- Science/Cellules: à un stade avancé de la maladie du SIDA, les cannabinoïdes empêchent le développement du virus
- En bref
- Un coup d'œil sur le passé
Science/Cellules: à un stade avancé de la maladie du SIDA, les cannabinoïdes empêchent le développement du virus
Des chercheurs de la Mount Sinai School of Medicine, New York, Etats-Unis, ont découvert que les cannabinoïdes liés aux récepteurs CB2 activent d’autres récepteurs de certaines cellules immunes , ce qui pourrait entraver le virus du SIDA dans les étapes avancées de la maladie. « Nous savions que des drogues à base de cannabinoïdes, comme la marijuana pouvaient avoir un effet thérapeutique sur les patients atteints du SIDA, mais nous ne comprenions pas leur action sur l’avancée du virus, » a indiqué le docteur Cristina Costantino. « Nous nous intéressions aux récepteurs cannabinoïdes en tant que possibilité d’intervention pharmaceutique pour traiter les symptômes des stades avancés de la maladie et prévenir une progression de la maladie sans les effets indésirables de la marijuana médicale. »
Le virus infecte des cellules immunes, les cellules T actives qui portent le récepteur CD4, ce qui rend ces cellules incapables de combattre l’infection. Pour se développer, le virus a besoin de l’activation des cellules T. Dans les stades avancés de la maladie, le virus mute afin d’infecter les cellules T restantes. Il pénètre la cellule en utilisant un récepteur-signal appelé CXCR4. En traitant les cellules avec un agoniste cannabinoïde qui active le récepteur CB2, ce signal est bloqué et l’infection supprimée. « Le développement d’un médicament qui vise seulement les récepteurs CB2, comme traitement supplémentaire à la médication antivirale standard, pourrait soulager des symptômes du stade avancé de la maladie, et prévenir la propagation du virus, » explique le docteur Costantino. Parce que le virus n’utilise pas les récepteurs CXCR4 pour accroitre l’infection des cellules immunes dans les premiers stades de l’infection, les agonistes CB2 ne seraient un traitement antiviral effectif que lorsque la maladie est à un stade avancé.
Suite à cette découverte expérimentale, le professeur Benjamin Chen, qui mena cette recherche, avec son équipe, à la Mount Sinai School of Medicine a décidé de développer un modèle animal afin de tester l’efficacité d’un médicament qui active le récepteur CB2. L’année dernière, une équipe de recherche de l’université de Louisiane, Nouvelle-Orléans, Etats-Unis, avait publié un article indiquant que pour les rhésus des singes infectés par le virus S (l’équivalent animal du virus du SIDA), le THC a réduit le nombre des virus et a stoppé la progression de la maladie.
Pour plus d’information :
- www.sciencedaily.com/releases/2012/03/120320195252.htm
- www.plosone.org/article/info%3Adoi%2F10.1371%2Fjournal.pone.0033961
- www.plosone.org/article/info%3Adoi%2F10.1371%2Fjournal.pone.0033961
(Sources: Science Daily du 20 mars 2012; Costantino CM, Gupta A, Yewdall AW, Dale BM, Devi LA, Chen BK. Cannabinoid Receptor 2-Mediated Attenuation of CXCR4-Tropic HIV Infection in Primary CD4+ T Cells. PLoS One. 20 mars 2012. [in press])
En bref
Science/Cellules: les endocannabinoïdes stimulent la production de mélanine de la peau
Des chercheurs de l’université de Teramo, Italie, se sont intéressés aux effets des endocannabinoïdes sur la fonction des mélanocytes de l’homme, les cellules de la peau qui produisent la mélanine, le pigment de la peau. Les endocannabinoïdes stimulent la production de mélanine en activant les récepteurs CB1 de ces cellules. (Source: Pucci M, et coll. J Biol Chem. 19 mars 2012. [in press])
Des chercheurs de l’université de Teramo, Italie, se sont intéressés aux effets des endocannabinoïdes sur la fonction des mélanocytes de l’homme, les cellules de la peau qui produisent la mélanine, le pigment de la peau. Les endocannabinoïdes stimulent la production de mélanine en activant les récepteurs CB1 de ces cellules. (Source: Pucci M, et coll. J Biol Chem. 19 mars 2012. [in press])
Science/Animal: les endocannabinoïdes empêchent l’avancée du cancer de la peau
Les chercheurs de l’université catholique de Louvain, Bruxelles, Belgique ont découvert que plusieurs endocannabinoïdes réduisent la viabilité des mélanomes. Une combinaison de l’endocannabinoïde PEA (palmitoylethanolamine) et un inhibiteur de dégradation du PEA (URB597) a ralenti la progression des mélanomes. (Source: Hamtiaux L, et coll. BMC Cancer 2012;12(1):92.)
Les chercheurs de l’université catholique de Louvain, Bruxelles, Belgique ont découvert que plusieurs endocannabinoïdes réduisent la viabilité des mélanomes. Une combinaison de l’endocannabinoïde PEA (palmitoylethanolamine) et un inhibiteur de dégradation du PEA (URB597) a ralenti la progression des mélanomes. (Source: Hamtiaux L, et coll. BMC Cancer 2012;12(1):92.)
Science/Animal: les cannabinoïdes réduisent les encéphalites dues aux opioïdes
Des scientifiques des universités de Ferrara et Parme, Italie, ont démontré que la morphine fait augmenter la production de substances pro-inflammatoires des cellules gliales du cerveau. Par contre, l’activation du récepteur CB2 a atténué cette réaction inflammatoire. Les auteurs ont écrit : « puisque l’activation gliale s’oppose à l’analgésie aux opioïdes et augmente la tolérance aux opioïdes et la dépendance, nous suggérons que les récepteurs CB2, en inhibant l’activité microgliale pourrait constituer un moyen d’augmenter l’efficacité clinique des opioïdes. » (Source: Merighi S, et coll. Br J Pharmacol. 1er mars 2012. [in press])
Des scientifiques des universités de Ferrara et Parme, Italie, ont démontré que la morphine fait augmenter la production de substances pro-inflammatoires des cellules gliales du cerveau. Par contre, l’activation du récepteur CB2 a atténué cette réaction inflammatoire. Les auteurs ont écrit : « puisque l’activation gliale s’oppose à l’analgésie aux opioïdes et augmente la tolérance aux opioïdes et la dépendance, nous suggérons que les récepteurs CB2, en inhibant l’activité microgliale pourrait constituer un moyen d’augmenter l’efficacité clinique des opioïdes. » (Source: Merighi S, et coll. Br J Pharmacol. 1er mars 2012. [in press])
Science/Cellules: L’anandamide inhibe un stade de la progression du cancer du sein
L’endocannabinoid Research Group de l’université de Naples Federico II, Italie, s’est intéressé aux mécanismes par lesquels l’endocannabinoïde anandamide ralentit la progression du cancer du sein. Les scientifiques se sont servis de cellules cancéreuses humaines. Ils ont trouvé un nouvel effet anticancéreux à l’anandamide, qui arrête un certain stade important de la progression du cancer à des tissus voisins. (Source: Laezza C, et coll. EUR J Cancer. 14 mars 2012. [in press])
L’endocannabinoid Research Group de l’université de Naples Federico II, Italie, s’est intéressé aux mécanismes par lesquels l’endocannabinoïde anandamide ralentit la progression du cancer du sein. Les scientifiques se sont servis de cellules cancéreuses humaines. Ils ont trouvé un nouvel effet anticancéreux à l’anandamide, qui arrête un certain stade important de la progression du cancer à des tissus voisins. (Source: Laezza C, et coll. EUR J Cancer. 14 mars 2012. [in press])
Science/Animal: l’inhibition de FAAH protège des troubles à l’estomac, causés par l’indométhacine
Des chercheurs de l’Institut italien de technologie, Genova, Italie, ont démontré que l’inhibition de l’enzyme FAAH (acide gras amide hydrolase) non seulement fait diminuer les effets de douleur de l’indométhacine, mais réduit aussi les lésions de la muqueuse de l’estomac causées par l’indométhacine. L’inhibition de FAAH fait augmenter les niveaux d’endocannabinoïdes. (Source: Sasso O, et coll. Pharmacol Res. 7 mars 2012. [in press])
Des chercheurs de l’Institut italien de technologie, Genova, Italie, ont démontré que l’inhibition de l’enzyme FAAH (acide gras amide hydrolase) non seulement fait diminuer les effets de douleur de l’indométhacine, mais réduit aussi les lésions de la muqueuse de l’estomac causées par l’indométhacine. L’inhibition de FAAH fait augmenter les niveaux d’endocannabinoïdes. (Source: Sasso O, et coll. Pharmacol Res. 7 mars 2012. [in press])
Science/Animal: les cannabinoïdes endommagent la fonction active de la mémoire par l’activation des récepteurs CB1 sur les astrocytes
Des chercheurs de la Shaanxi Normal University, Xian, Chine, ont découvert que les déficiences de la mémoire active provoquées par les cannabinoïdes sont dues à l’activation des récepteurs CB1 sur les astrocytes du cerveau. Les astrocytes ne sont pas des cellules nerveuses, mais procurent des nutriments aux cellules nerveuses ainsi qu’une immunité et d’autres propriétés. (Source: Han J, et coll. Cell 2012;148(5):1039-50.)
Des chercheurs de la Shaanxi Normal University, Xian, Chine, ont découvert que les déficiences de la mémoire active provoquées par les cannabinoïdes sont dues à l’activation des récepteurs CB1 sur les astrocytes du cerveau. Les astrocytes ne sont pas des cellules nerveuses, mais procurent des nutriments aux cellules nerveuses ainsi qu’une immunité et d’autres propriétés. (Source: Han J, et coll. Cell 2012;148(5):1039-50.)
Science/Homme: le cannabis pourrait influencer l’organisation des cellules nerveuses du cerveau
Des scientifiques de l’Indiana University, Bloomington, Etats-Unis, ont comparé les ramifications des cellules nerveuses du cerveau de 12 consommateurs de cannabis à celles de 13 non- consommateurs par imagerie à résonnance magnétique. Les consommateurs de cannabis présentent une ramification moindre. Ces différences pourraient être soit le résultat de la consommation de cannabis, soit au contraire des différences de l’organisation du cerveau qui pourraient augmenter la probabilité de consommation de cannabis. (Source: Kim DJ, et coll. Brain Connect. 24 février 2012. [in press])
Des scientifiques de l’Indiana University, Bloomington, Etats-Unis, ont comparé les ramifications des cellules nerveuses du cerveau de 12 consommateurs de cannabis à celles de 13 non- consommateurs par imagerie à résonnance magnétique. Les consommateurs de cannabis présentent une ramification moindre. Ces différences pourraient être soit le résultat de la consommation de cannabis, soit au contraire des différences de l’organisation du cerveau qui pourraient augmenter la probabilité de consommation de cannabis. (Source: Kim DJ, et coll. Brain Connect. 24 février 2012. [in press])
Un coup d'œil sur le passé
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