 555nm, ce qui est vert en apparence (la zone du spectre dans laquelle l'humain voit le mieux). Contrairement aux humains, les plantes n'ont pas besoin de lumière verte, c'est pourquoi la plupart de la lumière verte est renvoyée vers votre rétine par la plante quand vous la regardez.
Le watt est une manière de mesurer la lumière aussi mauvaise que le Lux et les Lumens. Ce n'est que la mesure de la consommation d'énergie d'une certaine lampe ou d'un certain équipement. Ça ne vous dit pas combien d'énergie est convertie en quelque chose d'utilisable, uniquement l'importance de la "charge" qui va être mise sur un circuit donné. La seule manière de réellement comparer une culture avec une autre est d'examiner la relation entre la récolte et les watts par mètre carré, mais même cette méthode ignore toutes les autres variables à prendre en compte comme la température ambiante, les taux de CO2 et d'humidité.
Pour cette raison, il y a de nombreuses fausses pistes dans les arguments pour l'utilisation de LED de 3w ou d'1w. Le wattage va dicter l'intensité au point de génération, pas à la surface des feuilles où il est important. Cela dit, les lampes de la série de 3w sont moins chères à fabriquer et c'est pour ça que le marché va plutôt vers celles-là.
Contrairement aux Lux et aux Lumens (qui sont en relation directe avec la perception humaine de la luminosité), la DFPP umol/M2/s, qui est l'abréviation de Densité du Flux Photonique Photosynthétique d'unité par mètre carré par seconde, cette mesure examine le spectre du point de vue de la plante et mesure le volume de lumière fourni par une source lumineuse sur une surface et à un moment donné.
La DFPP mesure les quanta lumineux (la quantité de photon) dans le rayonnement photosynthétiquement actif (l'énergie lumineuse d'un spectre approprié qui atteint la surface de la plante à un moment donné et sur une surface donnée). La vitesse de photosynthèse des plantes dépend des quanta lumineux absorbés par les plantes. La photosynthèse dépend en partie de la capacité du stomate d'échanger du CO2 avec de l'oxygène. Vous pouvez vous imaginer le stomate comme la bouche des plantes par laquelle elle consomme du CO2 et dont l'ouverture est stimulée par la lumière qui touche la surface de la feuille. Tandis que les racines sont les bouches de la plante pour l'ingestion de nutriments. La DFPP mesure la disponibilité de la bonne nourriture (spectre lumineux) à un moment donné et sur une surface déterminée du feuillage des plantes.

Les RPA (Radiations Photosynthétiquement actives) mesurent la lumière disponible pour activer la photosynthèse dans des longueurs données. Elles se mesurent ou s'expriment en DFPP umol/M2/s.
Si la lumière (de la bonne longueur d'onde) était de l'eau contenue dans un arrosoir, vous pourriez la versez très rapidement par le bec sur une petite surface si vous n'utilisez pas de pommeau. Par contre, si vous fixez un pommeau au bec de l'arrosoir, vous pourrez verser la même quantité d'eau en même temps mais sur une surface plus grande. C'est de cette manière qu'on mesure la lumière avec la DFPP. Elle examine la vitesse et la quantité du flux de lumière en tenant compte de la longueur d'onde et de la surface couverte.
Quand le flux de photons (intensité du rayonnement lumineux) atteint le point le plus élevé (également appelé point de saturation de la lumière), les plantes ont la vitesse d'échange du dioxyde de carbone la plus rapide (l'ingestion du dioxyde de carbone et la libération d'oxygène et d'humidité).
Le dioxyde carbone (CO2) est un matériel nécessaire à la photosynthèse car les plantes l'utilisent pour construire les cellules que ce soit pour les feuilles, les fleurs, les racines ou les tiges. Ces éléments de la plante ont tous besoin de CO2 pour la rendre heureuse et la lumière amène le taux nécessaire pour que cela soit possible. Par exemple, le point de saturation de la lumière pour de nombreuses plantes herbacées est d'environ 1512 umol/M2/s. Quand ce point est atteint, la taux d'échange de dioxyde de carbone atteint le maximum, ce qui signifie que la plante pousse plus et plus vite.
Les LED ont toujours été bonnes pour émettre les bonnes longueurs d'onde mais elles étaient très mauvaises (jusqu'à maintenant!) pour que la lumière qu'elles produisent atteigne la plante. Elles n'arrivaient pas à pénétrer l'espace en face d'elles et atteindre la surface des feuilles de la plante pour vraiment faire la différence. Mais la dernière génération des lampes à LED réussit à pénétrer de 2M et à produire 7 couleurs du spectre, ce qui est parfait par y faire pousser vos plantes. Rose ou mauve en apparence, ces lampes ne gaspillent pas d'énergie pour produire des longueurs d'onde que les plantes ne peuvent pas utiliser ou dont elles n'ont pas vraiment besoin (comme le vert).
Pour obtenir les meilleurs résultats de la nouvelle génération des lampes à LED, il faut les utiliser correctement. La DFPP umol/M2/S d'une lampe 7 couleurs de bonne qualité de 234w (78x3w) est d'environ 756 DFPP umol/M2/S chacune. Si vous utilisez de telles lampes dans une tente d'1m2, vous produirez une lumière suffisante et correcte pour que 100% des plantes atteignent leur taux maximum de photosynthèse (avec les mêmes valeurs pour la température et les autres variables environnementales).
Voyez la Fig.1 pour les détails sur la DFPP umol/M2/s dont la plante a besoin en fonction de la taille de la tente. Un guide pour choisir la lampe et leur nombre. Veuillez remarquez que cette matrice propose des alternatives; ainsi, une tente de 1,2m x 1,2m nécessite 2177 DFPP et pourrait utiliser soit 3 x 234w (2223 DFPP), soit 2 x 312w (1976 DFPP). La meilleure option étant 3 x 234w pour une bonne répartition de la lumière (une lumière venant du sommet des plantes et se répandant sur toute la surface) mais ce sera un peu plus cher à l'achat. N'OUBLIER PAS que toutes les LED ne sont pas les mêmes, vérifiez leur spécificité avant de les acheter ou demandez conseil au revendeur.
Utilisées correctement, vous pouvez espérer la même récolte qu'avec des HPS. Le système HPS pose également de sérieux problèmes pour le contrôle de l'environnement car il dégage de la chaleur et provoque une forte transpiration des plantes ce qui brûle les nutriments et provoque des chocs.
La DFPP umol/M2/s des LED est complétée par une réduction du stress ressenti par les plantes, l'absence de bruit de ventilateur (pour les ventilateurs qui doivent tourner à fond pour évacuer du local la chaleur produite par les HPS), la réduction des besoins en eau et en nutriments des plantes. Les systèmes de CO2 et d'humidité sont plus faciles à contrôler. Vous pouvez également épargner de 20 à 80% d'énergie (en fonction du nombre de lampes et avec quoi on les compare - HPS ou CFL etc.)
Les LED ont eu et mérité une mauvaise presse auparavant parce que les lampes n'avaient pas encore atteint le niveau de développement recherché par le marché du secteur. Et souvent, elles n'étaient pas utilisées correctement. Cela ne devrait plus être le cas car de nombreux tests ont démontré que l'important est de changer ce que vous faites et comment vous le faites. De cette manière, la technologie ne vous décevra plus! Le futur des LED est assuré, les cultivateurs vont en voir et sentir les bénéfices, et les plantes vont produire les récoltes qu'on veut tous!
La confiance est là.


Source:Cannabis

3 commentaires:

merci a toi pour cette etude tres interessante!
c'est tres instructif!
es ce possible d'avoir des details sur un certain panneau led?
j'aimerai en commander un, mais en ce qui concerne les differentes longueurs d'ondes je me sent un peu dépasé^^
il s'agirait d'un panneau avec 11 longueurs d'ondes differentes si vous voulez je peux vous ajouter le lien?
merci encore

Bonjour et merci , l’étude n'est pas de moi mais est réalisée par le magazine soft secret . Je n'ai pas assez de connaissances sur le sujet pour t’éclairer , je te conseil de te rendre sur un forum comme Cannaweed ou demander conseil à un revendeur de ce type de produit.

Bonjour messieurs,

la photosynthese de la plante se passe dans des intervalles de longueurs d'ondes precises, et maintenant vous pouvez trouver des vendeurs de LED qui vous disent que leurs lampes produisent 50 longueurs d'ondes, hors d'apres ce que j'ai compris avoir 50 ou 100 longueurs d'ondes surtout dans les vert et jaune ne changent rien puisque tres peu de longueurs d'onde de cette couleurs sont utilisees par la plante. Le plus important sont dans les bleus pour la croissance et les rouges pour la floraison. Beaucoup d'entreprises essayent de vendre tout et n'importe quoi avec des arguments marketing scientifiquement douteux... Faisons attention aux produits chinois...

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